Après des décennies d’impunité et le classement d’un millier de plaintes, une enquête vient d’être ouverte en Israël contre un interrogateur du service de sécurité intérieure. Avocats et associations craignent toutefois qu’il ne s’agisse que d’une « exception qui confirme la règle ».
Menaces d’emprisonnement, tracasseries administratives, publicités effrayantes… Le gouvernement Netanyahou déploie des trésors d’inventivité pour dissuader des dizaines de milliers d'Africains de rester en Israël.
Enregistré au terme d’une nuit de débauche à Tel Aviv en 2015, Yaïr, le fils du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, affirme que son père aurait intercédé pour qu’un homme d’affaires décroche une série de contrats gaziers d'un montant de plus de 16 milliards d’euros.
Alors qu’une partie de son aile droite le lâche, le premier ministre israélien courtise ses alliés sionistes religieux. Son cabinet a annoncé le 27 décembre le transfert de 10 millions d’euros aux colonies israéliennes en Cisjordanie.
Déçus par leurs dirigeants et convaincus de l’inefficacité de la lutte armée, de plus en plus de Palestiniens se tournent vers des formes de résistance non-violente. Ils comptent sur la mobilisation contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël pour renforcer leur mouvement.
Cerné par les affaires, le premier ministre israélien entend s’accrocher à son poste. Mais autour de lui, les têtes commencent à tomber : son fidèle chef de coalition, David Bitan, a jeté l’éponge mercredi.
Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. À Jérusalem-Est, les réactions des habitants sont partagées entre volonté d’en découdre et indifférence face à une décision qui, disent-ils, ne change rien à leur réalité.
La décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël fait craindre des violences. Certains résidents palestiniens de l’est de la ville souhaitent désormais obtenir la nationalité israélienne. Le moyen, espèrent-ils, de ne pas être chassés de chez eux.
Destiné à inscrire dans la loi fondamentale la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif, ce texte voulu par le Premier ministre et discuté au Parlement est considéré par ses détracteurs comme une atteinte à la démocratie et aux droits des minorités.
Alors que les experts s’accordent à penser qu’une nouvelle vague de terreur va frapper l’Égypte dans les prochains mois, l’armée israélienne se dit prête à intervenir dans le Sinaï si nécessaire.
Dérogeant à leur réserve habituelle, des membres du Likoud reprochent au premier ministre de vouloir détourner l’attention des médias en créant une crise politique au sein de sa coalition.
Depuis plusieurs mois, des Israéliens handicapés manifestent pour réclamer une augmentation de leurs allocations. Il s'agit d'une mobilisation sociale rare, qui montre les limites du modèle néolibéral israélien.
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