Grande-Bretagne, Union européenne, Etats-Unis: les gouvernements ont discuté, lundi 24 novembre, de plans de relance face à la crise. Chacun avance ses recettes, et, une fois encore, le Britannique Gordon Brown se montre le plus novateur. Il prend tout le monde de vitesse en adoptant un dispositif inédit: une baisse spectaculaire de la TVA. Décryptage des trois projets occidentaux de soutien à l'économie. Lire aussi:
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Lundi, le dixième conseil des ministres franco-allemand se tiendra à l'Elysée dans un contexte très particulier pour Nicolas Sarkozy. Dans un peu plus d'un mois, le chef d'Etat français ne sera plus le président de l'Union et, en perdant ce pouvoir, il perdra une tribune dont il aura profité jusqu'à la corde. Et jusqu'à énerver le monde entier. Bilan.
Des proches des trois candidats en lice répondent à 5 questions posées par Mediapart. Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, y affirme que Ségolène Royal «propose la mutation la plus accomplie du PS». Le député François Lamy, lieutenant de Martine Aubry, appelle les militants à «respecter le vote du 6 novembre [sur les motions] et l'identité du parti». Bruno Julliard, ancien président de l'Unef, estime que Benoît Hamon reste «le seul à pouvoir ancrer le parti à gauche».
Le journaliste spécialiste de la défense, Jean-Dominique Merchet, publie aux Editions Jacob-Duvernet un livre enquête sur la dramatique embuscade qui coûta la vie à dix soldats en Afghanistan en août. Alors que la prochaine administration américaine souhaite un renforcement de la présence militaire des forces de l'OTAN dans ce pays, l'ouvrage interroge le flou de la stratégie des troupes occidentales sur place et souligne les nombreuses failles que la mort des paras a fait surgir.
Le sommet de Washington, qui se tient depuis vendredi 14 novembre, aura été voulu et porté par Nicolas Sarkozy. Il constitue le dernier grand rendez-vous de la présidence française de l'Union européenne. Un sommet à ne pas rater donc, tant le président de la République avait promis des «décisions concrètes» avant d'effectuer, ces derniers jours, un spectaculaire exercice de rétropédalage. La diplomatie française a tout fait pour que la réunion se solde par un succès. Parce que le chef de l'Etat devra ensuite retrouver le train-train d'une gestion hexagonale où les problèmes sociaux s'accumulent. Lire aussi:Pour comprendre le G-20, un dossier de Mediapart
Nicolas Sarkozy, entouré du prince Charles, des représentants de l'Europe, d'Australie et du président du Parlement allemand a commémoré le 90e anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre, mardi 11 novembre, à Douaumont (Meuse) en évitant les deux sujets sur lesquels il était attendu. Comment se souvenir maintenant que le temps a passé? Et quelle place doivent avoir ceux des soldats français qui sont morts, non pas pour la France, mais par la France?
Le vote des sections socialistes a été observé de près par les centristes. Qui ne cachent pas leur satisfaction de voir Bertrand Delanoë mordre la poussière. Et qui espèrent plus que jamais que les bisbilles internes au camp réformiste finiront par leur être profitables. «Il y a un vaincu et pas de vainqueur», résume François Bayrou.
A l'occasion du 90e anniversaire de la fin des combats de la Grande Guerre, mardi 11 novembre, Nicolas Sarkozy fera-t-il un geste en direction des 600 soldats fusillés pour avoir refusé d'obtempérer aux ordres, ou tout simplement pour l'exemple? La question semblait réglée comme nous l'indiquions en mai. Deux commissions, l'une présidée par Jean-Jacques Becker, l'autre par André Kaspi, font par ailleurs des propositions sur la manière de commémorer les grandes dates de l'histoire.
Depuis un mois, au rythme effréné d'un discours tous les deux jours, le président de la République court la planète (et la France) pour réclamer une refonte du système capitaliste et se pose en champion de la lutte contre la crise. La finance a trouvé son saint Georges. Mais parler ne suffit pas pour terrasser les dragons.
Nommé en avril dernier pour éviter les cafouillages ministériels en matière de communication, le délégué interministériel propose que le service public abrite une émission à la gloire de la réforme et du gouvernement. Thierry Saussez a-t-il fait une gaffe ou la propagande est-elle de retour en France?
Vaclav Klaus, le président tchèque, est un ultra-libéral qui craque. Il n'en peut plus de ce qu'il entend toute la journée sur le vieux continent. Notamment de la part du président en exercice de l'Union, Nicolas Sarkozy. Le problème est que Vaclav Klaus sera le prochain président de l'Union au 1er janvier 2009.