En Cisjordanie se déroule l’autre guerre d’Israël, faite d’incursions militaires à répétition. Il ne se passe pas une journée sans que l’armée de l’État hébreu envahisse un camp de réfugiés, une ville ou un village. Reportage dans le nord de la Cisjordanie.
Une commission d’enquêteurs indépendants des Nations unies accuse Israël et le Hamas de crimes de guerre. Elle accuse encore les autorités israéliennes de crimes contre l’humanité, notion qu’elle ne retient pas contre le mouvement islamiste palestinien.
Face aux accusations de torture qui se multiplient, Israël a annoncé avoir commencé le transfert de détenus du camp militaire de Sde Teiman vers d’autres lieux de détention. Enquête sur une geôle d’exception, où plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie.
La grève générale a été déclarée dans la grande ville de Cisjordanie après la mort de quatre Palestiniens tués par l’armée israélienne. Dans la capitale de facto de l’Autorité palestinienne, personne ne croit à la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu à Gaza.
Le photojournaliste, qui a couvert au péril de sa vie la guerre à Gaza avant de fuir l’enclave, est l’invité de notre émission « À l’air libre ». Un témoignage exceptionnel.
Cette communauté, à distinguer des sionistes religieux, constitue une société à part et un pilier de l’actuel gouvernement. Et est prise dans la tourmente alors que beaucoup réclament que ses membres cessent d’être exemptés de service militaire.
Joe Biden semble avoir compris que Nétanyahou a une vision de l’après-Hamas très différente de celle imaginée par le département d’État. Ce qui expose Israël et les Palestiniens à une interminable et sanglante guerre d’usure.
Pour les personnes évacuées du nord d’Israël, et encore plus pour celles qui sont restées à portée des missiles venus du Liban, la vie quotidienne s’est brisée et le temps est suspendu à une guerre élargie qu’elles redoutent et désirent tout à la fois.
Le premier ministre israélien est coincé, en externe comme en interne, entre partisans et détracteurs du plan de paix présenté vendredi par le président américain. Le premier ministre israélien rejette l’idée d’un cessez-le-feu permanent tant qu’Israël n’aura pas anéanti le Hamas.
Alors qu’Israël élargit sa zone tampon et érige des bases militaires dans la bande de Gaza, les Palestiniens craignent de perdre définitivement leurs maisons et leurs terres. « C’est comme si Gaza était entièrement sous son contrôle », témoigne l’un d’eux auprès de notre partenaire +972.
Dans ses trois derniers livres, le romancier ausculte certaines des forces motrices qui entraînent la société israélienne. Avec une précision telle qu’elle donne à ses textes une dimension prémonitoire. Rencontre à Tel-Aviv.
Alors que l’offensive israélienne se poursuit contre Rafah et que les négociations prévues au Caire ont été reportées, la position de la république arabe semble de plus en plus clairement se résumer à ménager l’État hébreu.
L’armée israélienne poursuit ses bombardements meurtriers contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où 1,7 million de personnes s’étaient réfugiées. Mediapart a pu s’entretenir avec la référente médicale de Médecins sans frontières, Karin Huster, présente sur place.
L’aviation israélienne a bombardé, dimanche soir, un camp de déplacés à Rafah. Des dizaines de personnes sont mortes brûlées. Ce massacre intervient seulement quelques jours après que la Cour internationale de justice a demandé la fin de l’offensive sur la ville palestinienne. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce mardi.
Face au « risque accru qu’un préjudice irréparable soit causé », la Cour internationale de justice demande à l’État hébreu de stopper « immédiatement » son offensive à Rafah. Elle appelle aussi à la « libération immédiate et inconditionnelle » des otages détenus dans la bande de Gaza.
Entre la répression par les autorités, l’hostilité de la société et le carnage de Gaza, les Palestiniens d’Israël étouffent. Beaucoup ne se voient plus de perspectives dans l’État dont ils possèdent la citoyenneté.