Nicolas Sarkozy a installé, mercredi 22 octobre, un comité dirigé par Edouard Balladur dont la mission consistera à faire des propositions en vue d'une réforme des collectivités locales, du nombre des échelons et de leur financement. Mais les embûches se précisent. La gauche a accepté de participer, la droite aussi. Et c'est peut-être de ce côté-ci que les ennuis seront les plus graves.
Avec une semaine de retard, le gouvernement a rendu publiques, lundi 20 octobre, les 150 mesures qu'il entend mettre en œuvre pour que la France comble son retard en matière de numérique. Deux faits saillants: la place omniprésente de la télévision et l'ouverture à la concurrence de la quatrième licence de téléphone mobile. Mediapart vous propose la totalité du plan en pdf.
C'est auréolé d'un succès certain que Nicolas Sarkozy rentre en France après sa rencontre avec George W. Bush, ce week-end: un sommet aura lieu avant fin 2008 pour porter remède à la crise financière. Après le théâtre international, le chef de l'Etat retrouve la scène française à partir de lundi 20 octobre. Et il entend l'occuper en ne laissant le soin à aucun de ses ministres d'annoncer les mesures économiques attendues. Lire aussi:Un nouveau «Bretton Woods» avec qui et pourquoi?
Après trois sommets internationaux en quatre jours, Nicolas Sarkozy passe le week-end à Camp David avec George W. Bush. Les deux hommes doivent évoquer l'organisation d'une prochaine réunion des principaux dirigeants du monde pour refonder le système capitaliste avant la fin de l'année. La crise semble galvaniser le marathonien qui pourrait toutefois être fragilisé par l'affaire DSK au FMI et l'invraisemblable perte de 600 millions d'euros par les Caisses d'épargne. Lire aussi:Un nouveau Bretton Woods avec qui et pourquoi?Bretton Woods, c'était quoi?Bush, un président qui paralyse les Etats-Unis
Dix ans après les états généraux qui avaient fait prendre conscience des nombreuses failles dans la prise en charge des malades, y compris en cas de rémission, la Ligue contre le cancer tire la sonnette d'alarme et veut attirer l'attention sur les attentes et les espoirs des Français. Le 23 novembre, elle lancera la première convention de la société face au cancer.
Les principaux pays de la zone euro ont dévoilé, lundi 13 octobre, les plans conçus la veille à Paris et déclinés par chacun de membres. Pour la France, deux structures ont été créées: une pour réamorcer la pompe du crédit, l'autre pour prendre des participations dans les éventuels établissements déficients. Quelque 360 milliards sont prévus. Le texte de loi doit passer mardi en lecture unique à l'Assemblée. Publication au Journal officiel en fin de semaine.
Le gouvernement français cherche à atténuer l'impact des conséquences inévitables de la crise financière et boursière. Avec un soin particulier pour les PME. Pour l'instant, la digue tient. Mais les mauvaises nouvelles s'accumulent et la communauté internationale n'arrive toujours pas à coordonner une réponse globale et crédible.
Le matin à l'Elysée, le midi à l'Assemblée Nationale, l'après-midi à Matignon et en montant dans la caravane du Premier ministre, à Marly-le-roi où ce dernier devait intervenir devant un parterre de petits patrons. Une journée dans les allées du pouvoir après le krach de lundi 6 octobre.
Au lendemain du lundi noir de la bourse mondiale, le gouvernement français s'est évertué à rétablir cette confiance qui fait défaut et mine tout le système bancaire. A l'Elysée durant le conseil des ministres, à l'Assemblée nationale, sur le terrain, on aura vu le premier ministre se multiplier, mardi 7 octobre, pour offrir l'image d'un pouvoir qui contrôle la situation.
Les quatre pays membres du G8 – Allemange, Grande-Bretagne, Italie et France – étaient réunis à Paris, samedi. Au bout de trois heures de réunion, ils se sont entendus sur un plan en six points. Les règles édictées à Maastricht sont assouplies tandis que chaque Etat reste libre d'apporter sa réponse aux difficultés qu'il rencontre. Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, reste inquiet face à l'avenir.
Après une folle semaine sur le front de la finance et de l'Europe où l'Elysée a été en première ligne, Claude Guéant parle. Le secrétaire général de l'Elysée sera sur Europe1 dimanche matin pendant une petite heure. Histoire de remettre un peu d'ordre dans l'entourage du président. Histoire de redonner un peu de cohérence à une politique ballottée par les événements. Un livre vient de paraître. Sur son histoire justement. Lire aussi:La France en récession, l'Elysée dans la confusion