Située aux confins orientaux de la Syrie, meurtrie pendant la guerre, la région de Deir ez-Zor est aujourd’hui totalement marginalisée. Depuis la chute du régime Assad, la population y revient au compte-goutte. L’aide des nouvelles autorités fait cruellement défaut.
Alors que les États-Unis de Donald Trump pourraient bombarder l’Iran en soutien à Israël, trois femmes iraniennes, dont la réalisatrice Sepideh Farsi, sont sur le plateau d’« À l’air libre ».
L’ONU, l’OMS et la Croix-Rouge s’inquiètent des pertes civiles croissantes et des attaques contre les sites médicaux. Une rencontre entre diplomates iraniens et européens doit se tenir vendredi à Genève.
Alors que les yeux du monde sont braqués sur le conflit entre Israël et l’Iran, la guerre génocidaire contre la population de Gaza se poursuit. Le nombre de victimes quotidiennes est même plus élevé depuis l’installation du nouveau système d’aide imposé par Israël et les États-Unis.
Alors que les bombes ne cessent de tomber sur Gaza, et que l’aide humanitaire internationale est toujours entravée, un sentiment de désarroi s’est installé. Pour Mediapart, des citoyens et des citoyennes partout en France racontent cette incapacité à agir, qui laisse comme un goût d’impuissance.
Voix dissonante dans son pays, le politiste israélien dénonce le génocide à Gaza et la guerre contre l’Iran. Invité d’« À l’air libre », il s’inquiète du soutien ou de l’omission des crimes de guerre israéliens par une grande partie de ses compatriotes. « Nous ne sommes pas une société normale », dit-il.
Coupée du monde du 10 au 15 juin, et aussi la semaine précédente, la bande de Gaza retrouve un semblant de connexion internet et cellulaire. Dans sa chronique, Nour Elassy évoque cet effacement, cette autre arme d’Israël pour « tuer dans le noir ».
Ali Khamenei est sorti de son silence mercredi en affirmant que son pays « ne capitulera devant personne ». L’aviation israélienne a poursuivi sa campagne de bombardements, frappant de nouveau Téhéran.
Depuis le lancement de l’offensive israélienne, vendredi 13 juin, au moins 224 personnes sont mortes en Iran. Côté israélien, les représailles iraniennes ont fait au moins 24 morts. Donald Trump annonce « contrôler entièrement l’espace aérien iranien ».
Alors qu’Israël demande sa tête et Donald Trump une reddition sans conditions, l’ayatollah Ali Khamenei est devenu invisible. Lui qui se targuait d’avoir fait de l’Iran un modèle de stabilité n’a pas su empêcher la guerre ni, sans doute, la fin de son programme nucléaire. Itinéraire d’un tyran.
Au cinquième jour de la guerre d’Israël contre l’Iran, les questionnements se multiplient sur la solidité du régime, les risques d’escalade régionale ou encore l’attitude de Donald Trump. Robin Beaumont et Clément Therme font le point sur le « défi existentiel » affronté par la République islamique et ses milices alliées.
En Israël, les écrans de télévision sont allumés en permanence dans tous les foyers depuis que l’État hébreu a lancé sa guerre contre l’Iran. Nous avons regardé les JT des principales chaînes du pays. Portrait d’un paysage audiovisuel sans contradicteurs.
Dans la capitale iranienne, comme ailleurs dans le pays, la population cherche de l’essence pour fuir vers plus de sécurité. Mais celle-ci est rationnée. Dans certains quartiers, l’eau elle-même vient à manquer. Et la répression du régime, malgré les bombes israéliennes, reste féroce. Témoignages.
Des frappes israéliennes ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive et ont détruit, lundi 16 juin, le bâtiment de la radio-télévision d’État. L’Iran a également tiré des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël. Retrouvez nos principales informations tout au long de la journée.
La menace iranienne fait consensus en Israël depuis longtemps et la guerre lancée par Benyamin Nétanyahou ne rencontre pas d’opposition. Rares sont ceux qui brisent cette unanimité. L’historien israélien spécialiste de l’Iran Haggai Ram est de ceux-là. Mediapart l’a rencontré.
Confronté à la volonté d’Israël d’arriver soit à « une capitulation nucléaire », soit à un « effondrement de l’intérieur », le pouvoir iranien a d’abord été sous le choc, avant de se ressaisir et de répliquer par des attaques de missiles et de drones.