L’auteur du tube mondial « I Believe I Can Fly », condamné en septembre 2021 par un tribunal de New York pour une série de crimes sexuels, notamment sur des mineures, a écopé d’une peine de 30 ans de prison.
Damien Abad est visé par une enquête pour « tentative de viol », ouverte ce mercredi par le parquet de Paris. Questionné par BFMTV sur le témoignage de la plaignante, l’avocat du ministre a affirmé que son client ne la connaissait « absolument pas », ne sachant pas de « qui il s’agit ». Ce que contredisent plusieurs éléments obtenus par Mediapart. Contacté, Me Benoît Chabert revient sur ses propos.
Jugée pour trafic sexuel de mineures, Ghislaine Maxwell, ex-maîtresse de l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein, avait été reconnue coupable fin décembre à New York. Un verdict qui mettait fin à une longue impunité mais laissait de nombreuses questions ouvertes.
Selon nos informations, Laëtitia*, l’élue centriste qui avait accusé, dans Mediapart, le ministre des solidarités d’avoir tenté de la violer en 2010, a porté plainte lundi 27 juin. Damien Abad conteste « avec la plus grande fermeté » les accusations et annonce une plainte en dénonciation calomnieuse.
Le célèbre youtubeur est accusé de violences psychologiques et sexuelles par plusieurs femmes vidéastes : témoignages de Manon Bril (« C’est une autre histoire »), Clothilde Chamussy (« Passé sauvage »), Marine Périn (« Marinette »), Arnaud Gantier (« Stupid Economics ») et Vincent Manilève.
À la tête d’une chaîne spécialisée de vulgarisation scientifique, le trentenaire est mis en cause par plusieurs vidéastes. L’une d’entre elles l’accuse de viol. Sept autres affirment avoir subi des violences psychologiques, sexuelles, ou avoir constaté un comportement jugé problématique. Il « conteste totalement les accusations ».
Le journaliste a été licencié « en raison des événements intervenus et portés à la connaissance de la direction au cours de l’année 2022 », a annoncé vendredi le groupe propriétaire de BFMTV et RMC. Mediapart avait recueilli de nombreux témoignages et documents mettant en lumière l’usage de son pouvoir par Jean-Jacques Bourdin.
Une syndicaliste de l’entreprise a mis en cause en 2020 l’un des responsables d’un important syndicat CFDT francilien. Le militant, qui dément, a été sanctionné, mais un vif conflit s’est développé aux divers étages de l’organisation. La confédération reconnaît des « maladresses » et a lancé une médiation.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages mettant en cause le comportement avec les femmes du ministre des solidarités, Damien Abad, dont celui d’une élue centriste qui dénonce une tentative de viol en 2010. Le ministre n’a pas répondu à nos questions.
Six semaines après l’acquittement en appel des policiers accusés de viol dans l’affaire dite du « 36 quai des Orfèvres », le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, a annoncé qu’il refusait la demande de pourvoi dans l'intérêt de la loi. Le verdict, contesté, est définitif.
Il y a vingt ans à Vilnius, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, la comédienne Marie Trintignant était victime des coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat. Elle mourra le 1er août suivant. Beaucoup prennent alors la défense du rockeur, auteur d’un « crime passionnel ». Cette affaire marque un tournant dans l’histoire des féminicides en France.
Renvoyé devant le tribunal pour atteintes sur mineures, le chanteur et metteur en scène participe actuellement à un spectacle familial. Une exposition qui a déclenché l’indignation de la chanteuse Mathilde et de plusieurs plaignantes. Une nouvelle plainte pour « viol » a été déposée.
Pendant des années, des témoignages portant sur des violences sexistes et sexuelles, parfois commises par des hauts dirigeants, ont circulé au sein du groupe de communication détenu par Bolloré. Pendant des années, rien ne s’est passé. Jusqu’à l’explosion.
Selon les informations de Mediapart, deux femmes accusent le candidat Illan Castronovo de les avoir violées alors qu'elles avaient perdu connaissance. Des vidéos ont circulé. Déjà mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, il dément en bloc.
L’affaire Taha Bouhafs a mis en lumière le fonctionnement de la cellule dédiée aux violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. Ces dernières années, plusieurs formations classées à gauche ont instauré des procédures internes. Non sans difficultés sur des dossiers sensibles politiquement.