Plusieurs centaines de personnes de la communauté druze ont manifesté mardi contre les déclarations du premier ministre israélien exigeant la démilitarisation du sud du pays. Les manifestants ont aussi adressé une mise en garde au pouvoir de Damas sur la dissolution des factions armées.
Au-delà de l’hommage populaire, la milice chiite a voulu faire de cette cérémonie une preuve de résilience. Un exercice qui peine à convaincre face à la réalité du terrain, après plus d’un an de guerre dévastatrice contre Israël.
Des milliers de combattants de l’État islamique sont détenus depuis des années dans les camps syriens d’Al-Hol et de Roj. Parmi eux, beaucoup d’étrangers. La rumeur d’une suppression des aides américaines pour la surveillance et l’approvisionnement du camp sème déjà la panique.
Dans la région montagneuse de Qousseir, qui domine la frontière avec le Liban, les forces de sécurité de transition ont dû livrer bataille contre les miliciens du Hezbollah et contre les trafics, notamment de captagon. La population locale craint des représailles.
Une cérémonie a pour la première fois été organisée devant un des symboles les plus forts de la cruauté des Assad, la prison de Saidnaya, à l’initiative d’une association. « Dans chaque zone du pays, il y a des groupes d’anciens prisonniers qui se rencontrent », raconte l’un d’eux.
En ciblant le Hamas et l’Iran, en réaffirmant le projet « audacieux » de Trump d’annexer la bande de Gaza, Marc Rubio, chef de la diplomatie américaine, met de l’huile sur le feu alors qu’une trêve fragile est en vigueur et doit déboucher sur la fin de la guerre.
Parmi toutes les déclarations fracassantes du président des États-Unis, celle sur l’avenir de la bande de Gaza, qu’il répète presque chaque jour, a secoué les opinions et les dirigeants de la planète entière. En réalité, le milliardaire mêle deux visions peu nouvelles.
Le premier ministre israélien menace d’en finir avec le cessez-le-feu « si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi ». Lundi, le président états-unien Donald Trump avait exigé la libération de « tous » les otages avant cette date.
Le directeur du dernier hôpital en activité dans le nord de Gaza est en prison depuis la fin décembre et son arrestation par les autorités israéliennes. Sa famille s’inquiète de ses conditions de détention et témoigne de son engagement au service de la cause palestinienne.
Lors d’une conférence de presse commune avec Benyamin Nétanyahou, le président américain a émis une de ses idées qui suscitent effroi et sidération : prendre le contrôle de Gaza. Qu’elle soit plus ou moins concrétisée, elle a déjà comme conséquence d’accroître les tensions.
Au côté de Benyamin Nétanyahou, Donald Trump a annoncé vouloir prendre « possession » de la bande de Gaza. Il dit souhaiter en faire la « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
Le premier ministre israélien attend de nouvelles marques de la convergence de vue entre lui et le locataire de la Maison-Blanche, alors que doivent commencer les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu.
Que peut-on saisir des projets économiques et politiques du groupe Hayat Tahrir Al-Cham, qui s’est rendu maître de la Syrie, à partir de ce qu’il a expérimenté à Idlib et commencé de faire à Damas ? Entretien avec le chercheur Patrick Haenni.
Le ministère de la santé du Hamas et l’ONU estiment à plus de 47 000 morts le bilan de la guerre à Gaza. Mais selon une étude publiée dans « The Lancet », le véritable bilan est plus proche des 70 000 morts. Et il pourrait s’alourdir avec le retour au pouvoir de Trump.
Que vont devenir les activités de l’Unrwa, l’agence onusienne d’assistance aux réfugiés palestiniens, dans les territoires palestiniens ? Personne n’a la réponse, alors que deux lois bannissant l’agence onusienne, votées par la Knesset il y a trois mois, entrent en vigueur jeudi 30 janvier.
Dans la ville de Soueïda, les ferments révolutionnaires semés pendant le soulèvement de 2011 se sont maintenus à bas bruit. Les activistes de la région en ravivent déjà les braises et voient dans le moment actuel une prolongation des protestations menées ici toute l’année dernière.