Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La candidate Les Républicains à l’élection présidentielle a promis jeudi de « nettoyer » les quartiers « au Kärcher » si elle est élue le 24 avril. Désireuse de plaire à la frange la plus radicale de son électorat, Valérie Pécresse a choisi de faire feu de tout bois. Au risque de s’égarer dans une dérive qui avait, en son temps, mené Nicolas Sarkozy à sa perte.
Jeudi, à l’aube, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi instaurant le passe vaccinal. Au terme d’une journée et d’une nuit d’échanges pollués par la sortie d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, une partie de la droite LR et des élus socialistes ont joint leurs voix à celles de la majorité. Débattu au Sénat la semaine prochaine, le texte ne devrait pas pouvoir entrer en vigueur au 15 janvier, comme le souhaitait le gouvernement.
Les débats sur le passe vaccinal ont débouché sur une suspension de séance à l’Assemblée nationale mardi, pour la deuxième nuit consécutive. Cette fois, ce sont les mots du président de la République qui ont mis le feu à l’opposition.
L’Assemblée nationale a clos, vendredi 17 décembre, l’examen de la loi « 3DS ». Les oppositions dénoncent un prétendu « grand acte » de décentralisation, devenu un agrégat de mesures disparates et techniques.
Saisi par neuf femmes qui accusaient la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, le tribunal administratif de Paris a annulé le plan social présenté cette année. En cause : le non-respect des statuts.
L’ancien chroniqueur foot de Canal+ a été placé quelques heures en garde à vue jeudi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour agression sexuelle à l’égard d’une hôtesse d’accueil, en marge d’un match du PSG auquel il assistait fin novembre.
La candidate LR à l’élection présidentielle est confrontée à une double injonction : retenir les électeurs d’Éric Ciotti, tentés par un basculement à l’extrême droite, sans rebuter pour de bon la droite « modérée » qu’embrasse Emmanuel Macron. Le premier défi de sa campagne. Et le principal ?
La présidente de la région Île-de-France a remporté le second tour du congrès organisé par Les Républicains, en devançant nettement Éric Ciotti. Désormais candidate de son camp, elle devra résoudre l’équation de son positionnement face à Emmanuel Macron.
Éric Ciotti est arrivé en tête du premier tour du congrès organisé par Les Républicains pour désigner leur candidat ou leur candidate à l’élection présidentielle. Au second tour, il affrontera Valérie Pécresse, qui a déjà reçu le soutien des éliminés Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin.
Après avoir claqué la porte du parti Les Républicains, ils ont repris leur carte pour obtenir l’investiture présidentielle. Pendant des mois, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont remis les mains dans le cambouis partisan et arpenté les routes de France pour convaincre.
Neuf femmes accusent la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Mediapart a recueilli de nombreux témoignages mettant en cause le management de la FFF. Son président Noël Le Graët jure qu’il « n’y a pas d’atmosphère sexiste à la FFF ».
En trois mois de campagne interne, l’ancien commissaire européen s’est départi de son héritage modéré pour faire siennes les obsessions nationalistes de son camp. Un tournant stratégique qui lui a attiré le soutien de l’appareil LR et la sympathie de la base militante.