Depuis le 7 octobre 2023, Israël impose des restrictions sans précédent aux Palestiniens qui souhaitent accéder au troisième lieu saint de l’islam, surplombant la vieille ville de Jérusalem. Des musulmans venus du monde entier célébrer la fin du ramadan sont aussi visés.
La Cour internationale de justice a examiné mardi 9 avril la requête du Nicaragua, qui accuse l’Allemagne de complicité de « génocide » à Gaza et réclame l’arrêt des ventes d’armes. Pour Berlin, qui s’est expliqué le lendemain, il s’agit essentiellement de matériel « défensif » ou « subordonné ».
Pour Haggai Matar, figure de +972 Magazine et de Local Call, deux médias israélo-palestiniens à l’origine d’une enquête choc sur l’usage de l’intelligence artificielle par l’armée israélienne à Gaza, l’État hébreu a « peur du journalisme ».
Depuis six mois, de nombreuses organisations de défense des droits humains sont contraintes d’enquêter à distance sur Gaza. Celles qui sont sur place sont submergées par l’ampleur des destructions et des pertes humaines causées par l’armée israélienne.
Après six mois de bombardements israéliens, la bande de Gaza n’est plus que décombres. La guerre contre le Hamas s’est transformée en massacre des Palestiniens et des Palestiniennes. En ne nous opposant pas à la destruction d’un peuple, nous en devenons complices.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi 6 avril à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages, dont le sort hante la société israélienne, mais aussi pour obtenir la tête du premier ministre Benyamin Nétanyahou, « un danger pour Israël ».
Six mois se sont écoulés depuis le 7 octobre 2023 et les massacres du Hamas en Israël. Depuis, l’État hébreu massacre les Palestiniens. L’espoir d’une solution politique n’a jamais semblé aussi lointain.
Treize ans après le début de leur mouvement, des révolutionnaires syriens luttent toujours contre l’oppression. Depuis la fin du mois de février, des manifestations ont lieu contre le pouvoir de fait du leader islamiste Abou Mohammed al-Joulani sur le nord-ouest du pays.
Le parlement israélien a voté lundi 1er avril une loi pour empêcher la diffusion de la chaîne qatarie en Israël. Comme lors de conflits précédents, en Palestine, en Irak ou en Afghanistan, Al Jazeera « apporte des images de Gaza qu’elle seule peut fournir », rappelle la chercheuse Claire Talon.
Les missiles israéliens tirés contre le consulat iranien à Damas, qui ont tué au moins 13 personnes dont deux hauts responsables militaires, mettent à mal le concept de « patience stratégique » développé par le régime. Mais Téhéran ne semble pas vouloir entrer en guerre directe avec Tel-Aviv.
L’opposition vient d’infliger un lourd revers à Recep Tayyip Erdoğan lors des municipales en Turquie. C’est la première fois depuis qu’Erdoğan a pris le pouvoir en Turquie, il y a vingt et un ans, que son parti est ainsi devancé dans les urnes. Faut-il pour autant y voir la fin de son hégémonie sur la vie politique du pays ?
Des frappes massives, attribuées à Israël, ont touché le Liban et la Syrie vendredi 29 mars, tuant une cinquantaine de combattants et l’un des chefs du Hezbollah. L’organisation a répliqué ce samedi, visant des postes de l’armée israélienne.
Dans un entretien à Mediapart, la rapporteure de l’ONU pour les Territoires palestiniens occupés revient sur son rapport accusant Israël d’actes de génocide ainsi que sur les nombreuses critiques qui lui sont adressées par certains États, dont la France.
Rapporteure spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese affirme dans un rapport qu’« il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant qu’Israël a commis un génocide est atteint » à Gaza.
Pour la première fois depuis bientôt six mois de guerre, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté lundi 25 mars une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat. Seuls les États-Unis se sont abstenus. Reste le plus difficile : la mettre en application.
Le député Thomas Portes a saisi la justice concernant le cas d’un Franco-Israélien s’étant possiblement rendu complice d’actes de torture dans la bande de Gaza. Le fait que des binationaux combattant pour Tsahal puissent être impliqués dans des crimes de guerre fait désormais peu de doute.