Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'enquête porte sur des marchés passés par le conseil régional de Midi-Pyrénées à une société dont les associés sont le frère, la belle-sœur ou les neveux du secrétaire d'État aux anciens combattants.
Après les révélations de Mediapart sur la mort de Rémi Fraisse, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve et le patron de la gendarmerie nationale Denis Favier ont mené une contre-offensive médiatique toute la journée de jeudi. L’objectif ? Masquer le fait que les autorités savaient dès la nuit du dimanche 26 octobre qu’une grenade offensive était à l’origine de la mort du jeune botaniste. Une question demeure : quel a été le rôle de Matignon ?
Le secrétaire général de l’Élysée a finalement admis avoir raconté à deux journalistes du Monde que François Fillon lui aurait demandé, lors d'un déjeuner en juin, de hâter le cours des enquêtes judiciaires visant Nicolas Sarkozy. Mais l'ancien premier ministre continue de nier et envisage d'élargir la plainte pour diffamation visant les deux journalistes à Jouyet lui-même.
Conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès est le seul élu du département à avoir voté en 2013 contre le barrage de Sivens. Après une visite sur la ZAD le 3 septembre, il a alerté à plusieurs reprises le président du conseil général, Thierry Carcenac, sur le zèle des gendarmes. En vain.
Après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive qu'avaient lancée les gendarmes, le conseil général du Tarn a décidé d'attendre avant de se prononcer sur le sort du barrage de Sivens. Dans ce fief PS, Thierry Carcenac, président du conseil général, élu depuis près de quarante ans, cumulard et ayant exercé à peu près tous les mandats qu'offre la République, fontionne en vase clos. L'affaire du barrage est l'illustration tragique de la lente dérive d'un socialisme gestionnaire, conduit par des notables enferrés dans leurs certitudes.
Des conseillers et des ministres déplorent la réaction tardive de François Hollande et de Manuel Valls à la mort du jeune manifestant et n'excluent plus la thèse de la responsabilité policière. Mardi, le pouvoir et plusieurs socialistes s'en sont vivement pris aux écologistes.
À nouveau ce 28 octobre, les radicaux de gauche vont assurer la majorité au gouvernement lors du vote par les députés du budget de la Sécurité sociale 2015. Des alliés précieux, qui réclament beaucoup mais ne quitteront jamais le bateau : leur survie dépend de leurs alliances avec le PS.
Personne ne l'a remarqué, mais dans son entretien à L'Obs, Manuel Valls propose ni plus ni moins qu'une refonte de l'État providence. Il s'inspire pour cela d'un terme en vogue dans les cénacles sociaux-démocrates européens, la « prédistribution ». Pour l'heure, c'est dans sa bouche une formule sans contenu précis, d'abord destinée à le distinguer des socialistes « passéistes » qu'il vilipende.
Le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé le rejet des comptes de campagne du maire FN d'Hayange, Fabien Engelmann, conseiller social de Marine Le Pen. Il risque de un à trois ans d'inéligibilité. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire.
Une quarantaine de députés socialistes n'ont pas voté la première partie du budget 2015. Les ex-ministres Benoît Hamon, Aurélie Filippetti, et les proches d'Arnaud Montebourg, se sont abstenus. Benoît Hamon estime que la politique menée « menace la République ». Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lui demande de quitter le PS.
Notre dossier: Manuel Valls l’autoritaire
— Enquête
Rien ne les sépare, paraît-il. Mais la polémique sur l’assurance-chomage a montré la première volonté de Valls de s’affranchir. Pendant ce temps, Hollande réfléchit à la façon de remonter la pente.
La rapporteure PS de la partie famille du budget de la Sécurité sociale pour 2015 confirme que les allocations familiales vont baisser pour les familles aisées, dès 6 000 euros de revenus pour un couple avec deux enfants. Mesure juste ou gadget ?
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.
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