Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’Allemagne a décidé dimanche soir 13 septembre de fermer sa frontière avec l'Autriche. Face à l’afflux de réfugiés ces derniers jours (plus de 30 000 durant le week-end), les villes allemandes sont dépassées. La décision, qui pourrait durer « au moins quelques semaines » selon les autorités bavaroises, est aussi un coup de pression pour forcer les autres pays de l'Union européenne, et en particulier ceux d'Europe centrale, à accueillir davantage les exilés syriens ou irakiens.
Le président de la République a fait sa rentrée. Un seul mot d'ordre: il agit et fait des « choix ». En creux, on comprend qu'il prépare déjà activement 2017, compétition où il entend se présenter en rempart contre le « repli » et les désordres du monde.
Effet de la terrible photo de l'enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque ? Le PS appelle à accueillir des réfugiés et François Hollande annonce une initiative commune avec l'Allemagne. Depuis des semaines, le parti au pouvoir et les ministres marchent sur des œufs, tétanisés par l'extrême droite.
Inconnue du grand public, il reviendra à la nouvelle ministre du travail Myriam El Khomri d'ouvrir le chantier miné du code du travail. Cette ancienne adjointe à la mairie de Paris aura aussi la lourde charge d'inverser la courbe du chômage, priorité numéro un de François Hollande. Pour l'heure, sans résultat.
Malgré la gravité de la crise grecque et l'urgence humanitaire liée à la question des réfugiés, l'Europe a été peu évoquée à l'université d'été du PS à La Rochelle. Réunis auparavant à Marennes, les frondeurs ont, eux, planché sur le sujet : « sidérés » et sans réponses immédiates.
Devant les frondeurs socialistes réunis à Marennes, Pierre Joxe, plusieurs fois ministre de François Mitterrand, a défendu avec vigueur le code du travail, « accumulation de conquêtes juridiques lentes », ironisant sur le patron du Medef Pierre Gattaz, Emmanuel Macron ou le secrétaire d'État vallsiste Jean-Marie Le Guen. « Si l'on veut entrer dans l'histoire, mieux vaut choisir la bonne porte. » Verbatim.
Rentrée atomisée au PS. Tandis que le parti ouvre ce vendredi son université d’été à La Rochelle, les frondeurs et l’aile droite ont auparavant organisé des rendez-vous distincts. Ils défendent des lignes désormais irréconciliables. Et Cambadélis se borne au milieu à parler avenir stratégique. Reportage.
Si la République promet l'égalité à tous les citoyens, pourquoi les inégalités entre les femmes et les hommes, ou entre les Blancs et les non-Blancs persistent-elles ? Parce qu'elles se nichent au cœur même de notre histoire républicaine, selon la politiste Réjane Sénac, chercheuse à Sciences-Po.
Hans Kundnani, chargé de recherche au German Marschall Fund, est l'auteur de The Paradox of German Power, un livre sur l'histoire de la « question allemande » dans les relations internationales. Pour lui, « la taille de l’économie allemande crée une grande instabilité en Europe ». Il n'est plus comme au XXe siècle question de guerre ou de paix, mais de lutte en Europe entre des modèles économiques qui divergent.
Une partie de l'Europe voit le gouvernement allemand en agresseur de la Grèce. Angela Merkel et Wolfgang Schäuble, eux, ont le sentiment de faire respecter les règles de droit qui fondent l'Union européenne. Mais les médias et les politiques allemands ont eux aussi défendu une ligne très dure, excédés par le cas grec. Que se passe-t-il donc avec les Allemands ?
François Brottes, président de l’influente commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, devrait prendre la tête de RTE, la filiale d’EDF chargée de transporter l'électricité. Une récompense à 33 000 euros par mois, qui soulève la question du conflit d’intérêts pour ce proche de François Hollande.
Si les formes démocratiques traditionnelles (le parti, le syndicat, le vote, etc.) sont en déclin, l’engagement civique, lui, ne faiblit pas. Selon Hélène Balazard, auteure d’« Agir en démocratie », inclure dans la société politique les plus démunis et remettre les relations humaines au cœur de la politique est à la fois nécessaire et possible.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.