L'hostilité d'Israël, des conservateurs iraniens, des républicains américains et des monarchies du Golfe depuis la signature d'un accord-cadre le 2 avril n'a pas suffi : un accord final a été signé mardi 14 juillet à Vienne. Le premier ministre israélien parle d'une « erreur grave aux conséquences historiques ».
Un an après le début de l'opération Bordure protectrice, lancée par l'armée israélienne contre Gaza, et qui aura fait plus de 2 000 morts, Jason Cone, directeur général de Médecins sans frontières (MSF) aux États-Unis, témoigne des difficultés croissantes de la population palestinienne à vivre sous un régime d'occupation, en Cisjordanie, ou à subir un blocus, à Gaza.
Émir de brigade en Irak et frère d’un haut cadre de l’État islamique, Ali Harzi, Tunisien, a été abattu le 22 juin dans une frappe aérienne américaine sur Mossoul (Irak). Parcours d'un djihadiste.
Spécialiste de la mouvance djihadiste, Wassim Nasr bat en brèche l’idée d’une offensive concertée de l’État islamique, de la Somalie au Koweït, de la Tunisie à la France. Il estime en outre que les États occidentaux, dont la France, font le lit du djihadisme en préférant les dictatures aux forces issues des scrutins démocratiques. Entretien.
Depuis le déclenchement de l’opération militaire saoudienne le 26 mars, plus de 2 600 personnes sont mortes au Yémen, selon l'ONU, et la situation humanitaire y est catastrophique. Alors que les pourparlers se poursuivent à Genève, 500 000 Yéménites forcés de quitter leurs logements sont sans ressources.
En Syrie, en Irak, la progression des djihadistes de l’EI continue de mettre à nu la vacuité des choix de la coalition internationale. Longtemps en poste à Damas, Peter Harling, de l'International Crisis group, analyse ce fiasco comme une absence de stratégie, non pas militaire, mais de reconstruction du pays. « On ne se pose pas le problème du jour d’après », estime le chercheur.
Fort de ses moyens militaires et financiers, le califat d’Abou Bakr al-Baghdadi exploite les hésitations et les contradictions de la coalition internationale antiterroriste pour imposer son « ordre islamique » et affirmer sa puissance militaire. Au point de menacer Damas ?
Avec 13 % des suffrages et 80 députés obtenus lors des élections législatives du 7 juin, le Parti démocratique des peuples (HDP) a brisé l’ambition du président Recep Tayyip Erdogan de se façonner une constitution à sa mesure. Il fait émerger une vraie force de gauche qui ne se réduit pas à son qualificatif habituel de « parti kurde ».
Orange est associé à la compagnie israélienne de télécommunications Partner, qui opère dans les Territoires palestiniens occupés. Se disant « prêt à abandonner » ces liens, le PDG du groupe français a dû faire marche arrière sous les pressions du gouvernement israélien et de Laurent Fabius, qui oublie les engagements constants de la France.
Emprisonné durant 16 années dans les geôles du régime, l'intellectuel syrien Yassin Al Haj Saleh raconte dans un livre l’horreur de Palmyre, qui dit tant de ce régime des Assad dont les révolutionnaires tentent de venir à bout depuis 2011. Mediapart en publie les bonnes feuilles.
Le vote du dimanche 7 juin pour renouveler le parlement pourrait bouleverser l’échiquier politique du pays. Si Erdogan perd, il sera confronté à une réelle opposition parlementaire. S'il gagne, il obtiendra un feu vert pour un régime taillé à sa démesure.
Face à la construction d’une zone d’influence à cheval sur l'Irak et la Syrie, la coalition d'une vingtaine de pays engagée contre l'Etat islamique demeure prisonnière d'un cadre étatique obsolète. Paris accueille ce mardi une nouvelle réunion alors que, depuis un an, les échecs s'accumulent. Sur le terrain, la crise humanitaire s’accentue.
Les Turcs élisent leurs députés le 7 juin. Pour l’intellectuel turc Ahmet Insel, le cadre de cette élection pourrait bien rapprocher le président turc de son modèle : la Russie de Poutine.
Au cours de la dernière décennie, des dizaines de milliers de migrants africains sont entrés illégalement en Israël pour fuir la violence et la misère de leur pays. Dans l’impossibilité de les expulser, le gouvernement a durci sa politique et leur force la main pour qu’ils quittent le territoire.
L’organisation de l’État islamique a investi le site archéologique de Palmyre jeudi 21 mai. Cette victoire stratégique, accompagnée de multiples exécutions et exactions, fait aussi peser une lourde menace sur le patrimoine archéologique de cette cité. Décryptage avec l’historienne Annie Sartre.
En intervenant en Syrie comme en Irak, l'Iran cherche d'abord à protéger ses frontières. La lutte contre l'État islamique, l’organisation d’al-Baghdadi, n'arrive en réalité qu'au second plan.