Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis son arrivée à la tête de l'UMP, le 17 novembre, Jean-François Copé martèle son envie de réaliser «l'union sacrée» après un remaniement que centristes et libéraux ne digèrent pas. Mais son opération «réconciliation» s'annonce délicate. Décryptage.
Christian Jacob a été élu, mardi 23 novembre, président du groupe UMP à l'Assemblée. La victoire du bras droit de Jean-François Copé, ancien ministre de Chirac, issu du monde agricole, ne ravit pas l'Elysée. Portrait.
Après avoir perdu la tête de la puissante fédération UMP des Hauts-de-Seine le 14 novembre, Patrick Devedjian – évincé du gouvernement – accuse Nicolas Sarkozy d'avoir orchestré sa défaite. Son adversaire raille un Devedjian «triste et amer». A gauche, on dénonce «le népotisme» du chef de l'Etat qui continuerait à vouloir placer les siens pour gérer en direct ce fortin qu'est le conseil général du 92. Enquête.
Alors que Dominique de Villepin et Hervé Morin ne retiennent pas leurs coups contre Nicolas Sarkozy, Marie-Anne Montchamp et Maurice Leroy, anciens porte-parole de République solidaire et du Nouveau centre, ont été débauchés par le pouvoir. Mediapart décrypte l'opération.
Dimanche, les centristes de la majorité sont entrés en rébellion contre l'UMP. Mais ils ont surtout engagé une querelle interne. En jeu: leur rassemblement dans la perspective de 2012. De retour à l'Assemblée nationale, Jean-Louis Borloo réunit lundi soir une partie d'entre eux.
Avec les départs de Jean-Louis Borloo et d'Hervé Morin, respectivement président du Parti radical valoisien et du Nouveau centre, l'UMP perd ses centristes. Ce remaniement marque la fin de la majorité extra-large voulue par Nicolas Sarkozy. Et aussi la fin de l'ouverture.
Depuis son départ du ministère de l'écologie en juin 2007, l'ancien premier ministre soufflait le chaud et le froid avec Nicolas Sarkozy, alternant les «si je peux me rendre utile» avec une critique féroce des réformes.
Jean-François Copé a refusé le portefeuille de l'intérieur. Le patron des députés UMP préfère conserver sa liberté. Prendre le parti lui permet d'avoir la main sur une machine de guerre. Retour sur trois ans d'embuscade.
Après les révélations du Canard enchaîné et de Mediapart sur l'espionnage d'Etat dont seraient victimes de nombreux journalistes, élus de gauche, du MoDem et même de l'UMP manifestent leur inquiétude et demandent au pouvoir et à ses services de s'expliquer. Sans croire vraiment qu'ils obtiendront de réels éclaircissements.
Très populaire dans l'opinion publique malgré huit années passées au gouvernement et un bilan pour le moins constraté, le ministre de l'écologie, chef de file des radicaux, fait figure de favori pour s'installer à Matignon après le remaniement. Mediapart a enquêté sur la «méthode Borloo».
En vingt-quatre heures, le Sénat a été le théâtre de multiples rebondissements avant le vote du texte réformant les retraites. Eric Woerth a manié le bâton (en imposant le «vote bloqué» à la Haute chambre) et la carotte (en faisant un geste envers les centristes et la CFDT). Récit.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.