Journaliste à France Culture entre 2000 et 2011, il a rejoint Mediapart en mai 2011. Joseph Confavreux est membre du comité de rédaction de la revue Vacarme, a codirigé le livre La France invisible (La Découverte, 2006) et a publié deux autres ouvrages, Egypte :histoire, société, culture (La Découverte, 2009), et Passés à l'ennemi, des rangs de l'armée française aux maquis Viet-Minh (Tallandier, 2014). Il est aussi co-rédacteur en chef de la Revue du Crieur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un.e historien.ne se doit-il d’être engagé.e, et si oui comment ? Dans quelle mesure le passé est-il susceptible être convoqué par le présent, et l’historien par un événement contemporain ? Dialogue entre les historien.ne.s Ludivine Bantigny et Patrick Boucheron.
Risque-t-on de perdre quelque chose à tracer une histoire non linéaire et discontinue ? Une histoire par dates s’oppose-t-elle à une histoire par lieux ? Et comment fait-on pour viser à la fois le grand public et l’innovation scientifique ? Dialogue entre les historien.ne.s Emmanuelle Loyer et Patrick Boucheron.
Quelles sont les méthodes et les intentions d’une « histoire mondiale » ? N’importe quel territoire peut-il se prêter à une telle approche ? Dialogue entre les historiens Pierre Singaravélou et Patrick Boucheron.
En voulant défaire un roman national fondé sur le mythe d’une homogénéité ethnique du peuple français, l’épais ouvrage Histoire mondiale de la France a-t-il négligé certaines dimensions populaires du récit national ? Dialogue, à Avignon, entre les historiens Quentin Deluermoz et Patrick Boucheron.
Le chercheur et spectateur Olivier Neveux s’en prend au conformisme d’un théâtre qui se croit politique quand il n’est que policé ou routinier. Un texte qui ne résout pas tous les problèmes qu’il soulève, mais oblige à se positionner face à la production scénique actuelle.
L’anti-intellectualisme français possède une longue histoire qui ne s’est jamais limitée à quelques petits cercles réactionnaires. Comment cette « haine des clercs » rencontre-t-elle les mutations de l’écosystème intellectuel contemporain ? Une conversation entre Sarah al-Matary et Laurent Jeanpierre à l’occasion de la nouvelle formule de la revue Le Crieur.
Dans la foulée des appréhensions liées au moment populiste que vivent les démocraties libérales, une parole scientifique et éditoriale affiche son inquiétude, voire sa défiance, vis-à-vis du peuple, perçu comme une menace pour la démocratie. Plusieurs publications récentes illustrent cette « peuplephobie ».
Dans son dernier ouvrage, le chercheur François Dubet décortique la « transformation du régime des inégalités » et ce que ce dernier abîme et empêche dans nos sociétés. Une analyse sociologique fine, moins convaincante dans les conséquences politiques qu’elle en déduit.
Alors que le Festival de Cannes vient de boucler son édition 2019, deux auteurs, un sociologue et un philosophe, s’intéressent à la liberté d’expression et à ses possibles limites, à l’aune du traitement réservé à certaines images de cinéma, notamment pornographiques.
Alors que les coups de théâtre se succèdent sur l’arrêt et la reprise des traitements de Vincent Lambert, relançant le débat sur la fin de vie, et que la révision des lois de bioéthique est prévue en juin, un ouvrage tente de cerner ce que peut la philosophie face à des positions morales souvent jugées irréconciliables.
Pour le politiste Samuel Hayat, la mobilisation des « gilets jaunes » constitue un signe, parmi d’autres, d’un basculement profond du rapport à la politique, clôturant un siècle et demi d’un espace fondé sur les affrontements partisans et idéologiques. Pour ce spécialiste de la révolution de 1848, « les gilets jaunes ne clivent pas la France ».
En étudiant « l’art de la fausse générosité » mise en œuvre par la fondation Gates, le journaliste Lionel Astruc dessine dans un livre d'enquête les contours d’un « philanthrocapitalisme » associant bonnes affaires et belles actions. Le concept résonne après les promesses en centaines de millions d’euros faites par les grandes fortunes françaises dans la foulée de l’incendie de Notre-Dame de Paris.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart renforce sa couverture de la culture et lance une newsletter dédiée aux batailles culturelles, aux enquêtes sur les institutions, aux débats sur la création et aux rencontres avec des lieux et des personnes qui continuent de faire vivre un champ attaqué de toutes parts.
Marine Vlahovic, retrouvée morte lundi dernier, avait 39 ans. Voix talentueuse d’Arte Radio et de France Culture, elle avait aussi signé plusieurs papiers pour Mediapart, notamment sur la Palestine. Son énergie manquera à Gaza et son rire à ses ami·es.
Jeudi 14 novembre, la Revue du Crieur, publie son 25ème et dernier numéro, après presque dix années d'existence consacrées à enquêter sur les idées et la culture. Le moment de compléter votre collection en lisant notamment un dossier exceptionnel consacré à la « Solitude de Gaza ».
Le podcast culturel de critique hebdomadaire de Mediapart reprend ses émissions ce dimanche 25 septembre, parce que le service public se désintéresse toujours plus des voix critiques et que la concentration des industries culturelles continue de vouloir les étouffer.
Le n° 19 de la « Revue du crieur » sort ce jeudi 14 octobre en librairies et Relay, et tente, à l’amorce d’une campagne présidentielle inquiétante, de déverrouiller un imaginaire national fossilisé. Il explore aussi les dérives du CNRS, la planète E-Girl, l’itinéraire du chercheur Bernard Rougier ou encore l’héritage de Simone de Beauvoir.