Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au fil de la campagne, la candidate LR a précisé sa doctrine diplomatique. En dépit des tentations pro-russes d’une partie de son camp, elle est restée fidèle à sa ligne pro-européenne, et inscrit ses pas dans ceux des précédents chefs de l’État…, dont Emmanuel Macron.
À quarante jours du premier tour, les équipes d’Emmanuel Macron et de Valérie Pécresse se disputent le créneau de la droite « modérée » à coups de ralliements d’élus, de propositions et de déplacements ciblés. Des deux côtés, on s’en persuade : cet électorat sera l’une des clés du scrutin.
Le propriétaire du chien qui a adhéré à LR juste avant la primaire interne est… un des plus proches conseillers d’Éric Ciotti, selon des informations de Mediapart. Le député des Alpes-Maritimes se dit « furieux » contre son collaborateur.
De nouveaux éléments jettent le discrédit sur l’investiture de Valérie Pécresse comme candidate du parti Les Républicains. Des centaines de faux adhérents ont gonflé les rangs du parti juste avant le congrès, révèle « Libération » : ressortissants étrangers ne parlant pas le français, personnes décédées…
Vendredi 11 février, Meyer Habib a reçu à l’Assemblée nationale un élu israélien d’extrême droite, homophobe revendiqué et anti-Arabes affirmé. Depuis quelques semaines, le député UDI participe à l’élaboration du programme diplomatique de Valérie Pécresse.
La candidate Les Républicains espérait faire de son premier grand meeting le véritable lancement de sa campagne présidentielle. Laborieux dans la forme, son discours a surtout été l’occasion de clins d'œil aux idées d’extrême droite.
Lâchée par Éric Woerth, éreintée par Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse a connu un mercredi éprouvant. Elle ne s’est pas rendue au lancement de son comité de soutien, où elle aurait pu saisir le flottement de ses troupes. Son premier grand meeting, prévu dimanche à Paris, s’annonce comme une épreuve de vérité.
À un mois de la date limite pour recueillir leurs 500 signatures, seulement 5 % des élus habilités à le faire ont parrainé un candidat. Un chiffre qui a vocation à augmenter, mais jusqu’où ? Partout en France, élus locaux et candidats racontent une lassitude démocratique aux raisons multiples.
Marine Le Pen, Éric Zemmour, Valérie Pécresse et Gérald Darmanin ont défilé mercredi devant les policiers du syndicat Alliance. Une opération séduction qui a viré à la surenchère droitière, marquée par l’appel à la guerre civile lancé aux policiers par Éric Zemmour.
Le parquet de Versailles avait ouvert une enquête en janvier 2021, à la suite des menaces supposément reçues par Didier Lemaire, alors professeur de philosophie à Trappes. À l’époque, l’affaire avait fait grand bruit, quelques mois après l’assassinat de Samuel Paty.
Mardi, Valérie Pécresse a affiché son soutien aux victimes de violences sexuelles face au journaliste vedette Jean-Jacques Bourdin, visé par une enquête. Un moment marquant qui souligne un engagement de longue date. Mais, pour la suite, son équipe se garde bien de se fixer des règles.
L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, ce qui devrait être la version finale de la loi instaurant le passe vaccinal. Jeudi, la majorité avait pris pour prétexte un tweet d’un élu LR pour mettre fin prématurément aux négociations avec le Sénat. La manœuvre lui a permis de reprendre la main sur un texte que les sénateurs avaient largement amendé.