Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Quelque 800 nouveaux adhérents de l'UMP étaient réunis salle Gaveau (Paris VIIIe), samedi 12 juin, pour écouter le premier ministre François Fillon. A deux ans de la présidentielle, le parti du président de la République recrute aussi bien chez les déçus du Front national que parmi les hésitants du centre. Au risque d'un grand écart, qui se traduit souvent par des échanges aussi amers que révélateurs. A tous, Mediapart a posé une question: pourquoi s'engager en plein creux de la vague ?
Si le courant passe mal avec le britannique David Cameron, Nicolas Sarkozy est également à la peine sur le front allemand. Avec Angela Merkel, les désaccords s'entassent.
Bayrou, Villepin, Morin. L'idée d'avoir trois candidats concurrents en 2012 affole l'Elysée, qui tend des perches au président du MoDem mais tente aussi de faire émerger Jean-Louis Borloo. Un joker qui pourrait se retourner contre Nicolas Sarkozy si le ministre de l'écologie décidait de faire cavalier seul.
Officiellement, l'UMP «ne veut pas interférer dans la campagne britannique» et rappelle son «alliance naturelle avec les libéraux et les conservateurs». Dans les faits, le parti présidentiel, proche du Labour, serait bien embarrassé si les Britanniques propulsaient la droite au 10 Downing street, le 6 mai.
Retraites, loi d'interdiction du voile intégral, déficit, bazar à l'Elysée: depuis la défaite des régionales, François Bayrou est resté plutôt silencieux. Où est passé le leader du MoDem?
Le secrétaire général s'est lancé dans un «tour de France des retraites» en forme de reconquête de ses électeurs. Il était samedi 24 avril à Marcq-en-Barœul (Nord-Pas-de-Calais) devant une assemblée pas si disciplinée. Reportage.
«Fédérations new look», élections internes dès l'automne et grand rassemblement le 18 juin (à la veille du lancement du parti de Villepin...) : Mediapart révèle les grands axes de la restructuration de l'UMP.
Le soir du premier tour des régionales, les ténors de la majorité ontrépété en boucle le même argumentaire. Il avait été écrit noir sur blanc dans une note interne distribuée par l'Elysée avant les résultats. Mediapart la publie et met en parallèle cet argumentaire avec les refrains des leaders de l'UMP.
Fraîchement nommé ministre du budget, François Baroin aurait-il déjà abandonné l'idée d'imprimer sa marque à ce poste clé? Mercredi, il a été envoyé au front, pour défendre le bouclier fiscal, désormais contesté jusque dans les rangs de la majorité. Le benjamin chiraquien a été placé d'entrée sous haute surveillance, avec un directeur de cabinet imposé par l'Elysée et issu du premier cercle des sarkozystes historiques.
Dans un entretien accordé au Monde, Alain Juppé franchit une étape de plus: «Je ne suis pas anti-Sarkozy», mais s'il ne se présente pas en 2012, «j'envisagerai de concourir». Il prend également bien soin de marquer sa différence: «Je ne crois pas à la rupture. Je n'y ai jamais cru.». Et pour préciser son projet, pas encore présidentiel, il va relancer son think-tank, France moderne, mis en sommeil.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.