Alors qu’AXA a récemment mis fin à tous ses investissements dans les banques israéliennes, Carrefour tente de dissimuler sa présence dans les colonies. Le groupe BNP Paribas est, lui aussi, dans le viseur du mouvement de boycott.
L’armée israélienne s’est retirée des villes de Cisjordanie où elle menait depuis dix jours un assaut d’une ampleur inédite depuis vingt ans. De passage à Paris, les maires de Tulkarem et de Qalqilya décrivent à Mediapart « des mini-Gaza ».
La mobilisation populaire pour un accord de cessez-le-feu avec le Hamas a trouvé un nouveau souffle après la découverte des corps de six otages tués dans la bande de Gaza. Benyamin Nétanyahou ne semble cependant pas décidé à infléchir son intransigeance.
Menace d’embrasement régional, massacres en série dans la bande de Gaza, échec des négociations sur un cessez-le-feu, dissensions internes, économie en berne : près de onze mois après le 7 octobre, que dit la société israélienne ? Entretien avec le cinéaste et essayiste antisioniste Eyal Sivan.
De multiples bâtiments historiques et culturels ont été touchés par les bombardements ou les chars israéliens. D’autres connaissent ou risquent l’abandon. La mémoire palestinienne est menacée d’effacement.
L’armée israélienne a lancé mercredi 28 août des offensives à l’ampleur inédite depuis plus de vingt ans dans le nord de la Cisjordanie. Elles doivent durer plusieurs jours et alarment le chef de la diplomatie européenne, qui craint une extension de la guerre contre Gaza.
L’ampleur des destructions menées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza est telle que la notion d’urbicide est mobilisée. L’objectif officiel de détruire le Hamas ne suffit pas à expliquer la destruction massive et systématique du bâti et des infrastructures du petit territoire palestinien.
Le Hezbollah a lancé une opération de grande ampleur vers Israël dimanche à l’aube en réponse à l’assassinat d’un haut gradé du parti. Le mouvement libanais, qui affirme avoir agi seul, clame la victoire, assurant avoir visé une base de renseignement clé de l’armée israélienne près de Tel-Aviv, ce qu’Israël dément fermement.
Le Hezbollah a lancé dimanche une attaque de drones et de roquettes contre Israël en riposte à la mort d’un de ses chefs militaires tué dans une frappe israélienne sur Beyrouth fin juillet. L’armée israélienne a affirmé en avoir déjoué « une bonne partie » au cours de frappes préventives.
Alors que les négociations sur un cessez-le-feu retiennent l’attention, les Gazaouis du centre de la bande de Gaza sont sommés une fois de plus par l’armée israélienne de se déplacer. Mais ils et elles n’ont nulle part où aller.
Les discussions reprennent ce mardi 20 août au Caire. Les États-Unis, qui ont dépêché leur chef de la diplomatie, Antony Blinken, visent non seulement la libération des otages et un cessez-le-feu, mais aussi à faire baisser la tension régionale et éviter des représailles promises par l’Iran.
Les négociations continuent vendredi à Doha en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, au moment où une attaque sanglante perpétrée par des colons juifs en Cisjordanie a soulevé la réprobation générale, y compris celle des dirigeants israéliens.
Alors que des pourparlers doivent se tenir le 15 août à Doha, les chances d’aboutir à un cessez-le-feu à Gaza paraissent minces. Benyamin Nétanyahou et ses proches semblent envoyer les signaux d’une escalade du conflit.
Avocat de la Palestine, spécialiste du génocide, l’écrivain franco-britannique Philippe Sands décrypte ce que peut le droit face à l’agonie de Gaza, ainsi que l’avis historique de la Cour internationale de justice exigeant d’Israël la fin de l’occupation.
L’intellectuel Lokman Slim, le photographe Joe Bejjany, les colonels Joseph Skaff et Mounir Abou Rjeily ont été tués, l’un avant l’explosion du nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth, trois après. Aucun suspect n’a jamais été arrêté. Et nul ne sait exactement ce qu’ils avaient découvert.
Après dix mois à se déplacer dans la bande de Gaza, Mohamed et Hamza sont épuisés. Pour Mediapart, les deux Gazaouis se confient sur leur parcours, leur quotidien depuis le 7 octobre et la désolation qu’ils observent autour d’eux.