Pour faire des économies, Michel Barnier envisage plusieurs mesures touchant directement les agents de la fonction publique. Un livre collectif, « La Haine des fonctionnaires », dénonce les stéréotypes mensongers sur ces agents.
Impôt sur les milliardaires, défiscalisation des pensions alimentaires, baisse des taxes sur l’électricité… L’Assemblée a voté une série de mesures intéressantes, qui risquent toutefois de ne pas être retenues par le gouvernement. Voici pourquoi il faudrait les garder.
Rejeté à l’unanimité en commission, le budget 2025 de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée à partir du 28 octobre. Dans le viseur du gouvernement : les indemnisations des arrêts de travail et le remboursement des consultations médicales, ainsi que les pensions de retraite.
Les débats parlementaires sur la taxation des plus hauts revenus ont vu le gouvernement et les macronistes tout faire pour défendre une imposition a minima et temporaire des plus riches. Mais ils ont été mis en minorité par les oppositions à l’Assemblée nationale.
Les efforts budgétaires importants demandés par l’État aux collectivités locales pourraient avoir de lourds impacts économiques. Affaiblies par plusieurs réformes successives, elles vont devoir mettre un frein à leurs investissements.
Prônant la baisse des taxes et l’amaigrissement de l’État, le Rassemblement national avance ses pions pour les débats budgétaires avec assurance. Emmanuel Macron ayant donné au parti d’extrême droite un droit de vie ou de mort sur le gouvernement Barnier.
Faisant face à un déficit abyssal, le gouvernement a dévoilé jeudi un projet de loi de finances actionnant tous les leviers d’économies budgétaires possibles pour renflouer les caisses. Au risque de mettre l’économie française à terre…
Les économistes Anne-Laure Delatte et Shahin Vallée critiquent la « brutalité » et l’imprécision des coupes annoncées dans les dépenses publiques en 2025. Ils divergent néanmoins sur la crédibilité des propositions du Nouveau Front populaire.
Avec plus de 40 milliards d’euros de réduction dans les dépenses publiques, le gouvernement s’apprête à administrer une véritable saignée au pays. La Sécurité sociale et notamment les retraites seront privées de près de 15 milliards. À quoi s’ajoutent des hausses d’impôts ciblées.
Michel Barnier a confirmé l’entrée de la France dans la logique austéritaire. Désormais, le cœur de toute politique économique semble être redevenu la baisse des déficits par la baisse des dépenses, malgré les leçons terribles du passé.
Le premier ministre a acté une rupture avec le refus du camp présidentiel des hausses d’impôts pour les plus riches. Cela étant dit, il promet de faire peser les deux tiers de l’effort budgétaire sur la dépense publique. En somme, de poursuivre l’austérité engagée.
Le nouveau premier ministre a transmis aux parlementaires les hypothèses sur lesquelles il se basera pour élaborer le budget 2025. Elles sont peu ou prou les mêmes que celles de son prédécesseur : trouver au moins 10 milliards d’euros d’économie. Les ministères du travail, du sport et de l’écologie sont ciblés.
Le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée et son rapporteur, Charles de Courson, se sont heurtés mardi 17 septembre au refus de l’exécutif de leur donner les documents budgétaires auxquels ils ont le droit d’accéder. Entretien.
En déniant aux dirigeants de la commission des finances de l’Assemblée le droit d’examiner les « lettres plafonds » préparant les choix budgétaires de 2025, le pouvoir franchit une sérieuse ligne rouge et abîme un pilier des démocraties parlementaires.
Les recettes ne rentrent plus dans les caisses de l’État, et montrent l’inconséquence des prévisions du gouvernement démissionnaire. Plutôt que de le reconnaître, Bruno Le Maire s’est enfermé, lundi 9 septembre, devant la commission des finances de l’Assemblée, dans le déni.
Informations financières dissimulées, budget d’austérité préétabli, nomination du futur gouvernement retardée… : le gouvernement démissionnaire fait tout pour imposer ses vues sur le futur budget 2025. Quand bien même il devrait, en théorie, ne plus être aux manettes.