En Cisjordanie occupée, les gigantesques routes israéliennes ouvrent depuis longtemps la voie à une annexion de facto et favorisent la colonisation. Depuis le 7 octobre, les colons construisent routes et avant-postes illégaux à un rythme sans précédent.
Les frappes aériennes israéliennes sur le port stratégique d’Hodeida au Yémen ont fait trois morts, ont affirmé dimanche les rebelles houthis, deux jours après une attaque de drone meurtrière à Tel-Aviv menée par ces insurgés.
Dans une décision historique rendue vendredi 19 juillet, la Cour internationale de justice a considéré qu’Israël doit cesser toute activité de colonisation en territoire palestinien et restituer à ses habitants leurs terres et biens confisqués depuis 1967.
À Gaza, les frappes israéliennes mortelles restent quotidiennes, sans espoir concret de trêve ni de solution politique. Le bilan humain est sans doute largement sous-estimé. Ziad Majed et Amélie Férey sont les invités d’« À l’air libre ».
Après plusieurs mois d’enquête, l’ONG Human Rights Watch explique que le ciblage des civils israéliens a été planifié par le Hamas. Dans une lettre, le mouvement islamiste évoque un « chaos » à cause de civils palestiniens qui se seraient joints à l’attaque.
L’armée israélienne a encore intensifié ses attaques contre la bande de Gaza. Elle affirme avoir visé deux hauts dirigeants du Hamas, dont le chef de la branche armée, Mohammed Deïf. Mais encore une fois, la majorité des victimes sont des civils. Ce qui fragilise les négociations en cours.
La rumeur d’une déflagration générale entre Israël et le Hezbollah libanais court à travers le Proche-Orient depuis des semaines, confortée par une escalade verbale et militaire. Au Liban, les observateurs et la population pensent cependant qu’elle n’aura pas lieu.
L’extrême volatilité de certaines situations politiques nationales et internationales est-elle la marque de fabrique de la décennie ? Après le retrait des forces américaines de Kaboul en 2021, l’invasion de l’Ukraine en 2022 et les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, une nouvelle guerre au Liban menace.
Actuellement réfugiée à Deir el-Balah, entre Gaza City et Rafah, Farida Adel Alghoul, déplacée plus d’une vingtaine de fois depuis le début de la guerre, témoigne du combat quotidien pour survivre sous les bombes d’Israël.
Le dirigeant du Fatah incarcéré depuis plus de vingt ans et très populaire parmi les Palestiniens est aujourd’hui considéré comme un recours possible pour l’après-guerre de Gaza par nombre de diplomates. Les autorités israéliennes refusent obstinément sa libération.
Face aux incursions de l’armée israélienne et aux attaques des colons, les Palestiniens de Cisjordanie se sentent bien seuls. Ils ne peuvent compter sur l’Autorité palestinienne, entité créée il y a trente ans, aujourd’hui impuissante et décrédibilisée.
Le réformateur Massoud Pezeshkian, quasi inconnu, a été élu avec 53,6 % des suffrages. Son élection permet au régime de montrer qu’il est capable d’ouverture après la féroce répression du mouvement « Femme, vie, liberté ». Cela pourrait aussi donner l’occasion à la société civile de se reconstruire.
Israël a accaparé fin juin la plus vaste étendue de terres en Cisjordanie depuis trente ans. Depuis le 7 octobre 2023, tandis que Gaza est sous les bombes d’Israël, la politique de colonisation des territoires palestiniens bat son plein.
Ziad Medoukh, enseignant et écrivain, n’a pas quitté Gaza City depuis le 7 octobre. Il témoigne ici de sa vie dans les ruines et de la famine en cours.
Après la mort d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, trois candidats ultra-conservateurs et un réformiste à la campagne inattendue se disputaient vendredi 28 juin sa succession. Façonné sur mesure pour faire élire un proche du Guide suprême, le scrutin pourrait conduire à une surprise.
Dans l’autre guerre d’Israël, celle que l’État hébreu mène contre les Palestiniens de Cisjordanie, l’université de Bir Zeit, berceau historique des élites palestiniennes, est un enjeu. Reportage dans un campus qui refuse de céder à la pression.