Dans la ville de Soueïda, les ferments révolutionnaires semés pendant le soulèvement de 2011 se sont maintenus à bas bruit. Les activistes de la région en ravivent déjà les braises et voient dans le moment actuel une prolongation des protestations menées ici toute l’année dernière.
Malgré la chute du régime de Bachar al-Assad, la région kurde d’Afrin reste occupée par des milices proturques, qui tyrannisent ses habitants, victimes de crimes et d’abus quasi quotidiens.
Alors que Donald Trump satisfait l’extrême droite israélienne et appelle à chasser les Palestiniens de Gaza vers la Jordanie et l’Égypte, des familles déplacées témoignent et promettent de ne jamais quitter leur terre, malgré l’ampleur de la dévastation.
Une grande partie de celles et ceux qui ont dû fuir la Syrie ou ont été déplacés vers les zones refuges du nord après avoir participé au soulèvement anti-Assad reviennent déjà pour mettre leurs compétences au service de leur pays libéré.
Alors que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est en vigueur depuis le 19 janvier et qu’un nouvel échange de prisonniers et d’otages a eu lieu ce samedi 25 janvier, les partisans de l’annexion de la Cisjordanie se font plus bruyants et plus violents que jamais en Israël. En témoignent les attaques de ces derniers jours dans le nord du territoire palestinien.
Toutes celles et ceux qui se sont soulevés en 2011 voient aujourd’hui leur destin basculer. Partis en exil, déplacés à l’intérieur du pays ou demeurés dans les territoires tenus par le régime, ils cherchent à exister dans un moment où les groupes armés et islamistes ont la main.
L’intellectuel franco-syrien, qui fut l’un des premiers opposants au régime de Hafez al-Assad, père de Bachar al-Assad, n’avait pas revu son pays natal depuis 1975. À 80 ans, il découvre un paradis perdu défiguré par la tyrannie et la guerre.
Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.
Témoin de l’enfer de Gaza, le médecin palestino-britannique espère y retourner dès que possible pour relayer ses collègues et apporter sa pierre à la reconstruction. Non sans craindre qu’Israël rende la vie impossible dans le territoire palestinien.
Plus de 600 camions chargés de denrées de première nécessité ont passé les contrôles israéliens dimanche 19 janvier afin de se rendre à Gaza, selon les Nations unies. En Égypte, le sort du point de passage de Rafah avec l’enclave reste toutefois incertain.
Quel peut être l’avenir à Gaza alors qu’Israël a anéanti tout ce qui permettait d’y envisager un futur ? Éléments de réponse avec la chercheuse Stéphanie Latte Abdallah, qui déploie le terme de « futuricide » et éclaire aussi les échanges entre otages et prisonniers à venir.
Après plus de quinze mois d’une guerre meurtrière menée par Israël à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas le 7-Octobre, une trêve va enfin entrer en vigueur dimanche 19 janvier. Pour les populations civiles et les otages, on ne peut que s’en réjouir. Mais sans rien oublier.
Pour l’ancien ambassadeur d’Israël en France, le président états-unien élu, qui revendique « un rôle clé qu’il faut lui reconnaître » dans l’accord de cessez-le-feu à Gaza, ne laissera pas le premier ministre israélien saboter la trêve et recommencer la guerre.
Après quinze mois de destructions extrêmes, il aura fallu une élection aux États-Unis pour tout changer. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, après maints retournements, a finalement accepté un accord temporaire. Mais à quel prix ?
À l’instar de l’oncle d’Ofer Kalderon, l’un des deux Franco-Israéliens retenus captifs depuis plus de quinze mois à Gaza, les familles d’otages sont partagées entre optimisme et inquiétude. Elles craignent que l’accord annoncé entre Israël et le Hamas capote.
Pénuries de gaz et d’électricité, usines à l’arrêt, fermetures des écoles et des administrations, chute vertigineuse de la monnaie : la République islamique s’enfonce dans une crise sans précédent. Après sa débâcle en Syrie, Téhéran s’inquiète du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.