«Gauche-islamistes, pourquoi tant de haine?»: c'est le thème d'un colloque qui vient de se tenir à Aix-en-Provence. Il a réuni des acteurs de ces deux forces dans le monde arabe. Une rencontre importante alors que tous ces mouvements font aujourd’hui les frais de la politique toute répressive égypto-saoudienne depuis le coup d’État contre le président Morsi au Caire en juillet 2013.
En posant son fils comme successeur direct, et en se séparant dans le même temps de son ministre des affaires étrangères, le roi montre sa volonté de confisquer le pouvoir au profit d'un seul clan, dans un contexte régional bouleversé par l'engagement saoudien au Yémen.
Environ 250 000 travailleuses étrangères sont employées dans des familles libanaises sans qu'un cadre légal ne réglemente leur emploi. Depuis janvier, un nouveau syndicat se bat pour leurs droits : une première dans le monde arabe.
Fille d'Annie Kriegel, épouse de Charles Enderlin, Danièle Kriegel est d'abord elle-même : une femme journaliste, vivant en Israël depuis 1980. Elle recoud la trame de sa vie dans un livre épatant : La Moustache de Staline.
La grille de l’affrontement religieux entre chiites et sunnites ne permet pas, seule, de décrypter le chaos qui règne aujourd’hui au Yémen. Les raids de l’aviation de l’Arabie saoudite et de ses alliés, qui ont plongé le pays dans une situation humanitaire désastreuse, ne sont pas une solution à la crise.
Dans Au nom du temple (qui a été diffusé le 31 mars sur France 2), Charles Enderlin, correspondant de la chaîne à Jérusalem, livre les résultats de son enquête sur la montée en puissance du messianisme juif. Un éclairage salutaire sur les forces qui ont aidé Netanyahou à remporter les dernières élections et à se maintenir au pouvoir. À voir en intégralité sur Mediapart.
Ouvert depuis un siècle, le dialogue tantôt cordial – comme cette semaine lors de la visite d'État d'Erdogan à Téhéran – tantôt tendu entre les deux pays est l’un des rares facteurs d’apaisement dans la région, et pourrait offrir une solution politique de sortie de crise au conflit yéménite.
L’accord-cadre conclu jeudi à Lausanne entre l’Iran et ses interlocuteurs ne résout rien pour l’instant. Mais parce qu'il laisse espérer un nouveau Proche-Orient, il se heurte à l'hostilité revendiquée d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe. Ces adversaires ont jusqu'à juin pour le faire échouer.
Au Yémen et face à l’Iran, l’Arabie saoudite a mis en œuvre une réplique en grand de son intervention à Bahreïn pour écraser le mouvement révolutionnaire en 2011. Un processus qui va modifier les rapports de force régionaux pour la décennie à venir.
France 2 a diffusé mardi soir le documentaire de son correspondant à Jérusalem Charles Enderlin, sur la montée en puissance du messianisme juif. Un éclairage salutaire sur les forces qui ont aidé Netanyahou à remporter les dernières élections et à se maintenir au pouvoir.
Selon un rapport confidentiel rédigé par les diplomates de l’Union européenne à Jérusalem, que Mediapart s’est procuré, la tension dans la ville n’a jamais été aussi forte depuis 1967. Si la politique de discrimination et de colonisation menée par Israël se poursuit, ce sont les bases mêmes d’une solution pacifique qui seront détruites. Il est peut-être encore temps d’agir, mais l’Europe doit faire preuve de courage.
L’entrée en guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, plongé dans la guerre civile, ouvre un nouveau front au Moyen-Orient dans la lutte que se livrent Riyad et Téhéran. L'Iran soutient la rébellion houthiste dont l'offensive met fin à un dialogue national qui laissait espérer un horizon pacifié.
Le premier ministre israélien vient d’envoyer à Paris une délégation «de haut niveau». Objectif: encourager Laurent Fabius à conserver une position très ferme dans les négociations qui vont reprendre sur le nucléaire iranien. La France a la position la plus dure, en désaccord avec l'administration Obama.
Ancien directeur adjoint du Mossad, le service de renseignement israélien, le général à la retraite Amiram Levin fustige le dogme du tout sécuritaire défendu par Benjamin Netanyahou et estime qu’il est temps pour Israël de négocier pour permettre la création d’un État palestinien.
En se mobilisant massivement et en votant pour le parti de droite, le Likoud, les Israéliens ont envoyé un message clair de soutien à Benjamin Netanyahou et à sa politique de guerre permanente. « Tant que je serai premier ministre, il n’y aura pas d’État palestinien », avait déclaré le leader du Likoud la veille du scrutin.
Benjamin Netanyahou sera-t-il encore premier ministre, après six années passées au pouvoir ? Les élections législatives israéliennes se tiennent ce mardi 17 mars. Quels en sont les enjeux, alors que les négociations israélo-palestiniennes sont à l’arrêt et que le « processus de paix » est en ruines ? Pierre Puchot a répondu à vos questions.