Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, qui concerne au moins onze États à travers le monde.
Le bureau politique des Républicains (LR) a adopté mardi à l’unanimité une motion minimaliste : c'est bien à l’automne que le parti choisira son candidat à la présidentielle. En attendant, Christian Jacob exhorte ses candidats putatifs à s’entendre sur un nom. Xavier Bertrand, lui, continue sa course en solitaire.
Plongée dans un bureau de vote où environ trois électeurs sur quatre ne se sont pas déplacés les 20 et 27 juin dernier, pour les élections régionales et départementales. Une abstention qui raconte l’évolution sociologique, les désillusions et les difficultés d’un quartier populaire à deux pas de Paris.
Une députée Les Républicains et le vice-président du parti s’en sont pris publiquement aux « danses traditionnelles », aux « tam-tams » et aux « étendards étrangers » lors de certains mariages. Loin d’être anecdotiques, ces sorties traduisent la dérive idéologique d’une partie de la droite qui a chaviré dans l’électoralisme.
Les élections départementales ont vu, comme les régionales, l’abstention s’aggraver et les sortants triompher. Si les écologistes font une percée, la gauche échoue à gagner du terrain et les communistes perdent leur dernier département. La droite maintient le RN et la majorité présidentielle à un niveau très bas.
En conservant les sept régions hexagonales qu’elle dirigeait, la droite d’opposition sort triomphante du scrutin. La majorité présidentielle, qui espérait la contraindre à des alliances ici et là, subit quant à elle un échec cinglant.
La plupart des régions et départements français devraient vivre un second tour marqué par l’abstention et la réélection des sortants. À 17 heures, la participation était très faible, à 27,89 % des inscrits. Un regard particulier sera porté sur la Bretagne, Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Pays de la Loire, où l’issue du scrutin est incertaine.
Jeudi soir, les deux principaux candidats à l’élection régionale en Île-de-France organisaient leur dernier meeting à Paris. La droite a tiré à boulets rouges ; la gauche, elle, essayait avant tout de donner forme à son rassemblement.
Dans plusieurs cantons à travers la France, des rapprochements s’opèrent entre les candidats du Rassemblement national et de Les Républicains. Les états-majors nationaux poussent des cris d’orfraie et promettent des exclusions.
Le bilan du premier tour des élections départementales ressemble en tous points à celui des élections régionales. Le tiers des Français qui ont voté a majoritairement choisi de reconduire les sortants. La carte des départements devrait donc ressembler dimanche à celle de 2015, majoritairement teintée de bleu et de rose.
En tête des suffrages à l’échelle nationale, la droite LR est en mesure de conserver les sept régions qu’elle dirige depuis 2015. Elle peut même éviter les alliances que LREM voulait la contraindre à sceller.
Six ans après des réformes censées les transformer en profondeur, les régions ont pris une nouvelle dimension géographique et politique. Mais elles déplorent aujourd’hui une décentralisation qui n’est pas allée au bout de son élan. La faute, estiment-elles, à un État central qui restreint leurs compétences et leurs finances.