Pendant deux décennies, la philosophe a partagé une correspondance avec l’écrivain incarcéré. Mediapart reproduit l’hommage à son ami, mort dans une prison de l’État hébreu le 7 avril dernier, qu’elle a publié dans le média israélo-palestinien +972.
Auparavant relativement moins ciblée par la contre-offensive israélienne, Rafah est aujourd’hui menacée d’une invasion d’ampleur. Les déplacés et habitants de la ville désormais surpeuplée du sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, hésitent à prendre la fuite.
L’UNRWA a annoncé fermer temporairement son quartier général de Jérusalem-Est après deux incendies criminels, jeudi 9 mai, et des manifestions de l’extrême droite israélienne. Parallèlement, d’autres manifestations, en faveur d’un cessez-le-feu, se multiplient à Tel-Aviv.
Le cofondateur de la campagne de boycott BDS réagit aux mobilisations étudiantes exigeant la fin des relations avec les universités en Israël. Il explique pourquoi celles-ci seraient « complices » de la politique de Nétanyahou. Et dénonce un « nouveau maccarthysme ».
La situation continue de se détériorer à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où Israël a lancé son offensive terrestre alors que près d’un million et demi de déplacés y ont trouvé refuge.
Le médecin Zouhair Lahna a réussi à quitter l’enclave palestinienne lundi 6 mai, peu avant la prise du poste-frontière de Rafah par l’armée israélienne. Il raconte la panique et la désolation dans le Sud, mais aussi dans le Nord, où son équipe et lui étaient allés porter secours.
Gaza est devenue un laboratoire à ciel ouvert du recours à l’IA dans la définition des cibles de l’armée israélienne. Les révélations récentes du média +972 montrent que la confiance placée dans la technologie est telle que le travail de vérification n’est pas effectué.
L’armée israélienne annonce mardi matin avoir pris le contrôle du point de passage avec l’Égypte. Après l’inquiétude face à l’imminence d’une possible offensive terrestre, cette dernière a été déclenchée dans la nuit de lundi à mardi. Le Hamas, de son côté, a annoncé qu’il acceptait un accord sur l’échange de prisonniers et une trêve.
L’offensive israélienne sur Rafah n’est qu’une question de temps : voilà ce que les organisations humanitaires actives dans la bande de Gaza s’entendent dire par les autorités de Tel-Aviv. Michel Lacharité, responsable des urgences pour Médecins sans frontières, explique la catastrophe à venir.
Mi-avril, des fosses communes ont été découvertes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, après le retrait des troupes israéliennes qui l’avaient attaqué en février et occupaient la ville. Mediapart a retracé le fil des événements.
Depuis le 7 octobre, plus de 7 000 disparitions ont été signalées à la Croix-Rouge. Un chiffre minimum. Certains disparus sont sous les décombres ou dans les charniers. D’autres sont détenus dans des prisons ou des camps militaires israéliens, dont rien ne filtre.
La reconnaissance d’un État palestinien possède une forte connotation symbolique. Mais elle a également des significations politiques et pourrait déboucher sur des mesures concrètes.
Le retrait des troupes israéliennes d’une partie de la bande de Gaza a offert, ces dernières semaines, une très relative accalmie aux Palestiniens qui y vivent. Elle sera de courte durée : l’État hébreu compte toujours lancer l’assaut sur la ville de Rafah.
Un tribunal iranien a condamné à mort le rappeur Toomaj, emprisonné depuis plus d’un an et demi pour son soutien au mouvement de contestation de 2022 déclenché après la mort de Mahsa Amini, a rapporté mercredi un média local.
Pour Amnesty International, qui publie mercredi 24 avril son rapport annuel, la guerre à Gaza est emblématique d’un ordre mondial « au bord de la rupture ». Entretien avec la chercheuse Budour Hassan, qui enquête pour l’ONG sur les exactions commises par Israël.
L’audit commandé par l’ONU sur la neutralité de l’agence chargée des réfugiés palestiniens indique qu’Israël n’a pas fourni les preuves de ses accusations de collusion avec les groupes terroristes. Il remarque cependant qu’il existe en son sein des « problèmes de neutralité ».