À Gaza sous les bombes comme en Cisjordanie occupée, l’eau est devenue un enjeu crucial, et le conflit met en évidence une injustice majeure dans l’accès à cette ressource vitale. Entretien avec l’hydrologue Julie Trottier, chercheuse au CNRS.
Après l’assassinat du numéro deux du Hamas à Beyrouth, mardi, le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah a assuré dans un discours que son parti est prêt à un « combat sans limites » ni « règles » si l’État hébreu souhaitait la guerre.
Désavoué par la haute instance judiciaire qui a invalidé sa réforme judiciaire, critiqué pour sa conduite erratique de la guerre contre le Hamas… Benyamin Nétanyahou n’a jamais été aussi impopulaire. Il a le choix entre la démission et la fuite en avant.
D’ordre militaire en ordre militaire, les autorités israéliennes ne cessent de pousser les habitants de Gaza vers le sud de l’enclave. En trois mois, ce sont près de deux millions de personnes qui ont subi des déplacements forcés successifs. Un écho, dans les mémoires, de l’épuration ethnique de 1948.
Dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, la violence des colons est telle que des bergers palestiniens appellent à l’aide des militants israéliens anti-occupation pour les protéger, ainsi que leurs troupeaux. Comme Sigal Harari, que Mediapart a suivie.
Harcèlement, expropriations, oliviers arrachés… Depuis le 7 octobre, les agriculteurs palestiniens subissent une violence exacerbée des colons mais aussi de l’armée israélienne. Reportage à travers la Cisjordanie.
La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, estime que la situation à Gaza « se dégrade d’heure en heure ». Elle revient sur les termes de « génocide » et de « nettoyage ethnique » pour qualifier les actions menées par Israël.
Après l’annonce du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de l’intensification des combats à Gaza, le personnel humanitaire alerte sur la catastrophe dans l’enclave. La coordinatrice des opérations MSF à Gaza et la porte-parole de l’UNRWA témoignent.
Les colons sont près de 475 000 à vivre en Cisjordanie occupée. Depuis le 7 octobre, ils multiplient les attaques contre les Palestiniens en toute impunité. Reportage auprès de ceux qui assument, avec l’aval du gouvernement israélien, une colonisation sans fin.
Le premier ministre israélien a annoncé le jour de Noël une nouvelle intensification des frappes à Gaza. Après la guerre, il devra répondre de sa responsabilité dans les choix qui viennent d’exposer Israël à un traumatisme historique et la population palestinienne à un carnage barbare.
Qu’est-ce que la Palestine dit au monde quand, menant une guerre génocidaire à Gaza, l’État d’Israël veut en détruire jusqu’à l’idée même ? C’est la question que nous avons posée à Elias Sanbar, son porte-parole inlassable, à rebours des simplismes et des sectarismes.
Pour alléger la pression militaire israélienne sur le mouvement palestinien, Téhéran mise sur une coordination des attaques de ses auxiliaires et alliés sur différents fronts, tout en s’efforçant d’éviter un embrasement régional. Le régime iranien estime qu’Israël a d’ores et déjà été vaincu.
Unanimement critiqué dans les territoires palestiniens, le texte voté vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU, sur lequel les États-Unies et la Russie se sont abstenus, n’appelle pas à l’arrêt de l’offensive israélienne à Gaza. Les organisations humanitaires dénoncent une hypocrisie.
En Cisjordanie occupée, les attaques de colons contre des Palestiniens se multiplient ainsi que les raids israéliens contre des localités arabes. Selon une récente enquête, le soutien au mouvement islamiste a considérablement augmenté.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté son premier texte commun pour demander l’acheminement « à grande échelle » d’aide humanitaire dans le territoire assiégé. Mais il ne demande pas de cessez-le-feu immédiat, alors que bombardements et opérations au sol de l’armée israélienne se poursuivent à Gaza.
Les vidéos filmées et diffusées par des soldats israéliens montrant des personnes arrêtées par l’armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza suscitent l’indignation quant au traitement réservé aux prisonniers palestiniens. Des témoignages d’hommes libérés renforcent l’inquiétude.