Le gouvernement français cherche à atténuer l'impact des conséquences inévitables de la crise financière et boursière. Avec un soin particulier pour les PME. Pour l'instant, la digue tient. Mais les mauvaises nouvelles s'accumulent et la communauté internationale n'arrive toujours pas à coordonner une réponse globale et crédible.
Au lendemain du lundi noir de la bourse mondiale, le gouvernement français s'est évertué à rétablir cette confiance qui fait défaut et mine tout le système bancaire. A l'Elysée durant le conseil des ministres, à l'Assemblée nationale, sur le terrain, on aura vu le premier ministre se multiplier, mardi 7 octobre, pour offrir l'image d'un pouvoir qui contrôle la situation.
Les quatre pays membres du G8 – Allemange, Grande-Bretagne, Italie et France – étaient réunis à Paris, samedi. Au bout de trois heures de réunion, ils se sont entendus sur un plan en six points. Les règles édictées à Maastricht sont assouplies tandis que chaque Etat reste libre d'apporter sa réponse aux difficultés qu'il rencontre. Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, reste inquiet face à l'avenir.
Après une folle semaine sur le front de la finance et de l'Europe où l'Elysée a été en première ligne, Claude Guéant parle. Le secrétaire général de l'Elysée sera sur Europe1 dimanche matin pendant une petite heure. Histoire de remettre un peu d'ordre dans l'entourage du président. Histoire de redonner un peu de cohérence à une politique ballottée par les événements. Un livre vient de paraître. Sur son histoire justement. Lire aussi:La France en récession, l'Elysée dans la confusion
Le président de la République a lancé ce jeudi matin les états généraux de la presse écrite qui pendant deux mois vont se pencher sur l'état de ce secteur. Un discours habile, mais qui cache une vraie stratégie: en finir avec les lois empêchant la concentration des titres. Et une phobie: Internet.
La presse est à l'agonie, les principaux quotidiens sont en quasi-cessation de paiement, Internet cherche ses modèles économiques... L'hyper-président se penche sur un malade qu'il a toujours surveillé de près. Mediapart fait l'inventaire des enjeux de ces débats. Lire également (cliquez sur les liens pour accéder directement aux articles):Le siège de "l'Huma" bientôt transformé en sous-préfecture? Les chiffres clés d'une presse quotidienne en grande difficultéExclusif: l'ultime version du projet de loi sur l'audiovisuel à téléchargerAnalyse: Internet, une phobie présidentielle
Face à la crise financière, les responsables politiques s'interrogent sur la nature du débat à avoir. À gauche, on rejette l'appel à l'union nationale lancé par Nicolas Sarkozy et François Fillon. François Bayrou rappelle que la France préside l'Europe et qu'il est urgent d'agir à ce niveau. À droite, l'UMP clame son soutien au président et décide de lancer un «grand chantier»: comment réformer le capitalisme! C'est le thème de son premier «atelier du changement». Tour d'horizon.
La ministre de la santé a présenté ce lundi l'objectif du gouvernement en matière de dépenses d'assurance maladie pour 2009. Le déficit de la branche a atteint 4 milliards d'euros en 2008 et devrait être légèrement supérieur à 3,4 en 2009. L'équilibre de la branche maladie est fixé pour 2011.
La prestation du président à Toulon, jeudi 25 septembre, fera date. La presse étrangère a plutôt bien reçu le discours de Nicolas Sarkozy, tandis qu'en France le ton est plus critique. Mediapart revient sur le texte et apporte quelques clés supplémentaires pour le comprendre.
Nicolas Sarkozy vient de quitter la tribune d'un meeting UMP à Toulon au cours duquel le président de la République est revenu sur la crise financière mondiale. Avec au passage, un long dégagement sur les conséquences en France. Verbatim.
Après quatre jours aux Etats-Unis où le président de l'Europe a multiplié les effets de manches contre les excès du capitalisme financier et les responsables du désastre mondial, Nicolas Sarkozy est revenu en France avec l'intention d'éclairer le débat budgétaire. Jeudi 25 septembre, à Toulon, il prononcera, en fin d'après-midi, un discours sur la situation économique française. Mais il faut se souvenir que ce président est aussi celui qui a demandé la dépénalisation du droit des affaires.