Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des conseillers et des ministres déplorent la réaction tardive de François Hollande et de Manuel Valls à la mort du jeune manifestant et n'excluent plus la thèse de la responsabilité policière. Mardi, le pouvoir et plusieurs socialistes s'en sont vivement pris aux écologistes.
À nouveau ce 28 octobre, les radicaux de gauche vont assurer la majorité au gouvernement lors du vote par les députés du budget de la Sécurité sociale 2015. Des alliés précieux, qui réclament beaucoup mais ne quitteront jamais le bateau : leur survie dépend de leurs alliances avec le PS.
Personne ne l'a remarqué, mais dans son entretien à L'Obs, Manuel Valls propose ni plus ni moins qu'une refonte de l'État providence. Il s'inspire pour cela d'un terme en vogue dans les cénacles sociaux-démocrates européens, la « prédistribution ». Pour l'heure, c'est dans sa bouche une formule sans contenu précis, d'abord destinée à le distinguer des socialistes « passéistes » qu'il vilipende.
Le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé le rejet des comptes de campagne du maire FN d'Hayange, Fabien Engelmann, conseiller social de Marine Le Pen. Il risque de un à trois ans d'inéligibilité. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire.
Une quarantaine de députés socialistes n'ont pas voté la première partie du budget 2015. Les ex-ministres Benoît Hamon, Aurélie Filippetti, et les proches d'Arnaud Montebourg, se sont abstenus. Benoît Hamon estime que la politique menée « menace la République ». Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lui demande de quitter le PS.
Rien ne les sépare, paraît-il. Mais la polémique sur l’assurance-chomage a montré la première volonté de Valls de s’affranchir. Pendant ce temps, Hollande réfléchit à la façon de remonter la pente.
La rapporteure PS de la partie famille du budget de la Sécurité sociale pour 2015 confirme que les allocations familiales vont baisser pour les familles aisées, dès 6 000 euros de revenus pour un couple avec deux enfants. Mesure juste ou gadget ?
Début ce mardi du marathon budgétaire au Parlement. Le budget 2015 prévoit 21 milliards d'euros d'économie. Mais il est trop austère pour la gauche du PS et une partie de la majorité. Et pas assez rigoureux pour Bruxelles.
Des manifestations « stop TAFTA » ont lieu samedi en France et en Europe. Leur cible : les accords de libre-échange entre l'UE, les États-Unis et le Canada. Dans un entretien à Mediapart, le secrétaire au commerce extérieur, Matthias Fekl, veut répondre aux inquiétudes. Mais il se garde d'exiger le retrait du mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur, l'un des volets les plus controversés des négociations.
Devant la commission d'enquête sur les 35 heures de l'Assemblée nationale, l'ancien premier ministre socialiste a vanté sa grande réforme du temps de travail. Au grand plaisir des "frondeurs" socialistes venus l'écouter.
C'est le retour d'un serpent de mer. Opposés à certaines coupes du budget de la Sécurité sociale envisagées par le gouvernement, les députés socialistes proposent de réduire les allocations familiales des familles les plus aisées. Mesure juste ou gadget ?
Démissionné fin août, l’ancien ministre de l’économie est réapparu ce week-end, dans le Gard, où il a réuni quelque 300 partisans. Il vise la présidentielle et se veut au-dessus de la mêlée. Mais il va devoir organiser ses réseaux.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.