En dépit des tentatives du gouvernement israélien pour éviter sa démolition, l’avant-poste illégal d’Amona, construit en 1996 sur des terres palestiniennes, doit être évacué d’ici au 25 décembre prochain.
Déjà confrontés à une inflation galopante, les Égyptiens s’attendent au pire après la dévaluation officielle de leur monnaie et la baisse de certaines subventions. Un marasme économique qui fait redouter au régime de Sissi des tensions sociales.
Le premier ministre israélien accueille l’élection de Donald Trump comme une bonne nouvelle pour Israël. Mais des experts s’inquiètent de la proximité du républicain avec Vladimir Poutine.
Lorsqu’il aborde le Moyen-Orient, Trump se contredit souvent, prône le laisser-faire et veut déléguer à Poutine la question syrienne. Ce désengagement ne signifie qu’une chose : encore plus de guerre et une situation à venir toujours plus chaotique.
Le ministre israélien de la défense menace de débarrasser la bande de Gaza du Hamas et de transférer les Arabes israéliens dans un futur État palestinien.
Trois jours ont suffi pour donner aux Turcs le sentiment d’entrer dans une nouvelle phase de leur histoire. Mise au pas des universités, arrestation des dirigeants du quotidien Cumhuriyet, les autorités d’Ankara ont confirmé que les voix dissidentes ne seraient plus tolérées.
Après deux ans et demi sans chef d’État, le parlement a élu Michel Aoun, grâce au soutien affiché par Saad Hariri, chef du parti politique le Courant du futur et de la majorité au Parlement.
Hollande a appelé mardi à « anticiper les conséquences de la chute de Mossoul », mettant en garde contre « le retour des djihadistes étrangers ». La chute de Mossoul puis du califat entraînera tôt ou tard l’avènement de la stratégie d’internationalisation de la terreur de l’État islamique, tenté de se concentrer contre l’Occident.
L’envolée des statistiques carcérales – près de 200 000 places de prison – n’a pas attendu la tentative de putsch de juillet et la répression d’Ankara. Ce pays a fait le choix, non dénué d’arrière-pensées économiques, du « tout-prison ».
Depuis un an, les médias officiels produisent à la chaîne des reportages sur la Syrie avec un récit unique: une Russie en guerre contre le terrorisme international et œuvrant pour la «réconciliation» du peuple syrien.
Directrice juridique de Médecins sans frontières, Françoise Bouchet-Saulnier pense que les menaces occidentales de faire juger Bachar al-Assad par la justice pénale internationale pour ses crimes de guerre ne sont pas crédibles. Pour elle, le droit humanitaire en Syrie est mort dès 2011.
L’offensive militaire pour reprendre à l’État islamique la deuxième ville d’Irak, Mossoul, est sur le point d’être déclenchée. Mais la coalition doit auparavant démêler un écheveau politique d’affrontements et de rivalités entre Kurdes, Turcs, chiites et différents clans sunnites. De notre envoyé spécial.
Pendant que l’aviation russe continue de bombarder Alep, l’ex-front Al-Nusra remonte en puissance, ce qui complique encore un peu plus le paysage politico-militaire syrien.
Manque d’emplois adaptés aux qualifications, crise du logement, problèmes d’éducation : les Français juifs, immigrés ces dernières années en Israël pour fuir l’antisémitisme et la menace terroriste, sont déçus. Résultat : la France, qui a été pendant trois ans le plus gros fournisseur de nouveaux immigrants à Israël, est désormais dépassée par l’Ukraine.
Les habitants des quartiers est d’Alep se terrent et meurent quotidiennement sous les bombes des forces syriennes et de l’armée russe. Samedi 2 octobre, le centre de traumatologie de la ville a été détruit, portant à quatre le nombre d’hôpitaux visés. Totalement impuissante, l’ONU dénonce des crimes de guerre et poursuit son travail de documentation.
Obama l’a dit : l’offensive contre la deuxième ville d’Irak, prise il y a deux ans par l’État islamique, est imminente. Alors que les forces de la coalition convergent pour achever l’encerclement de la ville, où en est la lutte contre l’État islamique ? L’EI combattra-t-il seulement, ou choisira-t-il de préserver son capital militaire ? Entretien avec la chercheuse Loulouwa Al-Rachid.