La grille de l’affrontement religieux entre chiites et sunnites ne permet pas, seule, de décrypter le chaos qui règne aujourd’hui au Yémen. Les raids de l’aviation de l’Arabie saoudite et de ses alliés, qui ont plongé le pays dans une situation humanitaire désastreuse, ne sont pas une solution à la crise.
Dans Au nom du temple (qui a été diffusé le 31 mars sur France 2), Charles Enderlin, correspondant de la chaîne à Jérusalem, livre les résultats de son enquête sur la montée en puissance du messianisme juif. Un éclairage salutaire sur les forces qui ont aidé Netanyahou à remporter les dernières élections et à se maintenir au pouvoir. À voir en intégralité sur Mediapart.
Ouvert depuis un siècle, le dialogue tantôt cordial – comme cette semaine lors de la visite d'État d'Erdogan à Téhéran – tantôt tendu entre les deux pays est l’un des rares facteurs d’apaisement dans la région, et pourrait offrir une solution politique de sortie de crise au conflit yéménite.
L’accord-cadre conclu jeudi à Lausanne entre l’Iran et ses interlocuteurs ne résout rien pour l’instant. Mais parce qu'il laisse espérer un nouveau Proche-Orient, il se heurte à l'hostilité revendiquée d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe. Ces adversaires ont jusqu'à juin pour le faire échouer.
Au Yémen et face à l’Iran, l’Arabie saoudite a mis en œuvre une réplique en grand de son intervention à Bahreïn pour écraser le mouvement révolutionnaire en 2011. Un processus qui va modifier les rapports de force régionaux pour la décennie à venir.
France 2 a diffusé mardi soir le documentaire de son correspondant à Jérusalem Charles Enderlin, sur la montée en puissance du messianisme juif. Un éclairage salutaire sur les forces qui ont aidé Netanyahou à remporter les dernières élections et à se maintenir au pouvoir.
Selon un rapport confidentiel rédigé par les diplomates de l’Union européenne à Jérusalem, que Mediapart s’est procuré, la tension dans la ville n’a jamais été aussi forte depuis 1967. Si la politique de discrimination et de colonisation menée par Israël se poursuit, ce sont les bases mêmes d’une solution pacifique qui seront détruites. Il est peut-être encore temps d’agir, mais l’Europe doit faire preuve de courage.
L’entrée en guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, plongé dans la guerre civile, ouvre un nouveau front au Moyen-Orient dans la lutte que se livrent Riyad et Téhéran. L'Iran soutient la rébellion houthiste dont l'offensive met fin à un dialogue national qui laissait espérer un horizon pacifié.
Le premier ministre israélien vient d’envoyer à Paris une délégation «de haut niveau». Objectif: encourager Laurent Fabius à conserver une position très ferme dans les négociations qui vont reprendre sur le nucléaire iranien. La France a la position la plus dure, en désaccord avec l'administration Obama.
Ancien directeur adjoint du Mossad, le service de renseignement israélien, le général à la retraite Amiram Levin fustige le dogme du tout sécuritaire défendu par Benjamin Netanyahou et estime qu’il est temps pour Israël de négocier pour permettre la création d’un État palestinien.
En se mobilisant massivement et en votant pour le parti de droite, le Likoud, les Israéliens ont envoyé un message clair de soutien à Benjamin Netanyahou et à sa politique de guerre permanente. « Tant que je serai premier ministre, il n’y aura pas d’État palestinien », avait déclaré le leader du Likoud la veille du scrutin.
Benjamin Netanyahou sera-t-il encore premier ministre, après six années passées au pouvoir ? Les élections législatives israéliennes se tiennent ce mardi 17 mars. Quels en sont les enjeux, alors que les négociations israélo-palestiniennes sont à l’arrêt et que le « processus de paix » est en ruines ? Pierre Puchot a répondu à vos questions.
Alors que le conflit avec les Palestiniens a été le grand absent de cette campagne électorale, la référence au sionisme s'est révélée omniprésente. D’où provient cette obsession identitaire, près de 70 ans après la fondation de l’État d’Israël ? Entretien avec l'analyste politique israélien Ofer Zalzberg.
Les élections israéliennes ont lieu mardi. Quels que soient les résultats, aucune hypothèse, pas même une coalition entre les deux partis antagonistes, Union sioniste et Likoud, n'est à exclure. Benjamin Netanyahou peut encore espérer être reconduit au poste de premier ministre malgré son rejet par une large partie de l'électorat. Derniers jours de campagne, à Tel-Aviv et Jérusalem.
Ce peut être un espoir dans un horizon bien sombre. À l’issue des élections israéliennes du 17 mars, la troisième force du pays pourrait bien être la « Joint List », formée à partir de l’union des partis arabes mais qui compte également des candidats juifs. De quoi faire entendre une troisième voix, derrière le Likoud et l'Union sioniste ? Entretien avec la candidate Ayda Touma Souleman.
Des dizaines d'associations appellent à une manifestation de solidarité avec le peuple syrien, samedi 14 mars à Paris. Après quatre années de guerre, plus de 630 000 Syriens ont trouvé refuge en Jordanie. Pour la première fois depuis l'époque des réfugiés palestiniens, un pays arabe a accepté que des camps soient construits sur son sol par le Haut-Commissariat aux réfugiés. C'est un moyen pour le royaume de se protéger. Ultramodernes, ils ne sont néanmoins pas la panacée.