Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Prévu jeudi au siège de l'UMP par «La Droite Libre», l'un de ses mouvements associés, un débat «Immigration, islamisme, la France menacée?» a été «annulé ou reporté» in extremis.
Samedi, devant les jeunes de son mouvement, Dominique de Villepin a une fois de plus fait l'éloge de la diversité et parlé des banlieues. Un moyen de parler «justice sociale», mais aussi «une stratégie de com'», comme le dénoncent quelques militants qui ont claqué la porte.
«Rien ne doit être oublié», a répété le premier ministre. Pas même... François Fillon. Vendredi, pour conclure les journées parlementaires de l'UMP, le locataire de Matignon a fait un discours aux allures de bilan. En tentant d'imprimer sa marque.
La guerre déclarée entre Jean-François Copé-Bertrand pour la direction de l'UMP marque les journées parlementaires du parti présidentiel, les 23 et 24 septembre, à Biarritz. Faisant presque oublier la vraie fracture à l'UMP: celle sur la politique de sécurité du gouvernement et la drague de l'électorat du Front national.
Les députés UMP de la commission des lois ne comprennent pas les accusations portées par Le Monde contre le «cabinet noir» de l'Elysée. Le journal «est tombé dans l'anti-sarkozysme», accuse l'un d'eux.
Nicolas Sarkozy a reçu, mercredi 8 septembre, les députés de la majorité pour un déjeuner à l'Elysée d'une heure et demie. Il a appelé ses troupes à «l'unité» et au «rassemblement» et tenté de répondre au «malaise» des élus UMP après l'agitation des derniers mois à l'intérieur du parti présidentiel. Récit.
Nicolas Sarkozy a sonné le rappel à droite pour cette journée de rentrée parlementaire et de mobilisation sociale. Si les troupes UMP sont apparues unies, mardi, à l'Assemblée nationale, en arrière-plan les divergences ne se sont pas envolées.
Affaire Woerth-Bettencourt, déceptions par rapport aux réformes, offensive sécuritaire du gouvernement, guerre des clans dans la majorité: des élus UMP et députés suppléants de ministres racontent à Mediapart «le malaise» à droite.
Nicolas Sarkozy réunit ce matin un gouvernement en lambeaux tandis que sa majorité présidentielle se déchire. La brève université de l'UMP, mardi, a mis en scène les divisions et inimitiés des ténors. Fillon, Bertrand, Copé, Pécresse ont fait feu de tout bois.
Il y a un an, il était au cœur de la polémique Hortefeux, lors du campus UMP, à Seignosse. Cet été, le virage sécuritaire de Nicolas Sarkozy a été «la goutte d'eau qui fait déborder le vase». Il rend sa carte et, pour Mediapart, livre quelques dessous de l'épisode Seignosse.
Conseil des ministres de rentrée sur fond de crise économique et de polémiques à droite sur le virage sécuritaire de Sarkozy. François Fillon a fait un pas de côté, mardi, en appelant à «ne pas instrumentaliser de part et d'autre la lutte contre l'immigration irrégulière».
Les proches de Villepin sont persuadés que «les dérives sécuritaires» du gouvernement ont braqué une partie de l'UMP et comptent en profiter pour constituer un groupe indépendant avec François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan à l'Assemblée nationale avant le 1er octobre.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.