Justine Brabant

Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Après plusieurs années à couvrir l'actualité du continent africain, je suis depuis septembre 2023 la guerre en Ukraine et ses conséquences, ainsi que les questions militaires au sens large.

J'ai publié plusieurs livres :
Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019
Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018
Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017
"Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.

Consulter ici ma déclaration d'intérêts.

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • En Ethiopie, la France partagée entre business et défense des droits humains

    International — Enquête

    Pillages, possibles crimes de guerre, destructions de sites historiques : les témoignages en provenance du Tigré, province en guerre depuis le 4 novembre, sont très inquiétants. La France reste pourtant discrète, et espère préserver ses chances sur un marché prometteur.

  • Centrafrique: une opération d’influence de l’armée française tourne au fiasco

    Défense et diplomatie — Note de veille

    Facebook a annoncé, mardi 15 décembre, avoir démantelé trois réseaux de faux comptes utilisés à des fins de propagande : deux d’origine russe et un troisième lié à l’armée française. L’opération, qui visait notamment à défendre les intérêts français en Centrafrique et au Mali, a manifestement tourné au fiasco.

  • Des militaires français compromettent la sécurité de leurs opérations sur les réseaux sociaux

    Défense et diplomatie — Vidéo

    Alors que l’armée interdit à ses militaires de poster des informations sensibles en ligne, Mediapart a retrouvé, via différentes applications, plus de 800 profils de soldats français déployés à l’étranger et plus de 200 profils de membres des forces spéciales. L’état-major reste évasif sur les mesures prises pour endiguer un problème pourtant susceptible de mettre en péril la sécurité des forces militaires.

  • Ventes d’armes: un (petit) pas vers un contrôle par le Parlement

    International — Analyse

    Dans un rapport d’information rendu public ce 18 novembre, les députés Jacques Maire et Michèle Tabarot plaident pour un contrôle des exportations d’armement français par le Parlement. La proposition a malheureusement de bonnes chances de rester lettre morte.

  • En Ethiopie, une guerre dangereusement populaire

    Afrique(s)

    Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé le 4 novembre des opérations militaires contre la région du Tigré, au nord du pays. Bien qu’il assure que les affrontements seront « limités », l’ambiance sur place est à l’escalade guerrière.

  • Elections en Afrique: le pari risqué du boycott

    Afrique(s) — Analyse

    La stratégie du boycott des élections, choisie par l’opposition lors de la dernière présidentielle en Côte d’Ivoire et largement pratiquée en Afrique subsaharienne, semble le plus souvent déboucher sur de lourdes défaites. Elle a pourtant sa logique.

  • Victimes collatérales de l’armée française: au Mali, la grande hypocrisie

    Afrique(s) — Enquête

    Au nom du respect des civils victimes de conflits armés, l’armée française se targue de verser des indemnisations financières à ses « dommages collatéraux ». Sauf au Mali, où la France – en guerre depuis 2013 – a choisi de laisser les autorités maliennes réparer les dégâts commis par ses soldats. Mais le système n’a jamais fonctionné.

  • Victimes collatérales de l’armée française: les coulisses de dédommagements secrets

    Afrique(s) — Enquête

    La pratique est fréquente mais quasi inconnue : les militaires français versent régulièrement des indemnisations financières à leurs « dommages collatéraux » – le plus souvent des civils étrangers. Même les parlementaires n’ont pas de droit de regard sur cet argent public. Il s’agit pourtant du sort que notre pays réserve à ceux qu’il blesse, tue ou prive de ses biens. Mediapart dévoile les coulisses de ces accords amiables.

  • Covid-19: les fables de la «grande muette»

    Santé — Enquête

    Derrière une communication cadenassée, les documents et témoignages recueillis par Mediapart démontrent que depuis le début de la crise sanitaire, l’armée française multiplie les approximations et mensonges par omission. Au risque de propager le virus, des marins testés positifs ont été autorisés à rentrer chez eux. Quant à l’hôpital de campagne de Mulhouse, archi-médiatisé, il n’avait, le 21 avril, accueilli que 46 patients.

  • Covid-19: le commandement du «Charles-de-Gaulle» a été dépassé par l’épidémie

    France — Enquête

    Les 1 750 marins du porte-avions Charles-de-Gaulle ont débarqué à Toulon, dimanche, après que leur mission a été écourtée par une épidémie de Covid-19. Le ministère des armées assure que toutes les précautions ont été prises à bord afin de limiter la propagation du virus, et notamment que tous les marins présentant des symptômes ont été isolés de l’équipage. Selon les informations de Mediapart, ce n’est pas le cas.

  • Coronavirus: le drôle de «confinement» des militaires

    France — Enquête

    Alors que l’armée française a annoncé que quatre officiers de l’opération Barkhane au Sahel étaient infectés, les militaires sont « confinés » à 500 dans certains régiments, sans moyens d’hygiène et de protection suffisants. Face à la colère qui monte dans les rangs, le ministère des armées et les commandants d’unité tentent de verrouiller la communication.

  • Coronavirus: l’armée a tardé à prendre des mesures drastiques pour ses soldats

    France

    Le ministère des armées compte à ce jour « plusieurs dizaines » de cas de contamination parmi ses employés. Afin de freiner l’épidémie, Balard assure appliquer « très rigoureusement » en interne les recommandations. Des témoignages indiquent le contraire.