Journaliste au pôle politique, je chronique le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alexandre Ruiz a annoncé, à la surprise générale, qu’il quittait la chaîne dont il était l’animateur phare. Selon nos informations, il avait récemment été sanctionné par sa direction après de multiples alertes internes sur son comportement.
Déçus par la tournure d’un quinquennat dans lequel ils ont cru, cinq maires influents de droite regardent d’un œil circonspect la tectonique politique à un an de l’élection présidentielle. Réticents à rallier Emmanuel Macron, ils constatent aussi l’impuissance de leur camp à faire émerger un challenger.
Après la mise au jour du système de répartition très politique des fonds publics au conseil régional, l’opposition socialiste a annoncé saisir le Parquet national financier. En réponse, Laurent Wauquiez a porté plainte pour diffamation et dénoncé des « manœuvres politiques ».
À la tête de l’Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, Laurent Wauquiez a installé un système opaque de distribution des subventions régionales, qui bénéficie très largement aux communes de droite et de son fief de Haute-Loire. C’est ce que mettent en lumière des données chiffrées et des enregistrements d’une réunion interne révélés par Mediapart.
Après sa condamnation dans l’affaire « Paul Bismuth », Nicolas Sarkozy peut compter sur le soutien unanime de ses anciens amis politiques. Pour masquer leur embarras, les élus Les Républicains (LR) ont préféré dénoncer un « acharnement judiciaire ».
L’élection municipale de Bondy, qui avait fait basculer la ville à droite après 75 ans de gestion socialiste, a été annulée par la justice. Si le Conseil d’État confirme cette décision, la commune de Seine-Saint-Denis sera donc appelée à revoter, dans un climat local particulièrement tendu.
D’après nos informations, un proche de la ministre est intervenu auprès de la préfecture des Yvelines, avant même l’article du Point, pour alerter sur le cas du professeur de philosophie Didier Lemaire. Le cabinet affirme aujourd'hui qu’il avait connaissance de « menaces ». Personne n’en a pourtant retrouvé trace. Mediapart revient sur deux semaines d’une polémique indigne et ses coulisses.
En parallèle du débat extrême-droitier de France 2, les gauches proposaient, jeudi, une allégorie savoureuse de leur tectonique du moment. D’un côté, un débat en visioconférence de responsables en inlassable quête d’union. De l’autre, un Jean-Luc Mélenchon invité vedette de Cyril Hanouna.
Un prof de philosophie menacé de mort du fait de son combat contre l’islamisme ? Retour sur un fait divers instrumentalisé par certains médias et responsables politiques au mépris des faits, quelques mois après l’assassinat terroriste de Samuel Paty.
En ces temps agités, les élus locaux doivent endosser de front la campagne de vaccination, le contexte sanitaire et le quotidien mouvementé. Mediapart a passé deux jours avec le maire (LR) de Châteauroux, Gil Avérous.
Le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore du « séparatisme » à l’Assemblée nationale, la droite s’y engouffre, réaffirmant la dimension sécuritaire et identitaire d’un parti qui affiche son obsession pour les femmes voilées. La majorité parlementaire, elle, rame pour convaincre que son projet de loi n’est pas un texte qui stigmatise.
Face à l’explosion de la pauvreté, une nouvelle génération d’élus Les Républicains tente d’en faire un sujet de préoccupation à droite. Quitte à bousculer la doxa d’une famille politique longtemps aveugle sur la question.