La volonté américaine de reprendre les pourparlers sur le nucléaire iranien s’oppose au refus israélien de toute perspective d’un accord avec l’Iran, contre lequel Israël menace de livrer une guerre, même si les États-Unis y sont hostiles. Mais Tel-Aviv dispose-t-il des moyens de sa politique ?
Pour justifier sa décision d’interdire six ONG palestiniennes, le gouvernement israélien avait communiqué aux capitales européennes un rapport des services de sécurité intérieure destiné à démontrer leurs liens avec le terrorisme. Ce document, que publie Mediapart, était si peu crédible qu’il a eu l’effet inverse : les Européens ont confirmé leur soutien aux défenseurs des droits humains palestiniens.
Le logiciel espion de la société israélienne NSO a été utilisé pour surveiller les téléphones de six Palestiniens. Les concernés sont des fonctionnaires du ministère palestinien des affaires étrangères ou des défenseurs des droits de l’homme.
Des affrontements meurtriers ont opposé des partisans des partis chiites Amal et Hezbollah à des sympathisants du parti chrétien des Forces libanaises. Ces violences sont survenues en marge d’une manifestation contre le juge chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth.
Près de 700 institutions financières européennes sont impliquées dans le financement d’entreprises qui participent activement au développement des colonies israéliennes de Cisjordanie et Jérusalem-Est, vient de révéler une coalition d’ONG palestiniennes et européennes. Et les banques françaises ne sont pas les dernières…
Les coupures d’électricité, les pénuries d’essence et les ruptures de stock de médicaments se sont dangereusement aggravées au Liban depuis le début de l’été. La population tente comme elle le peut de s’adapter à cette nouvelle réalité.
Rejeté par son opinion publique et dépourvu de toute légitimité démocratique après quinze ans de pouvoir sans élections, le président palestinien s’apprête à abandonner les revendications historiques de son peuple en échange d’un illusoire projet de développement économique.
Les conséquences des interventions militaires américaines dans le monde sont connues : destructions, victimes civiles, régimes renversés ou soutenus... Elles laissent aussi de terribles traces environnementales, écologiques et sanitaires pour les populations, même quand les troupes se sont retirées.
Dans le nord-est syrien, contrôlé par les Forces démocratique syriennes, une alliance dominée par les Kurdes, la campagne de vaccination contre le Covid-19 diligentée par l’OMS se fait en collaboration avec le régime de Damas. Une menace pour les milliers de déplacés traqués par les forces de Bachar al-Assad.
Gel des réserves de change déposées aux États-Unis, assèchement des liquidités en dollars circulant dans le pays, suspension des aides accordées par le FMI… Le gouvernement américain a décidé d’utiliser toutes les armes financières à sa disposition face au pouvoir taliban. Celui-ci risque de n’avoir d’autre choix que de se précipiter dans les bras de la Chine.
Plusieurs manifestations se sont tenues à Beyrouth le 4 août en souvenir des victimes de l’explosion du port. Alors que l’enquête sur les causes de cette destruction piétine, les manifestants demandent la levée de l’immunité des responsables politiques mis en cause.
Alors que le sud du pays brûle, la minorité kurde est victime d’une série d’attaques racistes alimentées par des rumeurs sur son rôle dans les incendies. Erdogan semble lui-même y donner crédit. Le HDP, parti de gauche pro-kurde, est menacé d’interdiction. Un vent mauvais souffle sur la société turque.
Un an après l’explosion survenue à Beyrouth, l’enquête sur les causes du cataclysme piétine. Alors que le pays s’enfonce dans la crise économique, sociale et politique, Emmanuel Macron réunit mercredi une nouvelle conférence internationale.
Dans un contexte de grave crise de liquidités, l’État libanais arrive à peine à fournir de l’électricité quelques heures par jour. La situation devient critique pour la population. Aucun gouvernement n’a voulu s’attaquer aux pénuries d’un secteur miné par la corruption.
Élu le 18 juin à la présidence de la République islamique d’Iran, le religieux Seyyed Ebrahim Raïssi prendra ses fonctions le 3 août. Pour Jonathan Piron, spécialiste de l’Iran et coordinateur du pôle prospective d’Etopia, un centre de recherche indépendant basé à Bruxelles, les radicaux sont désormais en première ligne et ne pourront plus s’abriter derrière les modérés en cas d’échec face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
Elles ont rejoint la Syrie, puis l’État islamique, il y a plus de sept ans. Ces derniers jours, deux Françaises ont été expulsées par la Turquie vers Paris, dans le cadre du « protocole Cazeneuve », puis mises en examen et écrouées. D’autres vont suivre. Enquête.