Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans l’attente du verdict, prévu pour début octobre, du procès des 12 indépendantistes, entretien avec Diana Riba, la seule eurodéputée de l’ERC, la Gauche républicaine catalane, autorisée à siéger à Strasbourg.
Le député londonien sera l’une des vedettes de la conférence annuelle du parti travailliste, qui s’ouvre samedi 21 septembre à Brighton dans un contexte politique très tendu. Ce tenant de l’aile gauche du parti travailliste, qui cite Marx et rêve de devenir ministre de l’économie, défend sur l’Europe une position plus pragmatique que Corbyn.
À l’approche des auditions, des eurodéputés passent au peigne fin les profils des candidats à la commission européenne. Même si la gravité des faits reprochés varie, quatre d’entre eux se préparent à un examen de passage mouvementé. Outre Sylvie Goulard, des ministres, anciens ou en exercice, de Belgique, Hongrie et Roumanie, sont concernés.
Près de cinq mois après leur nette victoire, les socialistes de Pedro Sánchez ne sont pas parvenus à former un exécutif. Les Espagnols sont appelés aux urnes le 10 novembre, pour leurs quatrièmes législatives en quatre ans.
Alors qu’il ne quittera la commission européenne qu’en novembre, l’Allemand Günther Oettinger, en charge du budget dans l’exécutif européen, a déjà déposé les statuts de sa future société de lobbying. Jean-Claude Juncker a sollicité l’avis d’un comité d’éthique interne.
La nouvelle patronne de la Commission européenne a braqué, bien au-delà de la gauche, en nommant un commissaire chargé de « protéger notre mode de vie européen ». D’où vient ce concept ? Faut-il y voir l’influence de Viktor Orbán ?
Alors que des centaines de milliers d’indépendantistes catalans vont défiler, mercredi 11 septembre, dans les rues de Barcelone, la coalition au pouvoir dans la région tangue. La gauche républicaine de l’ERC réclame des élections anticipées.
Le socialiste espagnol Pedro Sánchez a présenté le 3 septembre quelque 370 mesures censées servir de socle à un accord avec Podemos, en vue d’un gouvernement. Tout en excluant fermement l’hypothèse d’une coalition avec Podemos. Il reste moins de trois semaines pour éviter le retour aux urnes.
Le chef du gouvernement sortant Giuseppe Conte a été chargé jeudi 29 août de former un exécutif de coalition entre le Mouvement Cinq Étoiles et le Parti démocrate. Dans un entretien avec Mediapart, l’universitaire Stefano Palombarini revient sur l’échec stratégique de la Ligue de Salvini et l’étrange alliage désormais au pouvoir à Rome.
Le premier ministre britannique a annoncé mercredi 28 août la suspension pour cinq semaines des travaux du Parlement, à quelques semaines de la date du Brexit, fixée au 31 octobre. Cette décision, acceptée par la reine, a provoqué un tollé dans ce pays à forte tradition parlementaire. Des manifestations se sont déroulées mercredi soir.
Emmanuel Macron a fini par proposer, mercredi 28 août, le nom de l’ancienne eurodéputée du MoDem Sylvie Goulard pour la Commission européenne. Un choix tardif qui surprend, alors que l’affaire qui l’avait contrainte à démissionner du gouvernement n’est toujours pas réglée.
À la veille du G7 de Biarritz, Emmanuel Macron a menacé, vendredi 23 août, de bloquer l’accord commercial avec le Mercosur, dans l’espoir de faire pression sur le président du Brésil, Jair Bolsonaro. Le même texte qu’il défendait sans détour en juin dernier.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.