Le traitement de l'endettement par davantage de dette conduit à un constat ignoré, celui du dernier Geneva Report : sept années de crise financière globale et le “deleveraging” (désendettement) n'a même pas encore commencé. Inquiétant.
Le gouvernement a dénoncé le contrat de partenariat public-privé signé en octobre 2011 pour percevoir l’écotaxe. Le ton monte entre la société Écomouv' et l’État pour évaluer le montant des indemnités. Les signataires de PPP redoutent que ce dossier ne crée un précédent.
Selon l'OFCE, les cadeaux sans précédent faits aux entreprises vont avoir un impact microscopique sur la croissance en 2015. Et cela ne compensera en rien les effets récessifs de la politique d'austérité mise en place pour les financer. Une politique économiquement absurde et socialement choquante.
Dans La scène de ce drame est le monde, Michel Camdessus livre avec retard des souvenirs très personnels des treize années passées à la tête du Fonds monétaire international. Un passé plein d'avenir, comme les crises financières.
Face à la menace d’une grève des transports routiers, la ministre du développement durable et le secrétaire d’État aux transports ont annoncé la suspension « sine die » de l’écotaxe. Reste à trouver des financements de substitution pour les infrastructures de transport.
L'Insee publie un « Point de conjoncture » alarmiste qui souligne les effets désastreux de la politique économique socialiste : l'austérité plonge le pays dans une situation d'anémie prolongée. L'étude aurait pu prendre pour titre : « No future ! »
Le gouvernement a renoncé à ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 % dès 2015. Mais en contrepartie, il est prêt à mener une politique d’austérité sans précédent. Le projet de loi de finances 2015 prévoit d’accentuer le grand transfert financier au profit des entreprises. Décryptage.
« Il y a un vrai désarroi dans le groupe socialiste sur une politique très éloignée de celle pour laquelle nous avons été élus. » Alors que le projet de budget est présenté, le député PS Pierre-Alain Muet critique la politique économique du gouvernement.
Été pourri, croissance en berne, sombre rentrée en perspective. Pour se remonter le moral, le chœur des pleureuses reprend sa rengaine favorite : toujours la faute aux « autres », l'Allemagne, la BCE, l'euro.
À la lumière des annonces faites par François Hollande mercredi 20 août, le député socialiste Pierre-Alain Muet, ancien conseiller économique de Lionel Jospin, fustige le discours univoque du gouvernement sur la politique de l'offre.
Que faire face au chômage et à la déflation ? Le gouvernement a choisi de clore tout débat. Pourtant, l’échec des politiques d’austérité en Europe est patent. La politique d’argent facile, menée par les États-Unis, est en train d’aboutir à la même impasse. Alors que l’économie européenne s’enfonce, il est urgent de poser toutes les questions et de rouvrir le débat avec la société.
Les prix ont baissé de 0,3 % en juillet, affirme l’Insee. Pourtant, les consommateurs disent n’avoir constaté aucun changement. Est-ce la traditionnelle différence de point de vue entre les économistes et les ménages, ou une déformation plus profonde de la réalité ?
Des gouvernements d’États délinquant ou voyou, à Buenos Aires et Moscou, sont rappelés à l'ordre par des décisions fondées sur le droit, le contrat et l'arbitrage. Faut-il s'en indigner ou s'en féliciter ? Parti pris.
Le loyer du partenariat public-privé, passé par Marseille avec Bouygues pour rénover son stade, présente comme toujours tous les signes du désastre financier. La ville a dû baisser le loyer fixe réclamé à l'OM. La part variable s'appuie sur les résultats du club. Il faudra une très, très bonne saison pour couvrir les loyers !
Un nouveau rapport, du Sénat cette fois, pointe les dangers des PPP. Ceux-ci entraînent un quasi-doublement des charges et préemptent les capacités budgétaires publiques sur des années. À défaut de les supprimer, les sénateurs demandent d’en limiter l’usage.
Pacte de responsabilité, CICE, remise en cause des droits sociaux, rien de tout cela ne constitue une rupture pour la gauche, à entendre Arnaud Montebourg. Le ministre de l’économie y voit au contraire les bases du « patriotisme économique».