Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le nouveau président de l'assurance-chômage (Unedic) s'appelle Geoffroy Roux de Bézieux, et c'est une star des médias. Ce patron d'une entreprise de téléphonie mobile ne connaît pas grand-chose au chômage. Mais le Medef voulait un symbole pour tenter d'effacer les éclaboussures de l'affaire UIMM. C'est fait. Et tant pis si le vote a été un peu orienté...
Suppressions de postes dans l'éducation, non-remplacement de départs en retraites, réforme de l'Etat et des statuts, salaires... Les principaux syndicats appellent ce jeudi les cinq millions de fonctionnaires des trois fonctions publiques à manifester partout en France. C'est la première d'une série de journées de mobilisation en ce mois de mai. Avec un même mot d'ordre : non au démantèlement du service public. Depuis janvier, le gouvernement aligne les réformes au nom des économies et de la modernisation des fonctions publiques. Explications et tour d'horizon des sujets qui fâchent.Lire également le "parti pris" de Laurent Mauduit sur la façon dont dix années de réformes et de politiques publiques ont dévalorisé l'ensemble des fonctions publiques.
Un caissier qui se pend, un responsable de gestion privée qui tente de mettre fin à ses jours. Deux drames de trop pour les salariés du siège français de la banque britannique Barclays. Mardi 13 mai, ils ont débrayé en solidarité avec leurs collègues. Devant la caméra de Mediapart, ils pointent des relations de travail difficiles. Reportage vidéo, côté salariés et côté direction. Lire également, dans le club, le billet de blog de Dominique Conil.
Vendredi, les combats ont repris à Beyrouth. Ils opposent depuis jeudi les partisans du Hezbollah chiite et ceux du chef de la majorité parlementaire, Saad Hariri. Les affrontements auraient fait jusqu'à dix morts. La communauté internationale craint une escalade de la violence. Mais le Hezbollah, qui revendique la conquête du pouvoir, s'est constitué en Etat dans l'Etat.
Les tarifs du gaz n'augmenteront pas de 1,5% au 1er juillet. Foi de Jean-Louis Borloo! A vrai dire, le gouvernement n'avait pas trop le choix : le prix du gaz a déjà été augmenté deux fois depuis le 1er janvier. Mais, malgré les dires du gouvernement, GDF devrait augmenter ses prix en juillet car ses tarifs suivent la hausse du baril de pétrole. Décryptage d'un dossier sensible.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
Le gouvernement a adressé un texte aux syndicats pour préparer la négociation sur l'assurance-chômage, qui débute ce mardi 5 mai. Les Echos ont mis en ligne ce document. Au menu, comme prévu : des sanctions à la pelle, et, au bout d'un an, l'obligation d'accepter des offres à peine supérieures à la moitié de son ancien salaire.
Il l'aime. Il l'adore. A Aix-la-Chapelle, le 1er mai, Nicolas Sarkozy a déclaré sa flamme à la Chancelière allemande Angela Merkel. Mais la presse allemande n'est pas dupe. Il faut plus que des sérénades pour évacuer les sujets qui fâchent, à quelques semaines de la présidence française de l'UE. Paroles, paroles...
Il devait être plus simple, plus logique, plus pratique. Mais après une gigantesque refonte qui a duré plus de deux ans, le nouveau code du travail qui entre en vigueur ce jeudi 1er mai s'avère tout aussi monumental... et complexe. Chamboulé de fond en comble, comptant 3000 pages et près de 4000 articles, il risque de devenir un casse-tête pour les juges et les avocats. Sans parler du salarié lambda, que le nouveau code n'aidera pas vraiment à se repérer.
Ironie de l'actualité. Chez Peugeot Motocycles (Doubs), les salariés ont accepté de renégocier leurs 35 heures sous la menace d'une délocalisation. A Amiens (Picardie), ceux de Goodyear n'ont pas accepté la renégociation de leur temps de travail. La direction a annoncé aussitôt 400 suppressions d'emploi. Le chantage à l'emploi a de beaux jours devant lui.
Depuis des mois, ils dénonçaient le venin de la suspicion savamment distillé par l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, sur un éventuel financement occulte de leurs organisations. Cette fois, la chape de plomb commence à se soulever. Ce lundi, Mediapart a publié des déclarations d'un ancien salarié de l'UIMM qui a détaillé devant le juge Le Loire une « politique générale qui n'était pas nouvelle » de financement des « activités » syndicales. La plupart des grandes organisations de salariés ont accepté de réagir.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.