Trois explosions ont eu lieu tôt, vendredi 19 avril, dans le centre de l’Iran. Téhéran a aussi annoncé avoir repoussé une attaque de drones. Selon de hauts responsables américains, il s’agit d’une attaque d’Israël, qui avait prévenu Washington d’une possible riposte.
Mi-avril, des centaines de colons israéliens ont pris d’assaut, pendant trois jours, la localité située près de Ramallah. La violence devenue système sert à accaparer les terres palestiniennes en enclavant et en isolant ces communautés étranglées par les colonies. Elle explose depuis le 7 octobre.
Israël se contentera-t-il de nouvelles sanctions occidentales à l’égard de l’Iran en guise de riposte à l’offensive inédite déclenchée le week-end dernier par le régime des mollahs ? Éléments de réponse avec le chercheur canadien Thomas Juneau.
Incapable de trouver une sortie de crise à Gaza, le premier ministre israélien ira-t-il jusqu’à exposer le Proche-Orient à une nouvelle guerre plutôt que de laisser à d’autres la tâche d’assurer la sécurité et l’avenir d’Israël par la négociation avec ses voisins ?
Israël a frappé le Liban, mardi 16 avril, et tué un haut commandant du Hezbollah. Quelles peuvent être les répliques de l’attaque iranienne du week-end dernier ? Entretien avec Amélie Férey, chercheuse à l’Ifri.
Les alliés traditionnels d’Israël ont resserré les rangs autour de l’État hébreu pendant l’attaque iranienne. Rien n’indique cependant qu’ils soient prêts à l’appuyer en cas de réplique.
La sociologue Azadeh Kian revient sur la stratégie du régime iranien visant autant à réaffirmer son statut de puissance régionale qu’à museler les dissidents à l’intérieur du pays.
L’historien Vincent Lemire décrypte l’enjeu que revêt pour les Palestiniens la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, dans le viseur des colons et des suprémacistes juifs déterminés à la remplacer par un troisième temple.
Alors que plus de 300 drones et missiles se dirigeaient vers le pays, certains habitants de Tel-Aviv se sont résolus, pour la première fois de leur vie, à trouver refuge dans des abris antiaériens en raison de l’attaque iranienne, sans précédent.
Considérant devoir sauver la face après l’attaque de son consulat à Damas, le 1er avril, la République islamique d’Iran a mené ses frappes sur Israël en cherchant à éviter un embrasement régional. L’événement est cependant historique et un cap a été franchi : la guerre de l’ombre pourrait devenir une guerre ouverte.
Pour la première fois de son histoire, l’Iran a lancé une « vaste » attaque de drones et de missiles sur Israël samedi. Téhéran a fait savoir que son attaque, qui a fait une blessée, était terminée. Le monde est désormais suspendu à une éventuelle riposte israélienne, alors que les États-Unis appellent à une désescalade.
Depuis Beyrouth, l’écrivaine et essayiste libanaise Dominique Eddé analyse les six mois de carnage à Gaza, la situation du Liban menacé par un embrasement de la région et les rares possibilités de sortir de l’impasse.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël impose des restrictions sans précédent aux Palestiniens qui souhaitent accéder au troisième lieu saint de l’islam, surplombant la vieille ville de Jérusalem. Des musulmans venus du monde entier célébrer la fin du ramadan sont aussi visés.
La Cour internationale de justice a examiné mardi 9 avril la requête du Nicaragua, qui accuse l’Allemagne de complicité de « génocide » à Gaza et réclame l’arrêt des ventes d’armes. Pour Berlin, qui s’est expliqué le lendemain, il s’agit essentiellement de matériel « défensif » ou « subordonné ».
Pour Haggai Matar, figure de +972 Magazine et de Local Call, deux médias israélo-palestiniens à l’origine d’une enquête choc sur l’usage de l’intelligence artificielle par l’armée israélienne à Gaza, l’État hébreu a « peur du journalisme ».
Depuis six mois, de nombreuses organisations de défense des droits humains sont contraintes d’enquêter à distance sur Gaza. Celles qui sont sur place sont submergées par l’ampleur des destructions et des pertes humaines causées par l’armée israélienne.