« Au Kurdistan iranien, il y a toujours eu une dynamique féministe », souligne Somayeh Rostampour, chercheuse à Paris 8 et spécialiste du féminisme kurde. Pour elle, le pays est désormais « uni pour faire chuter le régime » de Téhéran.
De nombreuses manifestantes fuient la répression extrême de la République islamique d’Iran et trouvent refuge au Kurdistan d’Irak, voisin. Plusieurs rejoignent une autre guerre aux côtés des peshmergas : la résistance kurde contre Téhéran et son combat pour l’autonomie.
Sous la pression de la rue, le premier ministre israélien a gelé temporairement son projet de réforme de la justice. La grève générale est levée, les militants rassurés, mais peu considèrent cette « pause » comme une réelle victoire.
Mobilisée depuis douze semaines contre la « réforme judiciaire » de Nétanyahou et son rêve de régime « illibéral », la société civile israélienne a reçu le renfort de nombreux militaires et de la centrale syndicale Histadrout. Lundi soir, le premier ministre a annoncé le report de l’examen du projet.
Le Guide suprême Ali Khamenei a reconnu la réalité des attaques au gaz qui ont conduit à l’hospitalisation de plus de 5 000 lycéennes, collégiennes ou écolières. Leurs auteurs chercheraient aussi à imposer un rapport de force dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir.
En envahissant l’Irak en 2003 sur un mensonge, les États-Unis ont ouvert l’une des périodes les plus sanglantes du pays et provoqué un désastre dont le peuple irakien continue, vingt ans plus tard, de subir les conséquences. Reportage dans un camp-prison où s’entassent les enfants apatrides de Daech.
Aux abords de la grande ville palestinienne d’Hébron, la colonie juive de Kiryat Arba est le fief du nouveau ministre d’extrême droite de la sécurité, Itamar Ben Gvir, et une matrice de la colonisation en Cisjordanie.
Trois militants du Djihad islamique ont été tués par un commando israélien, jeudi 9 mars, au sud de Jénine. Et le mouvement s’est ensuite « félicité » de l’attentat ayant touché Tel-Aviv quelques heures après. Derniers épisodes en date d’un affrontement accru entre Israël et une organisation armée qui a le vent en poupe, à Gaza mais aussi en Cisjordanie.
Kemal Kiliçdaroğlu, chef du Parti du peuple, a été désigné candidat à l’élection présidentielle prévue en mai, qui l’opposera au président sortant, par une coalition de six partis. Le chercheur Max-Valentin Robert revient sur son profil politique et les obstacles auxquels il fera face.
Ces hommes et ces femmes ont grandi dans les décombres de l’opération « Rempart » qui, il y a vingt ans, avait rasé des pans entiers des grandes villes palestiniennes de Cisjordanie. Reportage à Naplouse et à Jénine, où l’armée israélienne a opéré, mardi 7 mars, un nouveau raid meurtrier.
La société israélienne est-elle en voie d’implosion, alors que les manifestations contre la « révolution » institutionnelle voulue par le nouveau gouvernement Nétanyahou ne faiblissent pas et que celui-ci renvoie dos à dos les colons extrémistes et les « anarchistes » de Tel-Aviv ? Paroles de manifestants à Tel-Aviv, où 150 000 personnes ont défilé samedi soir.
« Maintenant nous avons réussi, c’est nous qui sommes au pouvoir. » Quelques jours après la mise à feu et à sang d’un bourg palestinien près de Naplouse par des colons israéliens, plongée parmi certaines des implantations les plus dures du territoire, à la rencontre de ceux qui croient en la « Judée-Samarie » coûte que coûte, quel qu’en soit le prix humain.
Bachar al-Assad veut profiter de l’effet d’aubaine que représente à ses yeux le tremblement de terre pour sortir de son statut de paria. S’il a marqué des points, le chemin pour quitter son isolement reste encore long et un rapprochement avec Riyad irréaliste.
Un millier de jeunes filles ont été victimes d’attaques au gaz dans leurs établissements scolaires, à travers tout le pays. Le régime a fini par reconnaître ces agressions, perpétrées, semble-t-il, par des « groupes de vigilants » islamistes, mais paraît peu disposé à mener l’enquête.
Des dizaines d’ONG syriennes d’aide humanitaire demandent l’ouverture d’une enquête sur l’action des Nations unies qui, selon elles, ont dramatiquement échoué à répondre à la crise subie par le nord-ouest de la Syrie après le tremblement de terre du 6 février 2023.
Comme les Turcs, beaucoup ont tout perdu dans le séisme qui a dévasté le sud-ouest de la Turquie. Les exilés qui avaient fui le régime de Damas affrontent aujourd’hui un violent sentiment de rejet et s’inquiètent pour leur avenir dans le pays.