Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le groupe nucléaire annonce une perte d'environ 1,5 milliard d'euros cette année et des milliers de suppressions d'emplois. L'effondrement de la filière après Fukushima n'y est pas pour grand-chose. Areva solde le fiasco de l'EPR mais aussi l'acquisition, dans des conditions extravagantes, d'une société minière canadienne. La commission des finances de l'Assemblée enquête.
L'accord européen imposé par le directoire franco-allemand pourrait se révéler comme une faute politique et économique: l'union monétaire envisagée est sans politique budgétaire ni monétaire. Au mieux, les Européens ont gagné un répit avant que la crise ne redouble.
La réforme de la taxe professionnelle devait être une des grandes réformes fiscales du gouvernement. Si elle aboutit à un allègement massif pour les entreprises, pour les finances publiques, cela se traduit par un surcoût structurel de 7 milliards d'euros.
Le système bancaire européen est au bord de l'asphyxie. Pour éviter la thrombose, la BCE a adopté un arsenal de mesures non conventionnelles, jamais vu, même à l'automne 2008.
Directeur de l'Institut européen Brügel, l'économiste analyse les solutions à la crise de l'euro proposées par l'Allemagne et la France, les changements profonds et les risques qu'elles induisent. Il insiste sur l'urgence de penser un plan qui ne soit pas seulement punitif pour relancer l'Europe.
Au moment où l'effondrement de l'euro n'est plus impensable, Nicolas Sarkozy devait présenter à Toulon un projet de relance de l'Europe. Les différends avec l'Allemagne sont si grands que le chef de l'Etat n'a pu qu'énoncer de vagues généralités.
Inaugurant notre série d'entretiens en vue de la présidentielle, Emmanuel Todd analyse à quel point face à une droite n'ayant rien à proposer sinon son rapprochement prononcé avec les forces lepénistes, la gauche pourrait redevenir la gauche, à la faveur d'une crise capable de tout balayer. Même la pusillanimité des élites. Et surtout la monnaie unique...
Pour répondre très vite à la crise, Paris et Berlin envisagent d'instaurer de nouveaux mécanismes budgétaires au sein de la zone euro, dans le cadre de traités bilatéraux. Selon des spécialistes de droit constitutionnel, les procédures imaginées conduisent à des abandons importants de souveraineté. Si le projet est poursuivi en l'état, le traité ne pourra être ratifié sans un changement de constitution.
Lors de la dernière émission obligataire ratée allemande, la Bundesbank a acheté les titres boudés par les financiers, jouant ainsi le rôle de prêteur en dernier ressort de l'Etat allemand. C'est précisément la mission que Berlin refuse pour la BCE.
Totalement déstabilisé par la crise de l'euro, le système financier européen se retrouve en pleine difficulté. Les banques voient se fermer leurs sources de financement et ne veulent plus se prêter entre elles. Même les armes de la BCE pour assurer la liquidité du système bancaire pourraient à leur tour s'émousser. Et la réunion Sarkozy-Merkel-Monti n'a franchement pas rassuré.
L'agence de notation a renouvelé les mises en garde sur la notation de la France. Les menaces qui pèsent sur le triple A français rendent caduques toutes les mesures de sauvetage et accentuent la crise de la zone euro. L'Allemagne, qui a dicté ses choix, se voit pressée de changer de politique.
Auditionnés mardi par la commission d'enquête parlementaire sur les produits financiers à risque, ils plaident l'irresponsabilité et rejettent la faute sur la crise.
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En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.