Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une nouvelle enquête internationale (PIRLS), portant sur les compétences en lecture des élèves de CM1, est publiée ce mardi 5 décembre. Le résultat est mauvais. Les écoliers français savent déchiffrer les textes mais ne les comprennent pas. Blanquer propose une dictée quotidienne pour y remédier, alors même que cela n’aura aucun impact sur le problème.
Le président a annoncé un large éventail de mesures destinées à faciliter la dénonciation et la prise en charge des violences faites aux femmes. Il plaide pour fixer à 15 ans, et non à 12 ou 13 ans comme envisagé, l’âge minimum de consentement à un acte sexuel. Les associations estiment que les financements débloqués ne sont pas à la hauteur des besoins.
Sud Éducation organise deux jours de réunion sur le racisme et l’islamophobie dans l’Éducation nationale, avec notamment des ateliers non mixtes. Jean-Michel Blanquer porte plainte contre les organisateurs.
Plus le nombre de manifestants s’amenuise, plus la situation apparaît crûment. Les syndicats, coincés entre les ordonnances et de futures réformes aux contours flous, paient au prix fort leurs stratégies divergentes.
Le ministre Jean-Michel Blanquer veut dégraisser le mammouth baccalauréat. L'idée est presque consensuelle. Mais la réforme envisagée implique de repenser l'architecture du lycée, de refondre voire de supprimer les séries L, ES et S, et de s'articuler avec les nouvelles règles d'accès au supérieur et à l'université. Et c'est bien là que les choses se compliquent…
Le gouvernement le jure, sa réforme de l'accès à l'enseignement supérieur n'est pas une manière déguisée d'introduire de la sélection à l'université. Mais est-ce réellement le cas ? Ne va-t-on pas assister à l'éclosion d'un système à plusieurs vitesses ? Entretien avec la sociologue Annabelle Allouch.
Les nouvelles modalités d’accès à l’enseignement supérieur ont été dévoilées le 30 octobre. Si l’option de la sélection sèche a été écartée, chaque filière aura dorénavant ses propres critères d’admission et des « attendus » seront réclamés aux étudiants. Passage en revue des principales annonces.
Une enquête a été ouverte après des soupçons de bizutage au sein de la faculté de médecine de Caen. Le week-end d’intégration a été annulé. Interdite par la loi et moins systématique qu’avant, la pratique perdure dans les grandes écoles et les universités.
L’affaire Weinstein et la parole libérée sur les réseaux sociaux à propos des violences sexuelles posent la question de l’éducation à la sexualité des plus jeunes. Sur le terrain, elle reste un angle mort, faute de moyens dédiés, et ce au mépris de la loi qui oblige la tenue de trois séances annuelles sur le sujet dans les classes.
Daniel Filâtre, rapporteur de la concertation chargée de réfléchir à une réforme de l’accès à l’université, a rendu jeudi les recommandations des groupes de travail à la ministre Frédérique Vidal. Le rapport livre des pistes à confirmer début novembre. Les prérequis restent au centre de toutes les attentions.
Les témoignages de femmes victimes de harcèlement ou agressions sexuelles continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Ils frappent par leur nombre, mais aussi par la diversité des milieux qu'ils touchent. Mediapart donne la parole à six d'entre elles.
Plusieurs dizaines d’élèves allophones n’ont toujours pas été affectés dans les classes qui leur sont destinées. Résultat : des professeurs se retrouvent face à des classes quasiment vides. En cause, les délais d’affectation empêchant ces enfants d’être scolarisés.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.