Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Front national remporte onze mairies. Les résultats démontrent surtout une consolidation du vote FN entre les deux tours : ses électeurs du premier tour ne l’ont pas délaissé au second ; et ses scores importants vont avec une participation élevée. Marine Le Pen évoque un « vote d'adhésion ».
Élu à Béziers, celui qui a été pendant 23 ans le secrétaire général de Reporters sans frontières a poussé très loin sa conception de la liberté d'expression, théorisée dans un livre en 2003. Jusqu’à défendre le droit à s’exprimer des racistes et négationnistes.
Le chercheur Joël Gombin a réalisé des cartes interactives du vote FN commune par commune, mais aussi (pour le site Slate), dans deux zones fortes du parti lepéniste: le pourtour méditérranéen et le Pas-de-Calais, où le Front national est en train de conquérir des mairies.
Dans le sud-est, où la droite est mise sous pression par le Front national, certains UMP font campagne sans leur étiquette, d'autres choisissent de se rapprocher de l'extrême droite. Tour d'horizon du Vaucluse, premier département frontiste en 2012, maîtrisé par le duo Bompard-Maréchal-Le Pen.
Sur fond de forte abstention, le Front national confirme sa progression des derniers scrutins. Il arrive en tête dans plusieurs villes, en particulier dans le sud-est où il balaie la droite. Il remporte dès le premier tour Hénin-Beaumont.
Pour conserver la mairie du Cannet et conquérir Cannes, la numéro deux de l'UMP, Michèle Tabarot, et son frère Philippe ont mis en place une véritable « machine électorale ». Tractages, phoning, meetings : de nombreux employés du Cannet racontent comment le personnel municipal est utilisé à des fins politiques et décrivent un système de « pressions ».
600 euros de l'heure. C'est le tarif de la formation que Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé et conseiller général de l'Aisne, a prétendu faire payer à sa collectivité, au bénéfice de la société Bygmalion. Le conseil général a refusé de régler un centime.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris à la suite des révélations du Point sur les contrats passés entre l’UMP et le groupe Bygmalion, détenu par des proches de Jean-François Copé. Mais la justice pourrait ratisser plus large encore.
Certains élus réclament une opération mains propres à l'UMP, tandis que d’autres préfèrent repousser le grand ménage après les municipales. Copéistes et sarkozystes oscillent entre le silence total et le « circulez, il n’y a rien à voir ».
L’UMP fait face à une succession d’affaires retentissantes. Plus d'un an après le psychodrame de son élection interne, le parti continue à se déchirer sur fond de règlements de comptes et d’ambitions présidentielles.
La maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges a été entendue par la police judiciaire dans le cadre d'une enquête portant sur un éventuel détournement de fonds publics. Comme l'a révélé Mediapart, un chargé de communication l'accuse de l'avoir rémunéré, « aux frais de la collectivité », pour écrire dans des journaux locaux des articles «pro-Barèges».
La secrétaire générale de l'UMP, Michèle Tabarot, a fait de la police municipale de sa ville du Cannet un véritable fer de lance. Pour vanter son action, son « Monsieur sécurité » et chef de la police municipale a mis en scène de faux témoins, dont certains de ses policiers, dans de nombreux reportages diffusés notamment sur TF1.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.