Avocat de la Palestine, spécialiste du génocide, l’écrivain franco-britannique Philippe Sands décrypte ce que peut le droit face à l’agonie de Gaza, ainsi que l’avis historique de la Cour internationale de justice exigeant d’Israël la fin de l’occupation.
L’intellectuel Lokman Slim, le photographe Joe Bejjany, les colonels Joseph Skaff et Mounir Abou Rjeily ont été tués, l’un avant l’explosion du nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth, trois après. Aucun suspect n’a jamais été arrêté. Et nul ne sait exactement ce qu’ils avaient découvert.
Après dix mois à se déplacer dans la bande de Gaza, Mohamed et Hamza sont épuisés. Pour Mediapart, les deux Gazaouis se confient sur leur parcours, leur quotidien depuis le 7 octobre et la désolation qu’ils observent autour d’eux.
Depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza, l’armée israélienne a émis des dizaines d’ordre d’« évacuation », des déplacements forcés qui obligent la population à aller d’un endroit à l’autre sans répit. Nous avons enquêté sur ces exodes infligés.
Une vingtaine d’avocats, réunis dans un « bureau d’accusation », se battent pied à pied pour « maintenir le dossier en vie » et arriver jusqu’aux responsables de l’explosion du port de Beyrouth. Si son déclenchement n’est pas attribué, toutes les pistes conduisent vers Moscou et Damas.
Six jours après l’assassinat de son chef du bureau politique Ismaïl Haniyeh à Téhéran, les instances dirigeantes du mouvement islamique palestinien ont choisi pour le remplacer Yahya Sinouar, chef du Hamas dans la bande de Gaza.
L’ONG israélienne de défense des droits humains dénonce dans un rapport accablant un usage de la torture « systémique et institutionnalisé » dans les prisons israéliennes où sont détenus des Palestiniens.
Avec 35 mesures de dessaisissement et une inculpation, la classe politique et l’institution judiciaire s’acharnent contre le juge Bitar, chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth. Le magistrat a décidé de passer outre et de continuer ses investigations. Seul.
Après l’explosion qui a endeuillé et dévasté Beyrouth en 2020, les autorités ont multiplié fausses pistes et fausses informations. Même la destination du cargo porteur de la cargaison finalement destructrice était fictive. Mediapart a remonté son parcours depuis la Géorgie.
En tuant à Téhéran le chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et en visant un commandant important du Hezbollah à Beyrouth, Israël prend le risque d’enflammer toute la région et choisit de fermer la porte aux négociations. Éviter l’embrasement devient de plus en plus difficile.
Dans le quartier de Haret Hreik à Beyrouth, ciblé par une attaque meurtrière israélienne visant un haut commandant du Hezbollah, les habitants se préparent au pire.
Trois jours après l’attaque attribuée au Hezbollah qui a tué douze jeunes dans un village druze du Golan, le chercheur Thomas Vescovi rappelle le statut singulier de cette région occupée par Israël et avertit contre les récupérations possibles de ce drame.
L’un est le premier boxeur à se qualifier pour les JO et vit en Cisjordanie ; l’une est nageuse et a toujours vécu aux États-Unis ; un autre est judoka, réfugié, et n’a jamais mis les pieds dans son pays d’origine. Tous veulent envoyer un message de résilience et d’affirmation de leur identité palestinienne.
Quatorze factions palestiniennes, dont le Hamas et le Fatah, ont signé à Pékin un accord pour former un gouvernement palestinien unifié. Mais pour le chercheur palestinien Ghassan Khatib, les divergences profondes entre les deux partis ont de quoi doucher les espoirs.
Les tensions régionales ont franchi un cran supplémentaire avec l’attaque réussie d’un drone lancé par les houthis sur Tel-Aviv vendredi dernier et le bombardement, samedi, du port yéménite d’Hodeïda par les avions israéliens. Chacun s’attend à d’autres attaques.
Le club, autrefois installé dans la ville de Gaza, a été détruit par l’armée israélienne en décembre 2023. Mais Osama Ayoub, son fondateur, déplacé dans le camp d’Al-Mawasi, continue son combat : émanciper femmes et filles par la boxe.