Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Squats perquisitionnés, militants assignés à résidence durant la COP21, zones interdites, convocations au commissariat... Avant l'ouverture du sommet de Paris sur le climat, les mesures mises en place pour prévenir de nouveaux attentats sont dévoyées.
Le 13 novembre dernier, les attentats de Saint-Denis et Paris ont aussi marqué la fin de la campagne des régionales, avant même que celle-ci ne débute. Après un temps de « deuil national », plus ou moins long selon les prétendants, chacun essaie de s'adapter et redoute que le FN ne soit le seul à en profiter. Récit à travers la France de questionnements stratégiques et électoraux en plein état d'urgence.
« Pas de juridisme, avançons ! », a lancé Manuel Valls aux députés. L’Assemblée a voté la prolongation de l’état d'urgence pour trois mois, par 551 voix contre 6 (et une abstention). Au nom de l’« union nationale », la droite a largement influencé le texte, et ricane : « La gauche s’est radicalisée ! »
Le gouvernement a présenté mercredi le projet de loi permettant la prolongation à trois mois de l’état d’urgence. La loi du 3 avril 1955 sera également fortement renforcée, en échange de quelques garanties supplémentaires pour les citoyens.
Lundi, devant le Congrès réuni à Versailles, François Hollande a annoncé une batterie de mesures sécuritaires. Le Parlement n'est pas encore une Chambre bleu horizon, comme en 1919, puisque la gauche est au pouvoir. Mais il est de toute évidence une Chambre bleue, convertie à la nécessité de la « guerre » et prête à approuver des mesures d'exception.
Dans le XIe arrondissement meurtri, on se marie, on donne son sang, on se recueille devant le Bataclan. Place de la République, la police demande aux passants de se disperser. Les métros sont vides. À Saint-Denis, on redoute que les musulmans ne paient cher ce vendredi si funeste. C'est Paris, le jour d'après.
Personnage contesté, Samuel Mayol, sous le coup d'une enquête disciplinaire, « est suspendu de ses fonctions d'enseignement et de direction de l'IUT (...) pour une durée de quatre mois, susceptible d'être renouvelée jusqu'à l'issue des poursuites » par l'université Paris 13.
Alain Rousset, candidat à la présidence de la grande région Aquitaine, incluant le Limousin et Poitou-Charentes, devrait faire partie des rares socialistes à diriger une région le 13 décembre. À La Réole, dans le « couloir de pauvreté » aquitain, son discours pro-entreprises semble décalé.
Une journaliste voilée de l'hebdomadaire franco-turc Zaman a raconté avoir été prise à partie à cause de son voile lors de la cérémonie de remise des "Prix de la laïcité", organisée par le "Comité laïcité République" et hébergée par la Ville de Paris.
Envié à l'étranger, le système de protection sociale né en 1945 paraît fatigué est-il en train d'être démantelé ? Assiste-t-on au contraire à sa transformation ? Deux économistes débattent.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.