Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le PS risque de payer très cher l’abstention aux élections départementales. Le FN, lui, en tirera profit. Ces élections vont faire figure de nouvelle piqûre de rappel : à part aux présidentielles, une grande partie de l'électorat boude les urnes.
Le sursaut n'est pas venu. L'« esprit du 11 janvier » invoqué après les attentats s'est perdu dans le triangle des Bermudes de la loi Macron. Le PS attend sa raclée des départementales, tandis que ses dirigeants ne parlent que d'« autorité », de « modernité » et de « réformes ». Terrible ennui.
François Hollande a fini par se séparer, fin 2014, de son conseiller sur l'Europe, un « techno » relégué à Matignon... avant de le ré-intégrer comme « sherpa » pour les sommets bruxellois. Deux ans et demi après son élection, le chef de l'État tâtonne pour organiser le dispositif qui lui permettrait de peser à Bruxelles.
Les conseils départementaux élus le 29 mars seront paritaires. Et le cumul parlementaire-conseiller général est en voie de disparition. Le prochain scrutin va marquer un certain renouvellement de la vie politique. Un progrès en demi-teinte car l'échelon départemental est de plus en plus marginalisé face aux régions et métropoles.
Après les attentats de Paris, comment la gauche peut-elle conjuguer libertés publiques et sécurité ? Contrôle d'internet, réforme carcérale, apologie du terrorisme, écoutes et renseignement… Les députés Dominique Raimbourg (PS) et Christophe Cavard (EELV) en débattent.
Regonflé par sa gestion des attentats de Paris, François Hollande a tenté de prendre de la « hauteur » à l'occasion de sa cinquième conférence de presse. S'il annonce ou confirme quelques mesures, sa ligne politique ne change pas.
Dans l'ancien bastion de Pierre Moscovici, le PS a réussi à se qualifier dimanche pour le second tour de la législative partielle. Mais il a perdu plus de 9 000 voix en deux ans et demi. Le FN, en tête, peut prétendre à la victoire. Soutien au PS ou "ni-ni" ? L'UMP, éliminée de la course, se prononcera mardi.
Une proposition de loi écologiste sur la responsabilité sociale des multinationales a été retoquée ce jeudi 29 janvier. Malgré les déclarations d'intention du PS et de Manuel Valls, ce texte qui rendrait les multinationales responsables des pratiques de leurs sous-traitants n'est pas dans la ligne très pro-business du gouvernement.
Déjà recrédibilisé par sa gestion des attentats de Paris, le chef de l'État pourrait profiter du triomphe de Syriza en Grèce pour renouer avec son projet initial de réorientation de la politique européenne.
À l’heure où Nicolas Sarkozy ressort sa surenchère, le « frondeur » Jean-Marc Germain, très proche de Martine Aubry, fait entendre sa différence. Invité d’« Objections » à trois jours du débat sur la loi Macron, et trois ans après le discours du Bourget, il considère que « l’esprit du 11 janvier 2015 doit ramener au programme du 6 mai 2012 ».
Mediapart publie ce 22 janvier aux éditions Don Quichotte un livre disséquant la première moitié du quinquennat de François Hollande. Retour sur ce livre, et donc sur cette première moitié de mandat, avec nos journalistes.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.