C’est la quatrième fois qu’Israël cible la banlieue sud, bastion du Hezbollah, depuis le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste entré en vigueur fin novembre.
Un bateau a mis les voiles vers Gaza le 1er juin, dans l’espoir d’ouvrir une brèche dans le blocus israélien du territoire palestinien. L’équipage, qui compte notamment Rima Hassan et Greta Thunberg, cherche à se prémunir contre toute attaque israélienne.
Jean-Pierre Filiu a passé un mois à Gaza. Il publie « Un historien à Gaza », un récit qui mêle son témoignage, les voix des habitantes et habitants de Gaza et l’analyse de la guerre menée par Israël dans l’enclave. Il est l’invité d’« À l’air libre ».
Six mois après la chute du régime, l’ONG Caesar Files for Justice, réunie autour de Farid al-Mazhan, l’homme qui a documenté les exactions du régime Assad, a choisi Paris pour sortir de l’ombre. Son objectif : faire avancer la justice, l’un des plus grands défis de la Syrie post-Assad.
Pour le juriste syrien Abdulhay Sayed, le processus de justice transitionnelle doit être réalisé dans un esprit de transparence et de concertation. Il ne devra pas oublier, prévient-il, « les exactions commises par certains groupes armés ayant combattu le régime Assad ».
Le nouveau système de distribution voulu par Israël et les États-Unis tue ceux qu’il est censé sauver. Plus de 72 personnes ont été tuées et des centaines blessées depuis une semaine par des tirs de l’armée israélienne alors qu’elles attendaient les colis alimentaires.
Plus l’État d’Israël s’acharne à détruire la Palestine, plus le monde la reconnaît comme une cause universelle. C’est la lueur d’espoir dans ce désastre infini : fût-il tardif, un sursaut des consciences qui, pour l’avenir, sauve les principes d’humanité, de justice et d’égalité.
L’historienne Sophie Bessis alerte sur l’anéantissement en cours du peuple palestinien et s’attaque à la notion de « civilisation judéo-chrétienne », une imposture qui peut aider à expliquer le laisser-faire des pays occidentaux à Gaza.
Dans sa nouvelle chronique, la jeune journaliste et poétesse palestinienne Nour Elassy dit sa douleur ainsi que celle de sa génération de penser aujourd’hui à l’impensable : quitter Gaza. Car, en détruisant tous les possibles, Israël a d’ores et déjà réussi son plan d’expulsion forcée.
Israël a annoncé jeudi matin la création de 22 nouvelles colonies juives en Cisjordanie occupée, au risque de tendre un peu plus ses relations avec une bonne partie de la communauté internationale mises à mal par sa conduite de la guerre à Gaza.
Israël avait un plan pour distribuer une aide humanitaire en remplaçant l’ONU et les grandes ONG internationales. Déjà mal parti avec la fermeture de la principale organisation de substitution, censée prendre en charge l’aide, il s’est transformé mardi en véritable débâcle.
« Il n’y a pas de lait, pas de viande, pas d’œufs, pas de fromage, pas de fruits, pas de légumes. » Pas non plus d’eau potable ni de moyen de cuisson. Mediapart a recueilli les témoignages de Gazaouis enfermés dans une lutte pour se nourrir et nourrir leur famille.
Pendant des mois, les autorités politiques et militaires israéliennes ont planché sur un plan pour prendre le contrôle de la distribution de l’aide dans l’enclave palestinienne. Dès le départ, l’ONU et de grandes ONG internationales l’ont refusé. Dimanche, leur navire amiral s’est sabordé.
La fin d’une des plus anciennes guérillas d’origine marxiste-léniniste serait un événement. Si elle n’est pas encore acquise, le processus qui a été lancé s’inscrit dans une nouvelle donne au Moyen-Orient, qui pousse le pouvoir turc et le mouvement kurde à revoir leurs stratégies.
Parmi les millions d’habitants d’origine kurde de la plus grande ville de Turquie, la possibilité de la paix qui se dessine depuis plusieurs semaines est saluée. Beaucoup restent cependant circonspects sur ses chances réelles d’advenir, comme sur son contenu.