Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les militants socialistes votent ce jeudi pour départager quatre motions en vue du congrès du PS de juin. La motion A, soutenue par Valls comme par Aubry, devrait arriver en tête. Mais les inflexions économiques qu'elle promet tiennent du vœu pieux.
Dès mars 2008, Bercy avait accordé une ristourne de 1,7 milliard d’euros à la banque en raison des pertes attribuées à Jérôme Kerviel. Le cabinet du ministre des finances Michel Sapin indique aujourd'hui à Mediapart qu’il pourrait « reconsidérer le traitement fiscal » de la banque si la justice établit que ses dirigeants lui ont fait courir un « risque manifestement excessif ».
Ils sont députés ou sénateurs, membres du PS, du PCF, de l'UDI ou de l'UMP. Tous demandent que le scandale Société générale/Kerviel soit revisité de fond en comble, après les récentes révélations de Mediapart. Par une révision du procès; par une commission d'enquête parlementaire; par de nouvelles enquêtes judiciaires. Entretiens avec Charles de Courson (UDI), Yann Galut (PS), Georges Fenech (UMP) et Éric Bocquet (PCF).
Le député PS Yann Galut a été le premier à demander une commission d’enquête parlementaire après nos révélations. «Si ce que dit la cheffe enquêtrice est exact, on est face à un scandale d’État», ajoute-t-il.
L’Assemblée nationale a adopté une loi des radicaux de gauche qui oblige les crèches financées sur fonds publics à la neutralité religieuse. Le texte initial, bien plus large et problématique du point de vue du droit, a été retoqué.
Tout à la simplification du code du travail, le gouvernement a oublié les femmes. Au risque de donner le sentiment de remettre en cause l’une des rares politiques où, depuis 2012, la gauche a un bon bilan. « Les inquiétudes étaient légitimes, je veux lever toute ambiguïté », affirme François Rebsamen à Mediapart.
Le personnel et les codes politiques restent masculins. Les hommes continuent de fixer les règles du jeu. À l'Assemblée nationale, dont je suis l'actualité depuis 2012, le sexisme reste fréquent.
Selon plusieurs médias allemands, l'Élysée et le Quai d'Orsay ont été écoutés par le renseignement allemand pour le compte de la NSA, et ce « pendant des années ». Combien de temps l'exécutif français va-t-il rester silencieux ?
Le magazine allemand Der Spiegel a révélé que des personnalités et des entreprises françaises ont été espionnées par le renseignement allemand pour le compte de l'agence de renseignement américaine, la NSA. À Berlin, l’information crée de nombreux remous. Mais les autorités françaises se réfugient pour l'instant dans le silence.
L'attentat déjoué de Villejuif, où deux églises semblaient visées, est une nouvelle occasion pour le gouvernement de souligner qu'un attentat peut se produire à tout instant. Une stratégie de communication qui permet aussi de justifier son agenda sécuritaire.
En Allemagne, où les libertés numériques ont de nombreux défenseurs, le projet de loi français sur le renseignement rappelle à certains les méthodes de l'agence américaine NSA. Mais le pays, bien qu'encore traumatisé par les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de ses services secrets, n’est pas à l’abri d’un tour de vis sécuritaire.
Martine Aubry a largement inspiré le texte de la « motion A » soutenue par l'exécutif pour le prochain congrès de Poitiers, qui aura lieu début juin. Mais les principales inflexions sur la ligne économique, annoncées vendredi, n'ont pas passé le week-end.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.