Alors que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, au nom de la guerre menée contre le Hamas, annonce étendre son offensive meurtrière contre Gaza, l’armée israélienne donne des signes de regimbement. Parti de pilotes réservistes, le mouvement se répand.
Benyamin Nétanyahou, après une visite à Viktor Orbán, est reçu par Donald Trump. La proximité des trois dirigeants ne relève pas du hasard : ils suivent la même voie, celle de l’illibéralisme. En Israël, gouvernement et Parlement ne cessent d’attaquer les contre-pouvoirs.
Le premier ministre israélien, responsable du pire massacre de Palestiniens de l’histoire, s’est pavané aux États-Unis après avoir nargué la justice internationale en se déplaçant en Hongrie et en survolant le territoire français. Peut-il encore être stoppé ?
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, a vu son mandat renouvelé pour trois ans le 4 avril malgré une campagne très violente contre elle. Elle assure à Mediapart qu’elle continuera de parler haut et fort.
Plus de 1 300 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis la reprise des bombardements israéliens le 18 mars. Les missiles, lancés sur des habitations surpeuplées, emportent des familles en quelques secondes. Ils altèrent profondément le tissu social de l’enclave, isolant les individus.
Israël n’a pas seulement brisé le cessez-le-feu le 17 mars. Son gouvernement et son armée ont aussi lancé une offensive encore plus meurtrière que celles qui ont précédé la trêve. Son objectif, aujourd’hui affiché, est de saisir une partie plus grande du territoire et de faire partir les Gazaouis.
L’accord signé début mars reste à être mis en œuvre, alors que le nouveau gouvernement syrien apparaît affaibli et encore impuissant à affirmer son autorité sur le pays. L’ombre portée de la Turquie et la présence de groupes djihadistes favorables à Ankara n’y aident pas.
L’annonce d’une nouvelle équipe gouvernementale à Damas donne des gages à la communauté internationale et à l’ensemble de la population syrienne, même si le président Ahmed al-Charaa continue de concentrer les principaux pouvoirs.
Ils étaient venus pour se faire soigner en Cisjordanie occupée ou travailler en Israël avant le 7-Octobre. Depuis dix-sept mois, une quarantaine de Gazaouis sont coincés dans un hôtel de Ramallah. Le monde qu’ils ont quitté, leurs vies d’avant, ont été totalement détruits.
Les prisonniers palestiniens libérés durant la première phase du cessez-le-feu ont confirmé les témoignages précédents et les rapports de plusieurs ONG sur l’atrocité du système carcéral en Israël. Mediapart a rencontré en Cisjordanie quatre détenus qui ont récemment recouvré leur liberté.
Jolien Veldwijk, directrice pour la Palestine de l’ONG Care, s’est rendue à Gaza en février. Alors que l’armée israélienne a repris ses raids le 18 mars, faisant plus de 830 morts, elle appelle à un nouveau cessez-le-feu et à une reprise de l’aide humanitaire.
Depuis le 7 octobre 2023, soldats et colons israéliens ont tué plus de 900 Palestiniens en Cisjordanie. Ce petit territoire occupé illégalement par Israël subit une brutale guerre coloniale, dont le but est le même qu’à Gaza : expulser les Palestiniens.
Le village de Hamdan Ballal a été attaqué lundi par des colons armés de bâtons, de couteaux et d’un fusil d’assaut. Dépêchée sur les lieux, l’armée israélienne a arrêté le réalisateur oscarisé. Il a été libéré mardi à la mi-journée.
Le gouvernement israélien a voté dimanche 23 mars une motion de défiance contre la procureure générale du pays, faisant fi des milliers de manifestants qui tentent de protéger les contre-pouvoirs. Le limogeage du chef des services de renseignement est aussi contesté.
À Arza, un village du nord-ouest de la Syrie, plus de vingt-cinq résidents ont été tués, le 7 mars, dans un massacre confessionnel. Les habitants sont désormais terrorisés à l’idée de rentrer chez eux.
L’auteur de polars israélien a tenu pendant les six premiers mois de la guerre de Gaza un journal « en temps de guerre », pour répondre à la question qui le hante : pourquoi ses compatriotes ne comprennent-ils pas que si, depuis le 7-Octobre, ils ont du mal à vivre aux côtés des Palestiniens, il n’est pas plus facile pour les Palestiniens d’imaginer vivre avec eux depuis soixante-quinze ans ?