En annonçant jeudi 1er août de nouvelles sanctions tarifaires contre la Chine, Donald Trump cherche à accroître les tensions pour obliger la Réserve fédérale à réduire encore ses taux. La Fed a pourtant baissé ses taux directeurs de 0,25 % mercredi. Mais Donald Trump veut une relance très forte de la création monétaire pour soutenir sa réélection. Au risque de provoquer le chaos.
Sur le départ, le président de la BCE est prêt à renouer avec une politique monétaire non conventionnelle dès septembre. Autant que la crainte d’un ralentissement économique, c’est la stabilité financière qui dicte ce choix. Les banques centrales sont devenues les otages d’un monde financier qui a accumulé des risques immenses pendant des années d’argent gratuit.
Christine Lagarde a été jugée comme la candidate idéale pour succéder à Mario Draghi. Un choix dangereux, au moment où les politiques monétaires menées depuis dix ans sont à bout de souffle et où il va falloir autorité intellectuelle et audace pour trouver d’autres chemins.
Pour l’instant, ce n’est qu’une décision de principe : le gouvernement italien envisage de créer des bons du trésor (mini-BOTs) censés officiellement servir de moyens de paiement pour ses arriérés. L’initiative inquiète déjà les responsables européens et les financiers : ces mini-BOTs pourraient très vite se transformer en monnaie parallèle interne à l’Italie, au risque de miner l’euro.
Le président de la BCE achève son mandat en octobre. La bataille fait rage entre Paris et Berlin pour imposer son successeur. Mais personne ne s’inquiète de la politique qu’il faudrait conduire à l’avenir. La « magie » Draghi laisse une zone euro fragilisée.
Le Conseil constitutionnel a validé la proposition de loi portée par 248 parlementaires pour organiser un référendum sur la privatisation d’ADP. Les parlementaires ont neuf mois pour réunir 4,7 millions de signatures. Pour le gouvernement, c’est un revers politique d’importance : une opposition s’est formée face à lui et la vente d’ADP est bloquée.
La cour administrative d’appel de Paris a rendu mardi 16 avril un arrêt qui annule la privatisation de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Un camouflet pour Emmanuel Macron, qui s’est personnellement impliqué dans cette opération sulfureuse. La controverse autour de la cession d’Aéroports de Paris va prendre encore plus d’ampleur.
La cour administrative d’appel a annulé mardi 16 avril la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, estimant que le cahier des charges n’avait pas été respecté. L’État va devoir racheter les parts vendues au repreneur chinois Casil. Cette privatisation voulue par Emmanuel Macron en 2014 tourne au fiasco.
La direction générale des finances publiques a voulu montrer les muscles pour en finir avec le mouvement social qui agite ses services en Haute-Garonne depuis dix semaines. Mais vendredi, le tribunal administratif a rejeté sa requête. Et cette manœuvre inédite ravive un conflit qui commençait à s’essouffler.
Le gouvernement s’est félicité d’une croissance française plus solide que prévu en 2018, y voyant la preuve du succès de sa politique. Mais cette croissance est surtout le fruit de la faible croissance du pouvoir d’achat.
Le Conseil d’État donne raison au militant écologiste Raymond Avrillier qui demandait communication de l’accord secret, récemment dévoilé par Mediapart, conclu en 2015 par Emmanuel Macron et Ségolène Royal, avec les sociétés concessionnaires des autoroutes.
La privatisation d’Aéroports de Paris est d’autant plus contestée qu’aux yeux de beaucoup, elle est incompréhensible. Si le bénéfice pour l’État et pour la société est si discutable, à qui cette opération va-t-elle profiter ?
Voulue par Emmanuel Macron en 2014, la privatisation de l’aéroport de Blagnac tourne au fiasco. Devant la cour administrative d’appel, le rapporteur public demande son annulation. Le tribunal de commerce est saisi d’une demande de placement sous séquestre des titres de l’acquéreur chinois.
Trois mois après avoir annoncé sa volonté de revenir à la normale, la BCE fait demi-tour : elle reprend une partie de sa politique monétaire accommodante pour contrer une conjoncture européenne qui se dégrade rapidement. Les banques et la zone euro ne se sont toujours pas remises de la crise. Elles risquent de ne pas être en état de faire face à une récession.
La compétitivité de l’économie française est brandie comme un étendard pour justifier une grande partie des politiques économiques actuelles. Mais l’examen de ce problème montre que les remèdes proposés sont largement inadaptés. Pour autant, le gouvernement actuel entend persister. Une stratégie à haut risque.
La Cour des comptes est inquiète de la réforme du gouvernement, qui va modifier le rôle des comptables publics, mais aussi le sien. Dans une note, que révèle Mediapart, le premier président de la juridiction financière se dit favorable à des évolutions mais conteste les orientations principales du premier ministre.