Gérard Desportes

Tous ses articles

  • Yazid Sabeg: «Je déplore les termes de ce débat et je l'ai dit à Eric Besson»

    France

    C'est la première fois qu'un proche de l'exécutif sedémarque à ce point de la façon dont s'organise le «débat sur l'identité nationale». Yazid Sabeg «déplore» ce qui se lit et se dit sur les sites officiels duministère de l'immigration et sur celui de l'UMP. Il critique l'«instrumentalisation» à des fins électorales de l'islam et raconte sa discussion avec Nicolas Sarkozy.

  • Après avoir allumé l'incendie identitaire, Sarkozy se retire sur la pointe des pieds

    France

    Nicolas Sarkozy devait être devant l'Institut Montaigne, vendredi 4 décembre, pour répondre à la question: «Qu'est-ce qu'être français?» Finalement, il n'ira pas. Le tour que prend ce débat sur les sites internet, la polémique sur le vote suisse, une éventuelle loi sur la burqa, l'opinion qui tourne et l'état-major UMP qui se déchire... Tout cela l'incite à la prudence. Explications.

  • Rama Yade relance le débat sur la discrimination positive

    France

    Elle a tenu tête deux mois à Nicolas Sarkozy pour être finalement présente dans les Hauts-de-Seine sur les listes UMP aux régionales. Et voilà que Rama Yade continue de faire entendre sa petite musique au sein du gouvernement: en se prononçant, jeudi, pour une République «réelle», en demandant des mesures «volontaristes» pour lutter contre les inégalités, la secrétaire d'Etat relance le débat sur la discrimination positive. Loin, très loin de ce qui se dégage du débat sur l'identité nationale orchestré par son collègue Eric Besson.

  • Immigration, sécurité, identité nationale: le festival Sarkozy bat son plein

    France — Parti pris

    On attendait Nicolas Sarkozy, mardi 24 novembre en banlieue, sur le thème de la sécurité et on a eu en prime l'immigration clandestine. Sur fond de débat tendu sur l'identité nationale, cette conjugaison des thèmes de la sécurité et de l'immigration rend le climat politique encore plus délétère. Et si cette stratégie de la polémique permanente était la marque du régime?

  • Fillon 1-Fabius 0. Et Sarkozy dans tout ça?

    France — Analyse

    Cette semaine, François Fillon n'a pas eu besoin d'utiliser sa main gauche pour offrir la qualification à son équipe. Il aura été jour après jour l'artisan du déminage orchestré par son gouvernement à l'endroit des maires en colère. Le parti socialiste avait préparé sérieusement la bataille et avait choisi son champ: le congrès des maires de France. L'offensive a été déjouée mardi 17 novembre. Le repli des troupes du PS s'est opéré le lendemain. Et Nicolas Sarkozy, absent jusque-là, a pu réapparaître vendredi 20 novembre. Récit.

  • Adieu l'emprunt, vivent les investissements

    France

    Michel Rocard et Alain Juppé ont remis, jeudi 19 novembre, le rapport que le président de la République leur avait commandé pour définir les priorités et chiffrer la demande de financement du «Grand Emprunt». Sans entrer dans la polémique autour du montant, les deux anciens premiers ministres préfèrent parler d'un investissement public qu'ils chiffrent à 35 milliards d'euros sur 17 actions précises.

  • Fillon passe en équilibriste devant les maires en colère

    France

    Mardi 17 novembre, devant une salle de maires chauffés à blanc, le premier ministre a réussi à retourner un auditoirehostile. Du coup, la liste des concessions et des promesses du gouvernements'est allongée démesurément. La partie n'est cependant pas jouée. Dès mercredi,Christine Lagarde revient devant ceux qui se vivent comme des «vassaux»en devenir.

  • Ecoles privées: la Ligue de l'enseignement relance le débat

    France — Entretien

    Cinquante ans après les lois Debré, et si on reparlait du rapport entre l'enseignement public et le privé, entre l'offre éducative confessionnelle et l'Etat? C'est ce débat que la Ligue de l'enseignement entend lancer dès ce jeudi à l'occasion de l'ouverture du Salon de l'éducation. Son secrétaire national, Pierre Tournemire, en dévoile ici le cadre général.

  • Nicolas Sarkozy réveille «l'autre politique»

    France — Analyse

    Jeudi 12 novembre à La Chapelle-en-Vercors (Drôme), Nicolas Sarkozy a apporté «sa contribution» au débat sur l'identité nationale lancé par son ministre de l'immigration, Eric Besson. Le chef de l'Etat a prononcé un discours de combat, tout à la gloire d'une France éternelle et d'une République idéale, sans un mot pour l'Europe et l'ailleurs. Comme aux plus beaux jours de la campagne de 2007 quand il s'agissait de draguer sur les terres du Front national. Comme au temps de l'«autre politique» portée dans les années 1990 par le trio Pasqua-Séguin-Chevènement.

  • Avis de tempête sur la sarkozie

    France

    Un président (de la République), Nicolas Sarkozy, qui morigène un vice-président (de l'UMP), Jean-Pierre Raffarin dès potron-minet. Un ministre, Eric Woerth, qui polémique avec un conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino. Une secrétaire d'Etat, Rama Yade, qui ferraille avec sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot. Un premier ministre, François Fillon, qui admoneste le groupe UMP à l'Assemblée nationale. Pas de doute: la confusion est à son comble. Après une pareille journée,celle, tempétueuse, du mardi 3 novembre, la question se pose de savoir s'il peut y en avoir plusieurs de la même eausans que le bateau du sarkozysme coule à pic.

  • Identité nationale: soutien de l'opinion et indifférence des internautes

    France — Note de veille

    Le débat sur l'identité nationale, débat voulu par Eric Besson et Nicolas Sarkozy, a connu ce lundi son premier jour officiel. Un site reçoit les avis de quiconque veut s'exprimer sur le sujet, rend compte des diverses prises de position des responsables politiques de gauche et de droite et annonce les initiatives relayées dans les départements. Si le débat sur le débat – faut-il y aller? à quelles conditions?... – anime les émissions politiques et les interviews, on ne peut pas dire qu'il y ait foule sur la toile pour apporter réponse à la question: «qu'est-ce qu'être français?». Pas foule et pour l'instant pas d'outrance. Sagesse du peuple ou signe des temps?

  • Taxe professionnelle: le Sénat ne votera pas

    France — Analyse

    Cette fois, c'est la fronde. Avec en chef de file, Jean-Pierre Raffarin. Dans une tribune publiée ce 1er novembre dans le Journal du dimanche, l'ancien premier ministre et vingt-trois autres sénateurs UMP annoncent qu'ils ne «voteront pas en l'état» le projet de suppression de la taxe professionnelle, voulue par Nicolas Sarkozy. Cette déclaration écarte de fait toutemajorité au Sénat et bloque l'adoption du budget 2010. Mais au-delà de cette réforme, c'est le jacobinisme du chef de l'Etat qui est démasqué. De la réforme des collectivités territoriales au Grand Paris, analyse d'un point aveugle de la politique de Nicolas Sarkozy: la recentralisation.