Gouvernement aux choix austéritaires menacé, extrême droite en embuscade, et des emplois détruits par dizaines de milliers dans tout le pays. Mardi Mediapart donne la parole aux salariés concernés par la rafale de plans sociaux annoncés.
La France devient un pays d’héritiers. Augmenter l’imposition des successions des plus aisés pour redistribuer paraît dès lors indispensable, pointe une note de la fondation Jean-Jaurès et du think tank Hémisphère Gauche. Hélas, de la Macronie à l’extrême droite, il n’est pas question d’enrayer ce phénomène inégalitaire.
Une étude de l’Insee montre les impacts délétères, sur le niveau de vie des plus modestes, de la fin des mesures exceptionnelles de soutien au pouvoir d’achat mises en place depuis la crise sanitaire. Les plus riches, eux, s’en sont très bien sortis.
Après le front politique et le front budgétaire, l’exécutif doit gérer la succession de plans sociaux qui menace l’économie. Un nouveau nuage dans un ciel déjà bien chargé et un dilemme pour la coalition au pouvoir : jusqu’où pousser la politique pro-business, au risque de rompre définitivement avec les classes populaires ?
Le nouveau gouvernement concède désormais que dans les mois à venir, des usines vont fermer à la pelle. Un changement de discours radical après des années d’autosatisfaction hors sol de l’exécutif sur la réindustrialisation de la France, qui n’était étayée par rien de sérieux.
L’Assemblée nationale a rejeté le volet « recettes » du budget 2025, largement amendé par la gauche après que les soutiens de l’exécutif eurent déserté les débats. La stratégie du gouvernement de Michel Barnier est d’élaborer son budget 2025 avec le Sénat, politiquement plus à droite.
Auditionnés au Sénat sur l’explosion du déficit public en 2024, les anciens ministres ont estimé n’être ni responsables ni coupables. Le sujet étant selon eux plus technique que politique. Mais ils ont peiné à convaincre.
Pour faire des économies, Michel Barnier envisage plusieurs mesures touchant directement les agents de la fonction publique. Un livre collectif, « La Haine des fonctionnaires », dénonce les stéréotypes mensongers sur ces agents.
Impôt sur les milliardaires, défiscalisation des pensions alimentaires, baisse des taxes sur l’électricité… L’Assemblée a voté une série de mesures intéressantes, qui risquent toutefois de ne pas être retenues par le gouvernement. Voici pourquoi il faudrait les garder.
Rejeté à l’unanimité en commission, le budget 2025 de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée à partir du 28 octobre. Dans le viseur du gouvernement : les indemnisations des arrêts de travail et le remboursement des consultations médicales, ainsi que les pensions de retraite.
Les débats parlementaires sur la taxation des plus hauts revenus ont vu le gouvernement et les macronistes tout faire pour défendre une imposition a minima et temporaire des plus riches. Mais ils ont été mis en minorité par les oppositions à l’Assemblée nationale.
Les efforts budgétaires importants demandés par l’État aux collectivités locales pourraient avoir de lourds impacts économiques. Affaiblies par plusieurs réformes successives, elles vont devoir mettre un frein à leurs investissements.
Prônant la baisse des taxes et l’amaigrissement de l’État, le Rassemblement national avance ses pions pour les débats budgétaires avec assurance. Emmanuel Macron ayant donné au parti d’extrême droite un droit de vie ou de mort sur le gouvernement Barnier.
Faisant face à un déficit abyssal, le gouvernement a dévoilé jeudi un projet de loi de finances actionnant tous les leviers d’économies budgétaires possibles pour renflouer les caisses. Au risque de mettre l’économie française à terre…
Les économistes Anne-Laure Delatte et Shahin Vallée critiquent la « brutalité » et l’imprécision des coupes annoncées dans les dépenses publiques en 2025. Ils divergent néanmoins sur la crédibilité des propositions du Nouveau Front populaire.
Avec plus de 40 milliards d’euros de réduction dans les dépenses publiques, le gouvernement s’apprête à administrer une véritable saignée au pays. La Sécurité sociale et notamment les retraites seront privées de près de 15 milliards. À quoi s’ajoutent des hausses d’impôts ciblées.