J'ai commencé dans la presse locale, Le Provençal, tâté de l'hebdo à l'Express, suis rentré à Radio France en 1982, Red-Chef à Avignon puis Aix en Provence, Correspondant permanent d'Inter et Info à Marseille, puis Chef du Service politique de France Culture que j'ai quitté en janvier 2014. Longtemps prof de Radio au CFPJ Montpellier et l'Ecole de Journalisme de Marseille. Je suis enfin l'auteur de deux essais politiques et de cinq romans.
Vous pouvez lire ma déclaration d'intérêts ici.
«Organisons un référendum» ! Avant l’annonce de la réforme territoriale, Claudy Lebreton, président de l'assemblée des départements de France, estime que la décision de supprimer les assemblées départementales est une mesure de circonstance à combattre de toute urgence.
« On peut réduire les dépenses militaires en France et on doit le faire. » Dans le seizième numéro d’Objections, le porte-parole d’Europe Écologie à l’Assemblée et membre de la Commission défense vole dans les plumes du ministre de la défense, Jean-Yves le Drian, et de l’état-major des armées. Où trouver l’argent ? Moins de nucléaire, et des avions de transport plutôt que des avions Rafale...
Pire qu’un couac, c’est un mystère. Après deux années de renoncements en tous genres, sanctionnés par une déroute municipale et une catastrophe européenne, deux ministres importants viennent d’annoncer des décisions sensibles : ils reculent encore, sur le vote des étrangers et sur les droits sociaux. Mais que cherche donc François Hollande ?
Depuis 1981, les défaites de la droite faisaient les victoires du PS, et inversement. C'est fini depuis dimanche soir. Et si les élections européennes sanctionnaient aussi la Cinquième République?
Jean-Christophe Lagarde, député centriste et maire de Drancy, est europhile mais il a voté “non” en 2005. Il n'envisage d'alliance qu'avec la droite en France mais s'oppose à son candidat à Bruxelles, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, en le qualifiant de défenseur des paradis fiscaux.
À une semaine des élections européennes, les ténors du Parti socialiste (et du gouvernement) paraissent anticiper la casse et rêvent de reconstruction, comme s’ils voulaient se dé-hollandiser… Valls, Montebourg, Royal et Aubry sont à la manœuvre.
Marseillaise et budget militaire : l’UMP s'agite à quelques jours des élections européennes. Deux polémiques différentes mais qui révèlent le même symptôme : pour combattre un pouvoir socialiste au trente-sixième dessous, la droite classique n’en finit plus de descendre au sous-sol.
Anne Joubert, n°2 en Île-de-France de la liste Nouvelle Donne pour les européennes, est passée de la zone à l’ENA puis à l'action sociale. Elle s’engage en politique « parce qu’il y a une urgence » et l’explique avec passion dans cette émission.
François Hollande souffle cette semaine la deuxième bougie de son accession à l’Élysée. Un mois et demi après le désastre municipal, et trois semaines avant la bourrasque européenne, les Français lui font sa fête… Détesté par la droite, majoritairement contesté par la gauche, il doit affronter un rejet vertigineux.
Renaud Muselier, ancien secrétaire d’État aux affaires étrangères, ancien député, éphémère président de l’Institut du monde arabe, fait son retour en politique, tête de liste UMP pour le Sud-Est aux européennes. Son “come-back” lui procure une espèce d’euphorie : il défend son camp mais n’épargne pas les siens. Douzième numéro d’Objections.
Le Point parle cette semaine de « cette gauche sans-gêne » en référence à Aquilino Morelle. Vivement que ce vent d'éthique et de morale conduise les libéraux à en finir avec la « droite décomplexée », qui ne se sent pas concernée.
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Vient un moment où parler de perspectives revient à camoufler le bilan. Nous y sommes à propos du Covid en France, et en Europe. Depuis deux mois, les services de santé annoncent un emballement de l’épidémie. Depuis deux mois ils se plantent. Rien ne s’emballe à part le nombre de tests, et la France devient folle.
Les César ont rappelé l'immobilisme de notre société patriarcale. Paris, capitale de la France, le confirme tragiquement. Trois hommes, Monsieur Hidalgo, Monsieur Dati, et Monsieur Buzyn, prouvent que le féminisme des années 70 n'a rien fait avancer. OK boomeuses.
Si le monde se paralyse pour une grippe c’est qu’il est devenu impensable qu’un gouvernement s’avance devant son peuple, et lui dise que le problème n’est pas si grave. Impossible de soutenir que quelques personnes mourront, hélas, mais que cette menace ne justifie pas de bloquer la vie de tous.
Depuis six mois la France a vécu à la cadence des samedi jaunes. Le mouvement, très soutenu par la France insoumise, réclamait depuis les premières semaines la démission du Président de la République. Bilan : le Front National est conforté, Emmanuel Macron n’est pas tombé, et Jean-Luc Mélenchon a été « dégagé », avec Laurent Wauquiez.
L’heure de vérité approche pour les gilets jaunes, mais pas seulement. Pour les medias, et pour le monde politique aussi. L’heure des comptes sonnera samedi. Sommes-nous collectivement lucides en anticipant un mouvement puissant comme les bonnets rouges ou les printemps arabe, ou à côté de la plaque en confondant facebook et la réalité ?