Le président de la République a lancé ce jeudi matin les états généraux de la presse écrite qui pendant deux mois vont se pencher sur l'état de ce secteur. Un discours habile, mais qui cache une vraie stratégie: en finir avec les lois empêchant la concentration des titres. Et une phobie: Internet.
La presse est à l'agonie, les principaux quotidiens sont en quasi-cessation de paiement, Internet cherche ses modèles économiques... L'hyper-président se penche sur un malade qu'il a toujours surveillé de près. Mediapart fait l'inventaire des enjeux de ces débats. Lire également (cliquez sur les liens pour accéder directement aux articles):Le siège de "l'Huma" bientôt transformé en sous-préfecture? Les chiffres clés d'une presse quotidienne en grande difficultéExclusif: l'ultime version du projet de loi sur l'audiovisuel à téléchargerAnalyse: Internet, une phobie présidentielle
Face à la crise financière, les responsables politiques s'interrogent sur la nature du débat à avoir. À gauche, on rejette l'appel à l'union nationale lancé par Nicolas Sarkozy et François Fillon. François Bayrou rappelle que la France préside l'Europe et qu'il est urgent d'agir à ce niveau. À droite, l'UMP clame son soutien au président et décide de lancer un «grand chantier»: comment réformer le capitalisme! C'est le thème de son premier «atelier du changement». Tour d'horizon.
La ministre de la santé a présenté ce lundi l'objectif du gouvernement en matière de dépenses d'assurance maladie pour 2009. Le déficit de la branche a atteint 4 milliards d'euros en 2008 et devrait être légèrement supérieur à 3,4 en 2009. L'équilibre de la branche maladie est fixé pour 2011.
La prestation du président à Toulon, jeudi 25 septembre, fera date. La presse étrangère a plutôt bien reçu le discours de Nicolas Sarkozy, tandis qu'en France le ton est plus critique. Mediapart revient sur le texte et apporte quelques clés supplémentaires pour le comprendre.
Nicolas Sarkozy vient de quitter la tribune d'un meeting UMP à Toulon au cours duquel le président de la République est revenu sur la crise financière mondiale. Avec au passage, un long dégagement sur les conséquences en France. Verbatim.
Après quatre jours aux Etats-Unis où le président de l'Europe a multiplié les effets de manches contre les excès du capitalisme financier et les responsables du désastre mondial, Nicolas Sarkozy est revenu en France avec l'intention d'éclairer le débat budgétaire. Jeudi 25 septembre, à Toulon, il prononcera, en fin d'après-midi, un discours sur la situation économique française. Mais il faut se souvenir que ce président est aussi celui qui a demandé la dépénalisation du droit des affaires.
Devant l'Assemblée nationale, puis le Sénat, François Fillon a posé, lundi 22 septembre, la question de la prolongation de l'action de la France en Afghanistan. Les deux chambres ont voté oui à la suite d'un débat couru d'avance. La gauche ne s'est finalement pas divisée même si certains de ses représentants se sont exprimés favorablement ou se sont abstenus.
Les députés socialistes et radicaux de gauche s'opposeront, lundi 22 septembre, lors du débat parlementaire, à la façon dont le gouvernement conduit le conflit en Afghanistan. Pour autant, la gauche ne réclamera pas le retrait des troupes françaises. Lire également l'article d'Edwy Plenel, "Afghanistan, cette guerre n'est pas la nôtre".
Nicolas Sarkozy passera les deux premiers jours de la semaine à New York pour s'y faire encenser. Il reviendra ensuite en France pour occuper le terrain sur le thème de l'économie et du budget tandis que le gouvernement met difficilement la dernière main à son projet de loi de finances 2009. Avec, à chaque fois, le même soin pour la mise en scène.
Quelle sera l'attitude du groupe socialiste, lundi, à l'Assemblée nationale, à l'occasion du vote sur la prolongation de l'intervention militaire française en Afghanistan? Vote non ; favorable ; sous conditions? Abstention? Mediapart présente l'état des lieux du débat: fortes divisions à gauche, opposition du PCF et du NPA, rares hésitations à droite et inauguration d'une nouvelle procédure parlementaire.Notre dossier spécial Afghanistan: la France dans le piège des talibans.L'article d'Edwy Plenel: cette guerre n'est pas la nôtre.
Quelle sera l'attitude du groupe socialiste, lundi, à l'Assemblée nationale, à l'occasion du vote sur la prolongation de l'intervention militaire française en Afghanistan? Vote favorable, sous conditions? Abstention? Face à la cacophonie qui se dessine dans les rangs socialistes, Lionel Jospin vient de sortir de sa réserve. L'ancien premier ministre ne «recommande pas» aux députés socialistes «d'émettre un vote positif».Notre dossier spécial Afghanistan: la France dans le piège des talibans.L'article d'Edwy Plenel: cette guerre n'est pas la nôtre.