Douze bateaux sur la cinquantaine qui se dirigent vers l’enclave palestinienne ont été touchés par des tirs de drones dans la nuit de mardi à mercredi. « Ces 48 prochaines heures vont être critiques », alerte l’eurodéputée Emma Fourreau, tandis que Madrid et Rome envoient des navires les assister.
À l’Assemblée générale, l’ex-djihadiste devenu chef d’État a demandé la levée complète des sanctions qui pèsent encore sur la Syrie et s’est présenté comme le garant d’une politique étrangère d’apaisement, à l’opposé de celle des Assad.
Comment mettre fin à l’occupation israélienne ? Après la reconnaissance de la Palestine par la France et le Royaume-Uni notamment, des voix palestiniennes mettent en doute la solution à deux États, et rêvent d’autres modèles.
Protagoniste clé des scandales Karachi et Sarkozy-Kadhafi, l’intermédiaire Ziad Takieddine est mort, mardi 23 septembre, à l’hôpital, à Beyrouth. Deux jours avant le jugement du tribunal de Paris dans l’affaire des financements libyens.
Le Royaume-Uni a reconnu l’État de Palestine un peu plus d’un siècle après en être devenu la puissance mandataire. L’historien Henry Laurens revient sur son bilan puis sur son progressif effacement diplomatique, et pointe les motivations intérieures du premier ministre britannique.
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a confirmé sa décision et esquissé les contours d’une hypothétique paix au Proche-Orient. Des mots applaudis mais suspendus, minés par l’hostilité américaine et israélienne.
Le premier ministre israélien a apeuré les milieux économiques en évoquant un destin solitaire et militarisé pour son pays. Une façon d’assumer une logique martiale, destructrice du projet national palestinien.
La bande de Gaza est annihilée, la Cisjordanie amputée et morcelée, Jérusalem annexée. Depuis des décennies, Israël s’emploie à créer une réalité qui rend impossible l’établissement d’un État palestinien viable, en dépit de sa reconnaissance de plus en plus large.
À l’appel de plusieurs syndicats, des grèves et des blocages étaient également organisés. Des associations catholiques prévoient par ailleurs lundi soir, dans la capitale italienne, une veillée de solidarité et de prières.
Deux jours après l’entrée des chars israéliens dans la ville palestinienne, des centaines de milliers de personnes fuient. Mais beaucoup ne le peuvent pas, ou ne le veulent pas. Entre chaos et panique, les habitant·es tentent de survivre. Récits recueillis depuis l’enclave.
Wajd, 4 ans, et Amer, 2 ans, incarnent l’enfance fracassée à Gaza. Gravement blessés, traumatisés par les bombes, la famine, ils sont arrivés à Paris la veille du gel, le 1er août, de l’accueil des réfugiés gazaouis par la France. Un gel qui n’est toujours pas levé.
Gaza encore et toujours bombardée : le projet messianique et raciste d’Israël d’anéantir la bande de Gaza est en cours. Pour le contrer ? Il faut des sanctions efficaces et urgentes, martèlent Leïla Shahid, Rami Abou Jamous, Nadav Lapid, Vincent Lemire et Carine Fouteau dans « À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart.
« Gaza est en feu », se réjouissait mardi matin le ministre de la défense israélien, avant que deux divisions de l’armée pénètrent dans la ville du nord de la bande. Le jour même, des enquêteurs de l’ONU concluaient à la perpétration d’un « génocide » à Gaza par l’État hébreu.
Chaque jour, des Palestiniens meurent ou sont blessés dans la bande de Gaza en essayant de se procurer de quoi manger. Pour qu’ils et elles ne soient pas que des chiffres, Mediapart a recueilli la parole de victimes et de proches. Leur témoignage met au jour un système qui tue.
La frappe israélienne visant des responsables du Hamas dans la capitale du Qatar a suscité la sidération dans les pays de la péninsule Arabique. Plus encore que l’attitude d’Israël, le soutien au moins implicite des États-Unis à cette attaque bouleverse les équilibres.
« L’élément le plus marquant » du bombardement israélien contre des responsables du Hamas au Qatar, mardi 9 septembre, « est probablement la trahison américaine » vis-à-vis de Doha, estime la chercheuse Leila Seurat, qui analyse ses implications et ses motivations. Entretien.