Les troupes terrestres israéliennes ont commencé leur conquête de la ville de Gaza. Les habitants attendent le dernier moment pour quitter leurs quartiers, refusant de nouvelles errances vers un sud déjà surpeuplé.
Le gouvernement Nétanyahou a approuvé la construction de 3 400 logements dans une zone baptisée E1, coupant la Cisjordanie en deux et oblitérant toute possibilité d’y établir un État palestinien viable. Les États-Unis ont indiqué qu’ils ne s’opposaient pas au plan.
Le premier ministre israélien a envoyé un courrier violent au président français. Son analyse « est erronée, abjecte et ne demeurera pas sans réponse », a répliqué la présidence française. L’Autorité palestinienne « considère cette attaque comme injustifiée et hostile à la paix ».
« La balle est désormais dans le camp israélien », a déclaré lundi le directeur des services de renseignement égyptiens, dont le pays fait partie des médiateurs. Le premier ministre israélien estime pour sa part que le Hamas est sous une « pression atomique ».
Les familles des otages appellent à bloquer le pays ce 17 août, contre la décision d’occuper entièrement la bande de Gaza. Un épisode de plus dans la bataille qui oppose une partie de l’opinion à un premier ministre imperturbable. Radiographie d’une opposition en déshérence stratégique.
Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité nationale d’Israël, a diffusé une vidéo dans laquelle il prend à partie Marwan Barghouti, un des leaders du Fatah détenu par Israël depuis 2002. L’Autorité palestinienne dénonce « une provocation sans précédent ».
Selon l’OMS, au moins 12 000 personnes malades attendent pour sortir de la bande de Gaza. Mira Hamdan est l’une d’entre elles. Une petite fille de 10 ans à qui la France ne répond plus. Son père raconte, en vidéo, l’insoutenable attente.
Israël a revendiqué l’assassinat, le 10 août, de six journalistes palestiniens à Gaza, assimilant l’un d’entre eux à un terroriste. Ils étaient parmi les derniers, après un massacre sans précédent de professionnels de l’information par l’armée israélienne.
L’armée israélienne a annoncé avoir ciblé la tente où ils se trouvaient devant l’hôpital Al-Shifa. Plus de 200 journalistes et professionnels des médias palestiniens ont été tués depuis le 7-Octobre.
Le blocage des évacuations des Gazaoui·es vers la France ne date pas de la découverte des posts antisémites d’une étudiante gazaouie. Des familles d’universitaires et d’artistes, bénéficiaires du programme Pause, attendent depuis trois mois, de façon incompréhensible.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, au moins 12 000 patients sont inscrits sur des listes pour sortir de la bande de Gaza. Parmi eux, Yazan Wadi, 7 ans, et Mira Hamdan, 10 ans, soutenus par MSF et à qui la France ne répond plus. Récit en texte et vidéo.
Après avoir sécurisé les premières preuves officielles de la barbarie du régime syrien et leur famille, Farid al-Mazhan, alias César, et son beau-frère Ussama Othman, alias Sami, lancent la bataille pour dénoncer la réalité de leur pays. Un combat qui ne s’arrête pas.
Les autorités israéliennes veulent vider la ville où survivent près d’un million de Palestiniens d’ici au 7 octobre. Nétanyahou a fait part de son souhait d’occuper militairement la bande de Gaza sans l’administrer. L’ONU demande à Israël de « stopper immédiatement » ses plans.
Passeur des preuves de la torture que lui transmettait Farid al-Mazhan alias César, Ussama Uthman a risqué sa vie pour que le monde soit témoin des atrocités commises dans les geôles de Bachar al-Assad. Mediapart l’a rencontré, avec sa femme Khawla qui a aussi joué un rôle crucial.
Fortement critiqué à l’extérieur et à l’intérieur d’Israël, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou veut lancer la réoccupation complète de la bande de Gaza. Alors même qu’une partie de l’ancienne élite militaire et diplomatique en appelle directement à Donald Trump pour faire cesser la guerre.
Les ministres ont voté à l’unanimité le limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara le 4 août. La Cour suprême a immédiatement bloqué la décision et examinera des recours de l’opposition d’ici trente jours.