Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart publie ce 22 janvier aux éditions Don Quichotte un livre disséquant la première moitié du quinquennat de François Hollande. Retour sur ce livre, et donc sur cette première moitié de mandat, avec nos journalistes.
Au pays de Peugeot, dans le Doubs, les attentats de Paris ont mis au jour, comme ailleurs, les profondes fractures dans la société française. «Ça fait trente ans qu'on nous demande d'être intégrés alors qu'on est nés ici», dit un médecin d'origine turque. Quartiers ghettos, musulmans inquiets, théories du complot... Comment réunir des mondes parallèles ? Dans deux semaines, les électeurs devront élire le successeur de Pierre Moscovici, parti à la Commission européenne, et le PS a de fortes chances de perdre ce siège de député.
Galvanisé, le premier ministre s'est fait ovationner à quatre reprises par l'Assemblée nationale au cours d'un long discours d'hommage aux victimes des attentats de Paris. Célébrant « l'esprit du 11 janvier », Manuel Valls s'est posé en garant de l'unité nationale. « Il se dit que son heure est venue », dit un ministre.
Après les immenses cortèges de dimanche, le gouvernement a annoncé des mesures antiterroristes. Le Parlement pourrait créer une commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris commune à l'Assemblée et au Sénat.
L'immense manifestation en mémoire des victimes des attentats de Paris marque un tournant du quinquennat. Et pose de nombreuses questions. À commencer par les enseignements politiques qu'en tirera le président de la République, dont le premier ministre parle déjà de « guerre contre le terrorisme ».
Dans les prochains jours, l'exécutif devra répondre à des questions très lourdes, alors que les services spécialisés évaluent à 1 200 environ le nombre de « djihadistes potentiels » en France. « Quand il y a 17 morts, c'est qu'il y a eu des failles », a admis le premier ministre.
La gauche et de nombreux responsables de l'opposition appellent à l'«union nationale». Une grande «marche républicaine» est prévue ce dimanche à laquelle participera l'UMP. Marine Le Pen, de son côté, rode son discours sur la «peur». Jeudi, elle s'est indignée d'être tenue à l'écart de la marche et de cette union, «manœuvre politicienne minable».
Dans Le Mai 68 conservateur, l'essayiste Gaël Brustier s'interroge sur les suites, notamment politiques, du mouvement social conservateur né de la contestation de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Les 22 et 29 mars, les Français vont élire les conseils départementaux. Le PS s'attend à une nouvelle sanction, sur fond d'abstention. Étrange scrutin, qui consiste à élire des assemblées dont on ne connaît pas exactement les compétences dans le Meccano de la réforme territoriale en cours.
Chef d'une majorité démoralisée, le premier ministre se prépare à une année mouvementée. En janvier, il défendra la contestée loi Macron. Il devra assumer deux défaites électorales annoncées. Et sa personne sera au cœur du congrès socialiste de juin. En attendant, l'ex-“Monsieur 5 %” de la primaire socialiste tente d'élargir son espace politique. Compliqué, alors que François Hollande est reparti en campagne.
« Je veux en finir avec le dénigrement et le découragement », a insisté le chef de l'État lors de ses vœux, tout en défendant plus que jamais la ligne économique menée par son gouvernement.
La directrice de cabinet de François Hollande depuis 2012 quitte son poste. François Hollande restructure son suivi des questions européennes.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.